Sur un air de bourrée
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1 Sur un air de bourrée… 2 Sur un air de bourrée… Sommaire Dédicace et remerciements A propos de l’auteur Motivation Souvenirs d’enfance L’appel du Pays : Bourse Zellidja Introduction à l’Auvergne et aux vieux métiers Chapitre I : Les papetiers d’Ambert Chapitre II : Les couteliers de Thiers Chapitre III : Les dentellières du Puy Chapitre IV : D’autres vieux métiers - Les chapelières - Les sabotiers - Les passementiers Conclusion Références Bibliographie Webographie Annexes L’auvergne : Ses eaux et ses volcans L'empire arverne et la conquête romaine Quelques traits de l’histoire de l’Auvergne Les petites industries rurales La soupe aux choux, mets national des Auvergnats La bourrée Les histoires à la veillée Histoire de la Fourme d'Ambert La vie et l’œuvre d’Henri Pourrat . 3 Sur un air de bourrée… Dédicace et remerciements A ma famille, à mes amis et à tous mes lecteurs pour leur donner envie faire vivre la mémoire de nos parents et de chercher à la transmettre. C’est « Sur un air de bourrée … » que je vous invite à ce voyage au cœur de l’Auvergne, entre Forez et Livradois, à la recherche des métiers qui ont fait la prospérité de cette région.

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Publié le 22 avril 2014
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Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

1 Surun air de bourrée…
2 Surun air de bourrée… SommaireDédicace et remerciementsA propos de l’auteurMotivationSouvenirs d’enfanceL’appel du Pays: Bourse ZellidjaIntroductionà l’Auvergne et aux vieux métiersChapitre I:Les papetiers d’AmbertChapitre II:Les couteliers de ThiersChapitre III:Les dentellières du PuyChapitre IV: D’autres vieux métiersLes chapelièresLes sabotiersLes passementiersConclusionRéférencesBibliographieWebographieAnnexesL’auvergne: Ses eaux et ses volcansL'empire arverne et la conquête romaineQuelques traits del’histoire de l’AuvergneLes petites industries ruralesLa soupe aux choux, mets national des AuvergnatsLa bourrée Les histoires à la veilléeHistoire de la Fourme d'AmbertLa vie et l’œuvre d’HenriPourrat .
3 Surun air de bourrée… Dédicace et remerciements A ma famille, à mes amis et à tous mes lecteurs pour leur donner envie faire vivre la mémoire de nos parents et de chercher à la transmettre. C’est «Sur un air de bourrée» que je vous invite à cevoyage au cœur de l’Auvergne, entre Forez et Livradois, à la recherche des métiers qui ont fait la prospérité de cette région. Merci à la fondation desbourses Zellidja de m’avoir redonné, 50 ans aprèsvoyage le d’étude qu’elle m’avait permis de réaliser, le goûtet l’envie de partager par cet écrit la vie simple et rude de mes aïeux, de vanter leur savoirfaireet de communiquer leur joie de vivre.
Pour vous mettre en situation, je vous invite à écouter et a voir la «La bourrée en Auvergne »interprétée par Lou Belladaires.
Vive l’Auvergne !
Cliquezsur l’image, ouvrez le lien hypertexte écoutez et dansez la bourrée !
4 Surun air de bourrée… A propos de l’auteurMotivation Le moi est haïssable disait Pascal, mais pour introduire le sujet, il me faut dévoiler un peu de moi, de mon authenticitéauvergnate et révéler au lecteur le pourquoi de ce livre électronique consacré aux vieux métiers en Auvergne ! Je m’appelleDany Léo Griffon et je suis auvergnat ! Je suis né le 11 Novembre 1945 à 1 Echandelys (63142). Située en Livradois, cette commune dudépartement du Puy de Dôme 2 relève de la sous préfectured’Ambert et.du canton des « monts du Livradois » Mon père Jean Griffon, né à Prompsat, à coté de Riom, le 3 février 1921 et ma mère Marie Antoinette Thiodas, née à Fournols le 8 juin 1921étaient eux aussid’authentiques auvergnats. Ils en étaient très fiers etm’onttransmis leur passion pour l’histoire des gens de notre «pays». L’auvergne, qu’ils ont quittée pourraisons professionnelles d’abord pour Lyon, puis pour Metz en Lorraine et enfin pour Strasbourg en Alsace, restera à jamais leur région de référence. Ils y avaient leurs racines. Ils y puisaient leur énergie. Ils y reposent aujourd’hui en paix,tous les deux, à Riom. C’est cettemême passion qui mepousse aujourd’huià réaliser ce livre électronique. Il est d’abord le fruit de l’étude que j’ai réalisée en 1964 dans le cadre d’une bourse Zellidjasur les vieux métiers en Auvergne etdont je reparlerai. Mais s’il me sert de support pourmettre en valeur quelques vieux métiers auvergnats et quelques valeurs anciennes, il me permet aussi de transmettre à mes enfants, sous une forme de lecture moderne, quelques souvenirs de ma propre enfance, quelques repères biographiques et quelques traits de l’histoire familiale. Cet 3 ensemble leur donnera,je l’espère,l’enviede prendre un peu de recul sur la vie. Pour ma part, cet exercice d’écriture,m’offre l’opportunité d’insister sur l’importance qu’il faut donner auxchoses du passé! Sans prétention littéraire, cet écrit me donne l’occasion de donnerdu relief à mes convictions profondes sur la valeur du travail. Je pense quel’activité professionnelle constitue une source importante du sensque l’on accordeà la vie.Avoir un métier, c’est conduire une activité productive, intéressante qui apporte quelque chose, une activité qui fait plaisir, qui permet de se sentir utile, de développer son potentiel. Inversement,un travail qui n’a pas de sens, qui est fait sans intérêt, sans correspondre à un besoin réel et qui ne se partage pas, ne porte aucune valeur transmissible. De ce point de vue, 1 La préfecture duPuydeDôme est ClermontFerrand. Les sous préfectures sontAmbert, Issoire, Riom et Thiers. 2 Rattachée jusqu’à présent au canton de SaintGermain l’Herm, la commune d’Echandelys fait partie à présent du canton n° 22 qui porte le nom « Les Monts du Livradois ». Depuis le 25 février 2014, ce nouveau découpage cantonal comprend désormais les communes suivantes : AixlaFayette, Aubussond'Auvergne, Augerolles, Auzelles, Bertignat, Brousse, Le Brugeron, Ceilloux, ChambonsurDolore, La ChapelleAgnon, CondatlèsMontboissier, Courpière, Cunlhat, Domaize, Echandelys, FayetRonaye, Fournols, Grandval, Marat, Le Monestier, NérondesurDore, Olmet, Olliergues, La Renaudie, SaintAmantRocheSavine, SaintBonnetle Bourg, SaintBonnetleChastel, SaintEloylaGlacière, SaintFlour, SaintGermainl'Herm, SaintGervaissous Meymont, SaintPierrelaBourlhonne, SainteCatherine, Sauviat, Sermentizon, TourssurMeymont, Vertolaye, VolloreVille. Le bureau centralisateur de ce canton est celui de la commune de Courpière. 3 « Mais le père fut sage, de leur montrer, avant sa mort que le travail est un trésor » ( Poème: le laboureur et ses enfants de Jean de La Fontaine)
5 Surun air de bourrée… l’artisan estvrai créateur de valeurs à partager. Il façonne de ses mains quelque chose et un offre par ses œuvres une partie de luimême. Cet écrit leur rend hommage ! Je ne suis pas artisan, maisma vie professionnelle m’a aussi appri!s à partagerJ’ai partagé du savoir,j’ai cherchéà le transmettre, à le valoriser,puis à en évaluer l’impactpour participer, dans un esprit de coopération internationale, au développement des pays les plus pauvres.J’ai toujours pensé que l’importantdans les différentes activitésque j’ai menées, était de les ancrer sur la connaissance et la reconnaissance des savoirfaire traditionnels. Au sud comme au nord, ceux sont ces « savoirfaire » qui ont permis aux populations locales de vivre et d’assurer leur propre développement. Les transferts de technologies, par mimétisme de ce qui se faisait ailleurs, sans effort d’appropriation locale, ont été trop souvent des échecs au développement durable.J’ai consacré plus de quarante ans de ma vie à cette cause! Maintenant que je suis à la retraite, cet écritqui met à l’honneur le savoir traditionnel des hommes et des femmes de ma région natale est peutêtre bien finalement une sorte de psychothérapie àma propre inactivité productive ! Quoi qu’il en soit,ilm’apporte en tous cas le plaisir de partager mon attachement à l’auvergne et àmes racines. Souvenirs d’enfanceL'être éprouve la nécessité de rechercher en luimême sa propre vérité disait Jean Jacques Rousseau ! Aussi, cherchant une façon de marquer mon authenticité Auvergnate, j’ai estimé que la plus révélatrice qui soit consistait à évoquermes souvenirs d’enfance.L’enfance est en effet un moment formateur et les éléments de cette époque qui sont restés gravés dans ma mémoire constituent, je crois, le refuge authentique de mon identité profonde. 4 « LaMaillerie », mon lieu de naissance est un lieudit de la commune d’Echandelys. C’est le premier hameau,en descendant du bourg par la maison d’écoleavant de remonter sur Coudeyras, l’Ospeu, puis l’Osdat etrejoindre la route d’Aix la Fayette. Isolée, entre les bois de la Bessière et ceux du Marquis des Roy, en bordure de ruisseau, avec un bief, une écluse et deux cacades. C’était une ancienne féculerie de pommes de terre. Mes grandsparents maternelss’y sont installés juste après leur mariage à Fournols, en 1920. Tous les ans mes parents nous y conduisaient mon frère et moi pour y passer nos « grandes vacances» et c’estque j’aiappris, le soir à la veillée, à aimer mon pays.
4 Voir la source sur:Dictionnaire étymologique de la langue françoise contenant les mots du Dictionnaire de l'Académie Françoise, avec les principaux termes d'arts, de sciences et de métiers. 1829. volume 2 page 48 (Livre numérique Google) accessible via le lien:http://books.google.fr/books?id=ff4sAAAAYAAJ&hl=fr&source=gbs_navlinks_s
6 Surun air de bourrée…
Echandelys et ses hameaux
La Maillerie
Il n’est pas interdit de penser qu’avant d’être une féculerie la Maillerie puisse avoir été le lieu ou fonctionnaient les « maillets » en boispour broyer au pilon mécanique les vieux chiffons etfabriquer la pâte à papier, comme dans les anciennes papeteries de la région d’Ambert.
La Maillerie, ancienne féculerie5
A l’appui de cette hypothèse, le dictionnaire étymologique de la langue françoise, réalisé en 1829 par Jean Baptiste Bonaventure De Roquefort et JeanJacques Champollion Figeac, donneà Mailleriela définition suivante : « Moulin pour battre le chanvre ». A partir 5 Voir la source de cette photo ancienne de la maillerie sur :http://www.cpara ma.com/forum/news/fo rum/63-puy-de-dom e-f70/http://www.cpara ma.com/forum/echandelys-t12719.html#p467 85
7 Surun air de bourrée… de cette définition, l’idée m’est venue qu’un approvisionnement des moulins papetiers d’Ambert avec du chanvre préparé à la Maillerie pourrait être une origine vraisemblable de mon lieu de naissance. Il serait alors particulièrement troublant de suggérer que mon intérêt pour la papèterie ambertoise soit liée à cette ancienne vocation du lieu qui m’a vu naître! Comme on sait par ailleurs que les anciennes cultures de chanvre ont souvent été remplacées en auvergne par celles de la pomme de terre….alors l’évolution du moulin à chanvre dela Maillerie en féculerie est tout à fait plausible ! Le ruisseau de la mailleriequi passe juste à coté de la maison d’habitation de mes grands parents avait été aménagé, en amont, pour alimenter par un bief et une écluse une turbine hydraulique, utilisée pour la féculerie jusque dans les années 1940 et peutêtre avant cet usage, pour « battre le chanvre ». Ce ruisseau et cette écluse étaient sources de dangers pour les enfants. Ma grandmère pour nous en éloigner,lorsqu’elle n’était pas à côté de nous, nous racontait l’histoire de la mère râteau qui attrapait les enfants qui s’approchaient trop près de la berge. Cettehistoire nouseffrayait… et nous promettions d’être sages et prudents. Pour rendre cette histoire plus crédible, notre grandmère avait personnifiée la mère râteau ! Une petite vieille, toute de noir vêtue, avec un cabas énorme. Elle passait une fois par semaine par la maillerie pour aller chercher son pain au bourg. Elle saluait mes grandsparents de la tête, mais ne disait pas un mot !Lorsque nous l’apercevions, nous courrions bien vite nous réfugier à la maison. Mais un jour,alors que j’étais seul sur le bord du ruisseau, je la vis tout à coup sur le pont à coté du lavoir. Pris en flagrant délit de désobéissance aux consignes familiales et sans doute pour m’attirer les bonnes grâces de cette «croquemitaine », décidé àlui montrer combien j’étais poli, je lui criais bien fort: «Bonjour Mère râteau! ».Elles’arrêta net,me jeta un regard glacial en haussant les épaules.J’étais tétanisé. J’avais peur qu’elle ne m’attrape.Ma grand mère qui avait vu la scène de loins’approcha d’elle, lui dit quelques mots inaudibles pour moi et la vieille repris sa route. Quel soulagement ! Peu de personnes passaient par la maillerie! Il y avait bien la mémée Courtine de l’Osdat qui apportait une fois par semaine sa motte de beurrefrais ! Mais le plus régulier était le facteur. J’ai le souvenirdu vieux facteur Monsieur Fontbonne et del’escalequ’il faisait à la maillerie pour reprendre des forces avant de poursuivre sa tournée à pieds. Plus tard, son remplaçant Marcel Parrot passait lui aussi tous les jours par la Maillerie, mais il était motorisé. En semaine, tous les jours ouvrables,vers le milieu de l’après midi, nous montions au bourg d’Echandelysle « par»petit chemin. Qu’il était raide ce sentier! Mais il évitait de faire le grand tour par la route. Nous allions voir notre «pépé Léo» dans son atelier de menuiserie. Nouslui apportions son gouter avec quelques biscuits et une bouteille thermos de laitchaud. Mon grand père souffrait en effet d’un ulcère à l’estomac qui ne lui permettait pas beaucoup d’écarts de nourriture. Le lait était undes rares aliments qu’il digérait sans trop de problème. Au moindre écart, il vomissait puis calmait ses douleurs gastriques avec des emplâtres de Calmagna.Ce n’est qu’en 1958, à près de soixante cinq ans,qu’il acceptera de se faire opérer de cet ulcère. Il connaitra alors enfin le plaisir de manger sans vomissement. Dans son atelier, au milieu des copeaux, il aimait nous montrer ses outils et ses machines à travailler le bois. Elles étaient alimentées par un énorme moteur électrique dont le bruit était assourdissant. Nous étions impressionnés par son habilité à faire sauter les courroiesd’une machine à l’autre pour faire tourner alternativement la grande scie à rubans
8 Surun air de bourrée… ou la raboteuse.Lorsqu’il travaillaità la scie,nous n’avions pas le droit d’approcher de trop prés. Mais nous l’aidions parfois à pousser les planches sur la dégauchisseuseetnous étions très vite, tout comme lui, recouverts de sciure de bois. Nous aimions cette odeur particulière ! Lorsqu’il affûtait sesciseaux à bois ou d’autres outils tranchant pour réaliser ses travaux d’ébéniste, ilnous laissait faire tourner la grande meule à eau. Il fallait lancer la meule à la main, puis alimenterson mouvement de rotation sans à coup, à vitesse constante grâce à un système de vilebrequin que l’on actionnait au pied. Là encore nous étions fiers de l’aide que nous pensions lui apporter !
Echandelys Vue aérienne du bourg
L’Eglise d’Echandelys et la croix de la mission
9 Surun air de bourrée… La montée au bourg était aussi l’occasion d’accompagner ma grandmère pour dire bonjour aux gens du village. Nous passions dire bonjour à Madame Besset, la femme du docteur, celui qui avait fait accoucher ma mère. Nous allions ensuite saluer la « mère Viallis » qui tenait café et épicerie. Nous allions aussi à la mercerie chez Simone Longechal puis chez Madame Cartier l’épicièrequi adorait ma grandmère et lui faisait toujours une petite ristourne pour ses achats. Lorsque nous allions chez Dissard, le boucher, pendant que la mémée Nelly s’entretenait avec son épouseLily, nous allions voir le commis Alexis à l’abattoir.Nous étions impressionnés par sa force pour jeter sur son épaule les énormes pièces de viande, puis par son habileté à les découper en quartiers avant de les amener dans le magasin et à les « tailler » à la demande des clients. Enfin, avant de redescendre à la Maillerie, nous nous arrêtions chez Joseph Bournerie le boulanger. Toujours occupé au fournil ou au pétrin, il montrait tout juste son nez enfariné pour dire un petit bonjour. C’est sa femme qui tenait le commerce. Elle avait souvent une petite sucrerie à nous donner. Que de bons et beaux souvenirs d’enfance!
6 Echandelys est aussi un des fiefs de la famille des Roys, issue de la vieille noblesse du ème Limousin. Au 16siècle elle y a érigé un château. Il appartient toujours aux descendants de cette famille. Les Marquisd’Echandelys, depuis leur installation dans le bourg ont eu un rôle important pour les aménagements de la commune. Leurs descendants viennent toujours régulièrement passer quelques semaines par an dans cette demeure ancestrale.
Nousn’allions pas au châteauproprement dit, mais juste à coté, dans l’enceintepour voir la famille de Monsieur Beaubreuil, le régisseur qui entretenait le parc et gardait le château à longueur d’année. Illogeait sur place, dans une petite maison accolée aux murs d’enceinteet recouverte d’une magnifique vigne vierge.
6 La famille des Roys est connued’abord dans le Velay, elledepuis le Xème siècle. Etabliearrive en Livradois au débutdu XVIème siècle. Valentin Roys, écuyer,épouse Marie de Bourdelles en 1502 et devient seigneur des Bordes etd’Echandelys.Six générations plus tard, François des Roys, né à Echandelys le 23 Avril 1695 devint Seigneur d’Echandelysle 23 Juin 1726. Mais c’est son frère Claude des Roys, né le 20 octobre 1696 à Echandelys qui assura la descendance de la famille. Son petit fils ClaudeEtienneAnnet des Roys, comte des Roys, né et baptisé à Echandelys le 13 septembre 1754, a été page de la petite écurie du Roi Louis XV, puis premier page attaché au service du Roi Louis XVI. Il deviendra ensuite capitaine de cavalerie, baron des Enclos, seigneur d’Echandelys et de Saint Cyr)et en 1789 il sera nommé député de la noblesse du Limousin à l’Assemblée Constituante.Le denier membre de la famille des Roys à être né à Echandelys, le 23 décembre 1905 estJean Etienne ErnestLouis des Roys. Marquis des Roys, il est conseiller municipal d’Echandelys. Il décède en 1943. Son frère François Jean Marie Roger des Roys d’Eschandelys (19031970), né à Paris, ne vient à Echandelys que de façon épisodique. Il épouse Marie Yolande Elisabeth Laurence Amélie Odette Noémie Jeanne de POLIGNAC (1903 1991), une fille du Duc Armand Henri Jules Marie de Polignac (1872 1961). Voir également la généalogie sur geneanet : http://gw.geneanet.org/mercastel?lang=fr;p=francois+jean+marie+roger;n=des+roys+d+eschandelys
10 Surun air de bourrée…
Echandelys carte postale du XXe siècle avec au premier plan à droite le château de la famille des Roys. On peut voir la tour du château initial intégrée dans les constructions ultérieures
En descendant des deux frères,vue de la commune d’Echandelys-63142
Mon grandpère Léo Alphonse Jean Thiodas,était originaire d’Echandelys. Il y est né le 29 octobre 1891. Fils d’AntoineThiodas et de Françoise Ravaud, il était menuisierébéniste.
Léo Thiodas, mon grand-père maternel
11 Surun air de bourrée… Voici l’enregistrement de sa naissancele 29 octobre 1891 sur le registre d’Etat civil de la commune d’Echandelys
Extrait du registre des naissances de Léo Thiodas
Léo Thiodas, était de la classe onze. A l’âge de vingt ans, comme tous les citoyensde son époque, il passe devant un conseil de révision qui le reconnaît bon pour le service militaire. Il est appelé en activité le 10 octobre 1912. La loi de 1905 avait ramené à 2 ans la durée du service militaire, mais courant 2013, la durée du service est reportée à 3 ans en prévision du conflitqui risquait d’éclater à tout moment. ère La 1guerre mondiale commence en effet justeavant la fin du service légal de mon grandpère. Il est donc un des premiers soldats à vivre la mobilisation générale qui va porter l’armée de 800.000 à plus de 3500000hommes. Comme en atteste son registre matricule N°1629,c’estle 2 Aout 1914qu’il estmobilisé ème ème pour la campagne d’Allemagne. Affecté dans la 13division d’infanterie, il rejoint le 58 régiment d’artillerie de campagne. Il estd’abordenvoyé dansles Vosges puis participe aux 7 batailles de la Marne et de Verdun. Artilleur courageux, il « servait » le canon . Il était donc plus souvent sur la crête dufront qu’à l’arrière front.
7 Il fut donc « servant » dufameux canon de 75 mm, surnommé le « canon roi ».
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