Partition complète, Démophon, Vogel, Johann Christoph
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Description

Découvrez la partition de Démophon partition complète, opéras, par Vogel, Johann Christoph. Cette partition de musique classique écrite pour les instruments tels que:
  • voix
  • orchestre

La partition comprend différents mouvements: 3 Acts et est classifiée dans les genres pour flûte, violon, violoncelle, piano (arr), pour voix avec orchestre, partitions pour flûte, partitions pour violoncelle, opéras, partitions pour voix, pour voix, orchestre, partitions pour orchestre, pour 4 musiciens, pour clavier (arr), partitions pour violon, partitions pour piano, Stage travaux, langue française, pour 2 violons, violoncelle, piano (arr)
Retrouvez encore d'autres musique pour voix, orchestre sur YouScribe, dans la catégorie Partitions de musique classique.
Date composition: 1788-9
Rédacteur: Josef Wagner
Edition: Vienna: Edition Parnassus Harmonious (Heinz Anderle), 1999
Libbretiste: Desriaux, after Metastasio

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 89
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale
Langue Français

Extrait

Lumière et Liberté
Musique des Lumières et de la Révolution

Johann Christoph Vogel
(1758 - 1788)

Ouverture de
«DÉMOPHON»

version originale (1788)
partition d’aprés les parties gravées conservées à la
Landesbibliothek Mecklenburg-Vorpommern, Schwerin
Sig. MUS 5578
pour deux flûtes, deux hautbois, deux clarinettes, deux bassons,
deux cors, deux trompettes, trois trombones, timbales,
deux violons, alto et basse

Édition dediée à
Sir John Eliot Gardiner
fondateur et chef de l’Orchestre Révolutionnaire et Romantique

Présentation:
Josef Wagner

à Vienne chez Heinz Anderle
MCMXCIX
fichier PDF pour la distribution gratuite - vente interdite

Aux Auteurs du Journal (de Paris, No. 184 du 2e Juillet
1788).

Messieurs,
L'usage où vous êtes de jeter quelques fleurs sur le
tombeau des gens à talents me fait espérer que vous ne refuserez
pas de rendre cet hommage à la mémoire de M. Vogel, qu'une
fièvre maligne a enlevé Samedi 28 du mois dernier, à l'âge de
32 ans.
Chrystophe Vogel était né à Nuremberg; le goût de la
musique se manifesta en lui de très bonne heure; il étudia cet Art
en Allemagne sur les ouvrages des célèbres Hasse & Graun.
Arrivé en France, il y a 10 ou 12 ans, son génie s'enflamma
en entendant les chefs-d’oeuvre de l'immortel Ch(evalier)
Gluck. Il se promit alors de le prendre pour modèle. Peu
favorisé de la fortune, il fit longtemps de la musique pour
subsister; & ce ne fut qu'en 1786 qu'il bazarda de donner au Public
la Toison d'or. Cet Opéra péchait par le plan & par un peu de
monotonie dans les situations, cependant on rendit justice à
Vogel, & l'on vit en lui l'espérance de la Scène lyrique dans un
temps où elle faisait les pertes les plus affligeantes. Vogel,
plein de respect pour les Ouvrages de M. Gluck, qu'il appelait
son rudiment, crut lui devoir l'hommage de son premier
Opéra. Vous avez imprimé la réponse de ce grand homme le 3
octobre dernier; il s’exprimait ainsi sur cet Ouvrage . . .
«C'est le talent dramatique qui brille sur les autres qualités
et c'est de celui-ci que je vous félicite de tout mon cour. C'est
un talent d'autant plus rare que vous le tenez, non pas de la
pratique, mais de la nature.» On vient de remettre la Toison
d'or, on en a corrigé le plan; Vogel, docile aux conseils, a fait
de retranchements; il n'a pu jouir que pendant deux
représentations du succès de son Ouvrage, qui probablement restera
au Théâtre. Il laisse en mourant l'Opéra de Demophon
achevé. Onen connaît déjà plusieurs morceaux. L'ouverture qu'on
a exécutée deux fois au Concert olympique est déjà regardée
comme un chef-d’oeuvre; cet Opéra est dans un tout autre
genre que la Toison d'or, il prouvera que Vogel savait plier
son talent au caractère de son sujet, qu'il connaissait les
convenances, & qu'il avoir fait beaucoup de progrès dans le
genre dramatique. Dénué de protection, incapable d'intrigue.
Vogel ne dut son succès qu'à lui-même. Il meurt très pauvre,
regrette de ses amis. Il a porté toute sa vie la sensibilité au
plus degré, & je ne puis mieux finir cette Lettre que par un
trait qui fait le plus grand honneur à sa mémoire. Malgré son
état de détresse, il partageait tout ce qu'il avait avec un
Musicien à qui ses infirmités avaient ôté les moyens de
subsister.
J'ai l'honneur d'être, etc.
Un Abonné.

