Derrida à Montréal : (Une pièce en trois actes)
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Description

Derrida à Montréal n’est pas le titre d’une pièce de théâtre, mais celui d’un essai qui suit, en trois actes, trois événements singuliers qui ont eu lieu à Montréal et auxquels Jacques Derrida a participé en 1971, en 1979 et en 1997. Au « Premier Acte », Michael Naas relit de près la première communication du philosophe, « Signature événement contexte », un texte qui prend très au sérieux – et les critique tout à la fois – la théorie des speech acts de John L. Austin et les questions du contexte, de la présence, de l’écriture, de l’événement et de la signature qui lui sont liées. Au « Deuxième Acte », on retrouve Derrida traitant de ces mêmes questions, mais d’un point de vue politique où il s’intéresse aux « Déclarations d’Indépendance ». Enfin, au « Troisième Acte », Derrida poursuit cette discussion ininterrompue qui se concentre, une fois de plus, sur ces mêmes aspects, mais à la lumière de la notion d’événement. C’est comme si Montréal avait chaque fois été la scène rêvée où Derrida avait pu explorer ces questions pour lui cruciales.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 octobre 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782760640955
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0450€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Derrida à Montréal (Une pièce en trois actes)
Michael Naas
Postface de Georges Leroux
Les Presses de l’Université de Montréal


Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada Titre: Derrida à Montréal: (une pièce en trois actes) / Michael Naas. Noms: Naas, Michael, 1959- auteur. Collections: Humanités à venir. Description: Mention de collection: Humanités à venir Identifiants: Canadiana (livre imprimé) 20190024682 Canadiana (livre numérique) 20190024690 ISBN 9782760640931 ISBN 9782760640948 (PDF) ISBN 9782760640955 (EPUB) Vedettes-matière: RVM: Derrida, Jacques. RVM: Actes de parole. RVM: Contexte. RVM: Événement (Philosophie). Classification: LCC B2430.D484 N33 2019 CDD 194—dc23 Dépôt légal: 3 e trimestre 2019 Bibliothèque et Archives nationales du Québec www.pum.umontreal.ca



Table des matières
LIMINAIRE
REMERCIEMENTS
AVANT-PROPOS
Préambule
Acte I: le contexte
Entracte 1: Glyph 1
Acte II: la signature
Entracte 2: Glyph 2
Acte III: l’événement
Rappel: le cocon (une signature de soie)
POSTFACE
Du même auteur
Livres
Codirection d’ouvrages
Direction de numéros de revues
Traductions


Collection «Humanités à venir»
dirigée par Ginette Michaud et Georges Leroux
En accueillant des essais brefs et la publication de grandes conférences, cette collection s’engage sur les chemins qu’ouvre aujourd’hui la pensée de ce qui vient, de ce qui arrive à un monde sans repères. Au confluent de la littérature et de la philosophie, elle inscrit son titre dans la recherche de nouvelles Humanités, libres et plurielles.


LIMINAIRE
Dix ans après la disparition de Jacques Derrida le 9 octobre 2004, nous avons souhaité inscrire un peu autrement son nom dans l’Université, cette université «sans condition» qu’il appelait de ses vœux, liant étroitement sa vocation non seulement à la littérature et à la philosophie, aux «Humanités de demain 1 », mais à la démocratie à venir.
Nous avons donc créé, avec le concours précieux de plusieurs instances universitaires, un cycle annuel de grandes conférences sous le signe des «Mémoires de Jacques Derrida» afin d’affirmer, de réaffirmer la portée d’une œuvre philosophique qui a profondément marqué de nombreux domaines de la pensée: philosophie, littérature, politique, droit, théologie, esthétique et architecture. Si le travail de Jacques Derrida s’est résolument engagé dès ses commencements dans une relecture minutieuse de tous les grands textes de la tradition philosophique, il ne s’est pas contenté de cette relecture, aussi radicale fût-elle: il a aussi voulu contresigner de la manière la plus forte et la plus audacieuse, pour l’avenir, chacune des œuvres auxquelles il s’est attaché.
Ces «Mémoires de Jacques Derrida» se veulent ainsi une relance de sa pensée, une réponse à des appels multiples. Comme il l’avait fait pour tant d’auteurs auxquels il était remarquablement fidèle, nous cherchons ici à répondre ( à , de , pour ), à parler en direction de , vers Derrida. Car comme il l’écrivait dans «“Justices”»:
Répondre de la responsabilité, et de ce qui la lie et l’oblige à la justice, c’est penser la responsabilité en en formulant et en en formalisant la possibilité, autant que l’aporie. Responsabilité éthique (c’est-à-dire aussi juridique et politique) qui s’expose non seulement dans ce qu’on appelle la vie ou l’existence mais dans la tâche de déchiffrement, de lecture et d’écriture 2 .
Georges Leroux et Ginette Michaud


1 .Jacques Derrida, L’Université sans condition , Paris, Galilée, coll. «Incises», 2001, p. 11 sq.

2 .J. Derrida, «“Justices”», dans Appels de Jacques Derrida , Danielle Cohen-Levinas et Ginette Michaud (dir.), Paris, Hermann, coll. «Rue de la Sorbonne», 2014, p. 60-61.


