Pour te sauver
208 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Pour te sauver , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
208 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Une jeune femme se réveille dans une usine poussiéreuse, ligotée à une chaise, complètement nue et blessée.
Elle ne sait pas ce qui lui est arrivé et pourquoi elle est là, mais elle sait que cela n’augure rien de bon.
Le pire, c’est qu’elle ne se rappelle même pas qui elle est.
Elle ne se rappelle que d’une chose.
Le nom d’un homme : Mike Fausher.
Elle ignore qui est cet homme, mais elle sait qu’il pourra l’aider.
Elle fera tout pour s’échapper de ses ravisseurs et pour retrouver Mike Fausher afin qu’il l’aide à se rappeler qui elle est et pourquoi on lui veut du mal.
Sera-t-elle capable de résoudre ce mystère avant qu’il ne soit trop tard? Sera-t-elle capable d’être sauvée?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 août 2020
Nombre de lectures 0
EAN13 9782897753528
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0020€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

POUR TE SAUVER
 
 
 
 
 
 
 
Mylène Schanck
 
 
 
 
 
À Éric, Guillaume, Orlando, Priscilla et Sabrina
Merci de m’avoir aidée et d’avoir cru en moi
 
Merci à ma famille que j’aime plus que tout
Alain, Guylaine et Joanie
Sans vous, je n’aurais pas pu accomplir ce que j’ai fait
et je n’aurais pas tenté ma chance
 
Merci aussi à tous ceux qui m’ont encouragée à poursuivre ce rêve !
Mes élèves, mes amis, ma famille…
Vous êtes nombreux, alors je ne peux pas tous vous nommer,
mais vous êtes quand même dans mon cœur et dans mes pensées.
Je vous aime
 
Un merci bien spécial à Guillaume Musso. Il m’a donné envie d’écrire grâce à son imaginaire et il m’a beaucoup inspirée.
J’ai essayé de lui rendre hommage d’une certaine façon dans ce roman.
 
Merci, merci, merci !
 
 
 
 
1
Le réveil
 
 
Malheur à celui qui rêve : le réveil est la pire des souffrances.
Primo Levi
Si c’est un homme (1947)
 