An die Autoren des Journal (de Paris, Nr. 184 vom
2. Juli 1788)

Messieurs,
der Brauch, in dem Sie Menschen von Talent manche
Blumen auf das Grab streuen, läßt mich hoffen, daß Sie es nicht
ablehnen, diese Würdigung zur Erinnerung an M. Vogel
mitzuteilen, den ein bösartiges Fieber am Samstag, dem 28. des
letzten Monats, im Alter von 32 Jahren hinweggerafft hat.
Christoph Vogel wurde in Nürnberg geboren, der
musikalische Geschmack zeigte sich in ihm in einer sehr glücklichen
Stunde; er studierte diese Kunst in Deutsch-land anhand der
Werke der berühmten Hasse und Graun.
Als er vor etwa 10 - 12 Jahren in Frankreich angekommen
war, entflammte sein Genie beim Anhören der Hauptwerke
des unsterblichen Ritters Gluck. Er nahm sich daher vor,
diesen als Vorbild zu nehmen. Vom Glück wenig begünstigt,
komponierte er lange Zeit gerade für sein Auskommen, und
erst 1786 machte er die öffentliche Aufführung des „Toison
d'Or“ (das Goldene Vlies) zu Geld. Diese Oper litt unter der
Anlage und ein wenig unter der Eintönigkeit in den
Umständen, dennoch ließ man Vogel Gerechtigkeit widerfahren, und
man sah in ihm die Hoffnung des lyrischen Fachs in einer
Zeit, als diesem die schmerzlichsten Verluste widerfuhren.
Vogel, voll Respekt gegenüber den Werken von M. Gluck, den
er als sein Fundament bezeichnete, glaubte diesem die
Widmung seiner ersten Oper schuldig zu sein. Sie haben die
Antwort dieses großen Mannes letzten dritten Oktober
abgedruckt; er drückte sich so über dieses Werk aus: „es ist das
dramatische Talent, das über den anderen Qualitäten strahlt
und deshalb beglückwünsche ich Sie von ganzem Herzen. Es
ist ein um so selteneres Talent, das Sie besitzen, nicht durch
die Erfahrung, sondern durch die Natur.“ Man kam zum
Entschluß, das goldene Vlies wieder aufzunehmen, und
korrigierte darin den Ablauf; Vogel, den Ratschlägengegenüber
aufgeschlossen, nahm Änderungen vor. Er konnte aber nur
zwei erfolgreiche Vorstellungen seines Werks genießen, das
möglicherweise am Theater geblieben wäre. Im Nachlaß
hinterließ er die vollendete Oper Demophon. Mehrere Stücke
sind daraus schon bekannt. Die Ouvertüre wurde schon zwei
Mal im Konzert aufgeführt und wird schon als Hauptwerk
angesehen. Diese Oper ist in einer ganz anderen Art als das
goldene Vlies, sie wird beweisen, daß Vogel sein Talent dem
Charakter seines Stoffes anpassen konnte, daß er die
Anforderungen kannte, und daß er im dramatischen Fach großen
Fortschritt gemacht hatte. Der Protektion abgeneigt und zur
Intrige unfähig, schuldete er seinen Erfolg nur sich selbst. Er
starb sehr arm, von seinen Freunden bedauert. Er behielt
sein ganzes Leben das Mitgefühl in höchstem Grad, und ich
kann diesen Brief nicht besser schließen als mit einem
Charakterzug, der seinem Andenken größte Ehre macht. Trotz
seines Zustandes des Elends teilte er alles, was er hatte, mit
einem Musiker, dem seine Krankheit die Mittel zum Unterhalt
genommen hatte.
Mit vorzüglicher usw.
ein Abonnent.

© 1999 by Edition Parnassus Harmonicus, Vienna, Austria: for free distribution only - not for sale! Feel free to visit our internet page: http://members.klosterneuburg.net/handerle/welcome.html

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