REMERCIEMENTS
Nous remercions pour leur soutien précieux le doyen de la Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal, M. Frédéric Bouchard; le directeur du Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal, M. Francis Gingras; la directrice du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises, Mme Martine-Emmanuelle Lapointe, et Mme Hélène Hotton, coordonnatrice scientifique du CRILCQ ; les Départements de philosophie de l’Université de Montréal et de l’Université du Québec à Montréal. Sans l’appui de tous ces partenaires, la tenue de cet événement n’aurait pu être possible. Merci également à Nicholas Cotton pour son aide dans la mise au point du tapuscrit, à Mme Gabrielle Cauchy qui a retrouvé une photo rare du Congrès de l’Association des Sociétés de philosophie de langue française de 1971 dans les archives de son père, M. Venant Cauchy, et au Centre canadien d’architecture ( CCA ), qui a aimablement mis à notre disposition les images de leurs archives concernant le séminaire qu’y avait donné Jacques Derrida en avril 1997 et la planche contact tirée des négatifs de l’événement.
Nous remercions aussi vivement M. Patrick Poirier, directeur général des Presses de l’Université de Montréal, qui a poursuivi l’initiative de M. Antoine Del Busso en créant la collection «Humanités à venir», permettant ainsi de garder une trace, une archive vivante de ce cycle de grandes conférences.


AVANT-PROPOS
Michael Naas est professeur de philosophie à l’Université DePaul, à Chicago, où il enseigne depuis 1990. Il a été le directeur du Département de philosophie de 2010 à 2016 – Département reconnu comme l’un des meilleurs aux États-Unis pour l’enseignement de ce que l’on nomme, de l’autre côté de la frontière, la «philosophie continentale».
Avant d’être nommé professeur à l’Université DePaul, Michael Naas avait soutenu sa thèse de doctorat, sous la direction du professeur Hugh J. Silverman, à la State University of New York de Stony Brook. Le titre de sa thèse, Turning: From Persuasion to Philosophy 3 , publiée en 1995, est déjà révélateur des intérêts qui resteront les siens (j’ai en mémoire une très belle étude consacrée à Derrida intitulée «Un philosophe à son tour 4 », où le mot «tour» était aussi entendu comme celui du potier). Michael Naas a également obtenu en 1987 un Diplôme d’études approfondies ( DEA ) à l’Université de Paris I–Sorbonne (sa thèse portait sur «Le ton de la critique chez Maurice Blanchot») et il suivait dès ce moment les séminaires de Jacques Derrida.
Spécialiste de philosophie grecque, grand lecteur de Platon comme en témoigne son livre le plus récent, Plato and the Invention of Life 5 , Michael Naas est l’auteur de plus de cent études et chapitres de livres portant sur des penseurs contemporains tels Jean-François Lyotard, Emmanuel Levinas, Jean-Luc Nancy, Hélène Cixous, Gilles Deleuze, Michel Foucault, et surtout, il est l’un des lecteurs les plus respectés et influents de l’œuvre de Jacques Derrida à qui il a consacré, outre sa thèse déjà mentionnée, quatre livres: The End of the World and Other Teachable Moments: Jacques Derrida’s Final Seminar 6 , Miracle and Machine: Jacques Derrida and the Two Sources of Religion, Science, and the Media 7 , Derrida From Now On 8 et Taking on the Tradition: Jacques Derrida and the Legacies of Deconstruction 9 , ouvrage qui lui a valu le prix du Choice Outstanding Academic Title en 2003. Il a aussi coédité en 2001, avec Pascale-Anne Brault, Jacques Derrida: The Work of Mourning 10 (The University of Chicago Press), ouvrage qu’ils ont traduit et présenté en français, dans une édition augmentée, et qui a été publié sous le titre Chaque fois unique, la fin du monde en 2003. Michael Naas est également le coéditeur de l’ Oxford Literary Review où il a été responsable de trois numéros, dont « A Decade after Derrida» (2014) et « The Truth in Photography» (2010), qui a été repris en livre 11 .
Quiconque a lu un essai de Michael Naas sait à quel point ses intuitions sont toujours pertinentes et lumineuses, d’une grande justesse au double sens de ce terme (je garde une vibrante impression de chacune de ses études remarquables, notamment ses deux « Flicker 12 » portant respectivement sur la photographie et le cinéma dans l’œuvre de Cixous). Michael Naas est non seulement un lecteur exceptionnellement doué mais également un enseignant hors pair et l’un des plus éminents traducteurs de l’œuvre de Derrida puisque, avec l’aide de Pascale-Anne Brault, il a traduit huit ouvrages: L’Autre Cap ( The Other Heading , 1992), Mémoires d’aveugle ( Memoirs of the Blind , 1993), Résistances – de la psychanalyse ( Resistances of Psychoanalysis , 1998), Adieu – À Emmanuel Lévinas ( Adieu: To Emmanuel Levinas , 1999), Voyous ( Rogues , 2005), Apprendre à vivre enfin ( Learning to Live Finally , 2007), Demeure, Athènes ( Athens, Still Remains , 2010) et Pour Strasbourg ( For Strasbourg: Conversations of Friendship and Philosophy , 2014) – et il est en train de traduire, toujours avec Pascale-Anne Brault, La vie la mort. Séminaire (1975-1976) ( Life Death , qui paraîtra en 2020). Ces traductions excellent à rendre toute la profondeur et l’invention de l’écriture de Derrida, Lyotard et Nancy, défi de taille posé par tous ces penseurs qui accordent, on le sait, une attention inégalée aux ressources de la langue française; il m’est ainsi arrivé à plusieurs reprises de consulter leurs traductions et leurs présentations toujours éclairantes pour voir comment Michael Naas et Pascale-Anne Brault avaient traité tel ou tel point de langue épineux et avoir une meilleure intelligence de l’original en français. Michael Naas fait partie depuis 2008 du Derrida Seminars Translation Project qui tient chaque été un séminaire à l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine ( IMEC ) et réunit les professeur·e·s américain·e·s responsables de la traduction des séminaires donnés par Derrida à l’École des hautes études en sciences sociales (

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