Je reviens à moi, mais il n’y a rien de naturel à ce réveil. Je le sais, car c’est une douleur atroce et saillante me traversant le crâne qui me ramène à la réalité. Une réalité bien cruelle puisque j’ai l’impression que quelqu’un s’est amusé à me tirailler de coups de matraque.
J’ai un goût métallique dans la bouche me donnant des haut-le-cœur continuels.
Ma tête tourne sans arrêt.
Je dois avouer que je suis complètement perdue.
Que m’est-il arrivé ?
Où suis-je ?
Je regarde autour de moi pour déceler un indice, mais je suis plongée dans le noir.
Il fait aussi sombre que dans un four ici.
Mon estomac se noue et mon cœur se met à battre la chamade sans que je puisse le contrôler.
Mon cerveau me dit de partir immédiatement, de m’enfuir loin de ce lieu inquiétant, mais je n’y arrive pas.
Paniquée, j’entreprends de bouger mes bras et mes jambes sans aucun résultat.
Ma poitrine va éclater !
Je n’y crois pas !
C’est une blague, une supercherie, un cauchemar…
Ce ne peut être vrai.
Réveille-toi… Réveille-toi immédiatement !
J’ai beau me le répéter une centaine de fois, je dois me rendre à l’évidence que je ne suis pas en train de rêver.
Je tire donc à nouveau sur les cordes qui me lacèrent les poignets et les chevilles, mais il n’y a rien à faire, je suis prise au piège comme un vulgaire animal qu’on dirige vers l’abattoir.
Quelqu’un m’a ligotée sur une chaise de fer glaciale.
Trop glaciale même !
Contrôlée par la peur, je ne peux plus retenir mes larmes qui commencent à couler à flots.
C’en est trop : JE SUIS NUE, BORDEL !
On m’a mise nue sur cette foutue chaise et on m’y a attachée en plus de me donner une raclée. Je crie à m’époumoner :
— AIDEZ-MOI ! JE VOUS EN SUPPLIE ! SALAUDS ! LAISSEZ-MOI PARTIR !
En vain.
Personne ne vient à ma rescousse.
Qu’ai-je fait pour mériter cela ?
Seigneur !
M’a-t-on violée ?
L’angoisse devient trop forte et je manque de souffle comme si un rouleau compresseur me passait sur le corps.
Je ne peux pas rester ici. Je vais mourir ! Je tente de faire basculer ma chaise pour briser mes liens, mais j’entends plutôt un cri horrible qui semble provenir d’une bête sauvage. Affolée, je tente de détecter d’où provient cet épouvantable bruit, sans succès.
Après plusieurs secondes, je suis terrifiée en réalisant, en fait, qu’il provient de ma bouche !
Merde !
Je suis certaine d’avoir des côtes fêlées.
Je ne dois pas y penser puisque je risque de perdre à nouveau conscience à tout moment si je m’y attarde trop. Pour me changer les idées, j’essaie de réfléchir à ce qui m’est arrivé.
Quelle date sommes-nous ?
Depuis combien de temps suis-je retenue prisonnière ?
Je ne pourrais dire.
D’accord…
Cela ne me paraît pas prometteur tout ça.
Mais ma famille doit me chercher, non ? Mes ravisseurs doivent bien avoir laissé des indices sur leur passage ! Ce ne peut pas être un enlèvement parfait. La police se dévoue en ce moment même corps et âme pour me retrouver.
C’est certain.
Moi. Une fille si... Moi ?
Mon corps ne peut plus supporter cette anxiété incessante. J’entre en convulsions et je dégobille quelque peu dans mes cheveux.
Le tournis reprend toute son ampleur et je m’évanouis de nouveau.
Dans un monde meilleur…
Où tout ceci n’est qu’un cauchemar.
*
Beurk !
La vomissure a séché dans ma chevelure, j’empeste la mort et le tournis perpétuel m’accueille toujours dans ses bras, mais ça m’est complètement égal.
Quelque chose de bien pire m’arrive.
Quelques secondes avant le grand trou noir, j’ai réalisé une chose absurde et épouvantable : je ne me souviens de rien ! Mes parents, mes amis, mes histoires d’amour, mon travail, mon adresse, ma ville, mon pays…
Mais le pire de tout, c’est que je n’ai aucune idée de qui je suis !
Comment est-ce possible ?
Je me sens pourtant jeune et vive d’esprit.
Mes blessures à la tête doivent être plus considérables que je ne me l’étais imaginée.
Allez… Eh… Quel est mon prénom ?
Stupide cerveau !
J’ai envie de crier de peine, de douleur, de rage, mais je sais que ça ne servirait à rien, excepté à me rendre encore plus faible.
Hannah.
Hannah, c’est joli, non ?
— Oui, dis-je tout haut, je m’appellerai ainsi jusqu’à preuve du contraire.
Je me sens tout à coup beaucoup plus calme, comme si avoir une identité, probablement fausse, réglait la majorité de mes soucis.
Au contraire, je sens que je perds la boule chaque seconde qui passe.
Où sont mes foutus kidnappeurs ?
Ces connards ne peuvent pas m’avoir abandonnée dans ce lieu lugubre pour toujours. Ils reviendront pour la rançon ou tout simplement pour me torturer à nouveau, non ? Ils ne me laisseraient pas agoniser dans cet endroit obscur et sentant le métal à plein nez. Les larmes refont surface. J’ai terriblement peur de succomber à mes blessures sans avoir pu dire adieu aux gens que j’aime, car même si je ne sais pas qui ils sont, je dois bien avoir des êtres chers, non ? Cette perte de mémoire est si irréelle que j’en oublie presque mes maux. Ils sont malheureusement bien encore présents, mais le supplice qui me tourmente m’obsède trop pour me laisser envahir par le mal. Je décide de me concentrer sur des informations plus vitales à ma survie.
Depuis combien de temps n’ai-je pas mangé et bu ?
Je me sens si faible.
Je suis persuadée d’être mince dans la vie de tous les jours, mais si je ne me nourris pas d’ici peu, je risque de me rompre en deux.
Et où suis-je au juste ?
Je force mes yeux au maximum, mais il fait si noir.
Je n’y vois rien du tout.
Aucune lumière n’arrive à pénétrer ici, car cet endroit maudit n’a même pas une fenêtre.
Même pas une !
Je me découvre soudain une claustrophobie nouvelle qui s’ajoute à mon malaise. Je ne dois pas désespérer de la sorte.
Je suis toujours vivante et, au moins, je suis seule dans cette pièce. Même si je n’y vois rien, j’ai toujours mes autres sens. Plus tôt, j’avais détecté une odeur ferrique dérangeante. De plus, mes yeux et mon nez me démangent comme si c’était l’endroit le plus poussiéreux de l’univers. Pour me concentrer et me redonner un peu de force, je ferme les yeux afin d’écouter les sons ambiants autour de moi.
Je fronce le front.
C’est la première fois que je réalise qu’il fait aussi chaud. L’intérieur de mes cuisses nues est collant et dégoulinant. C’est écœurant !
Et qu’est-ce que j’entends ?
Un léger vrombissement.
Celui familier aux machineries lourdes des usines de grosses entreprises telles que celle de pâtes et de papiers.
Lorsqu

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents