N°12 de Hassane Maguedsurinfodabidjan_net
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PERIL IMMINENT : AFRIQUE, LA COTE D’IVOIRE TE PARLE !February 2, 2012 07:30 Comments (0)Getty Images“Mes enfants s’appelaient Coulibaly, Koné, Soro, Mamadou et Ibrahim. Un jour, des hommes sontvenus leur dire qu’ils veulent aller à Abidjan, chasser Laurent GBAGBO et installer les fils du Nordpour gérer la Côte d’Ivoire. Ils ont dit que ADO et les blancs allaient leur donner des fusils et qu’enquelques heures, ils attraperaient GBAGBO et que ce sera notre tour de gérer la Côte d’Ivoire etdévelopper le Nord plus que les autres régions.On a pensé que c’était pour notre bien. On a donc donné notre bénédiction à nos enfants. Et ils sontpartis. Ibrahim est le seul rescapé. Mais il est devenu fou. C’est lui qui est assis là-bas sous l’arbre.Ses quatre grands frères ont tous été tués au combat, sous ses yeux. Les militaires de GBAGBOétaient les plus forts ; les enfants ne le savaient pas. Ibrahim est devenu fou. Je n’ai plus d’enfant. Jesuis vieux et seul. Ma femme est morte de tristesse quand elle a appris ce qui est advenu de sesenfants. Notre région est détruite. Tous les bras valides sont devenus des tueurs d’hommes.Aujourd’hui, on ne peut plus sortir ou voyager la nuit. Dans le seul mois de novembre, 8 cars enpartance pour le Burkina Faso on été attaqués à 50 mètres du village. Plusieurs Burkinabés revenantde la basse côte ont été tués. Ce sont nos enfants qui les ont tués. Ils sont revenus d’Abidjan avectous leurs fusils de guerre. Ils sont fâchés.

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Publié le 09 février 2012
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PERIL IMMINENT : AFRIQUE, LA COTE D’IVOIRE TE PARLE ! February 2, 2012 07:30 Comments (0) Getty Images “Mes enfants s’appelaient Coulibaly, Koné, Soro, Mamadou et Ibrahim. Un jour, des hommes sont venus leur dire qu’ils veulent aller à Abidjan, chasser Laurent GBAGBO et installer les fils du Nord pour gérer la Côte d’Ivoire. Ils ont dit que ADO et les blancs allaient leur donner des fusils et qu’en quelques heures, ils attraperaient GBAGBO et que ce sera notre tour de gérer la Côte d’Ivoire et développer le Nord plus que les autres régions. On a pensé que c’était pour notre bien. On a donc donné notre bénédiction à nos enfants. Et ils sont partis. Ibrahim est le seul rescapé. Mais il est devenu fou. C’est lui qui est assis là-bas sous l’arbre. Ses quatre grands frères ont tous été tués au combat, sous ses yeux. Les militaires de GBAGBO étaient les plus forts ; les enfants ne le savaient pas. Ibrahim est devenu fou. Je n’ai plus d’enfant. Je suis vieux et seul. Ma femme est morte de tristesse quand elle a appris ce qui est advenu de ses enfants. Notre région est détruite. Tous les bras valides sont devenus des tueurs d’hommes. Aujourd’hui, on ne peut plus sortir ou voyager la nuit. Dans le seul mois de novembre, 8 cars en partance pour le Burkina Faso on été attaqués à 50 mètres du village. Plusieurs Burkinabés revenant de la basse côte ont été tués. Ce sont nos enfants qui les ont tués. Ils sont revenus d’Abidjan avec tous leurs fusils de guerre. Ils sont fâchés. Ils disent que Ouattara, un Mossi comme ça les a blagués, leurs frères sont morts et il dit qu’il ne les connaît plus. Donc ils attaquent les cars, tirent sur les passagers et prennent tout. Mais le gouvernement ne parle pas de ces tueries… On est perdu mon fils. A cause de Ouattara les autres Ivoiriens nous regardent comme des tueurs. Il nous a mis dans problème, mon enfant… (Traduction du Sénoufo par le Combattant Berthé).” Pour des raisons évidentes de sécurité, nous taisons l’identité et le nom du village du vieil homme qui nous donne ce témoignage poignant. Afrique, la Côte d’Ivoire qui te parle est la Côte d’Ivoire du Nord. Les combattants de l’armée régulière ivoirienne n’y ont jamais mis les pieds depuis 2002. Cette zone est gérée jusqu’à ce jour par la rébellion armée de Ouattara rebaptisée FRCI. Toute la région est ravagée. Les jeunes qui sont rentrés de la guerre blessés, traumatisés ou socialement incontrôlables constituent l’essentiel du décor. Cette partie de la Côte d’Ivoire, région historiquement agricole, est devenue une région de bandits de grand chemin armés de lance-missiles, de roquettes, de fusils mitrailleurs et ils volent d’une façon très violente. C’est pourquoi Ouattara évite de vagabonder vers cette région. Il n’en est pas originaire. Personne ne t’y indiquera le village de Ouattara. Toutes les personnes âgées qui conservent leur bon sens le maudissent aujourd’hui. Il n’y a que quelques cadres et familles de cadres qui ont tiré leur épingle du jeu à l’issue des nominations ethniques qui trouvent que suivre Ouattara est un bon business. C’est donc ce triste décor, ce cri de désespoir que la Côte d’Ivoire voudrait te présenter, Afrique mon Afrique. Comme en Côte d’Ivoire, des vendeurs d’illusion sont à tes portes Afrique ! Ils ont la bouche mielleuse, la parole facile, le mensonge comme métier ; mais leur cœur est en pierre. Ce sont des aventuriers, des voleurs, des bandits se faisant passer pour des bonnes personnes. Cette espèce d’Africains, cette bande de menteurs, de vauriens, prêts à tout pour amasser des gains faciles et s’approprier ce qui n’est pas à eux, sont les perles rares que l’Occident recherche pour accomplir sa basse besogne en Afrique. Et ils sont nombreux, ces fils indignes, qui s’offrent à vil prix aux pilleurs de l’Afrique en piétinant nos valeurs anciennes et en divisant nos frères, nos tribus, nos régions en les montant les uns contre les autres. La Côte d’Ivoire est un cas d’école Afrique ! Regarde et suis de très près le réveil révolutionnaire qui est en cours en Côte d’Ivoire. Car bientôt, ton tour viendra, de faire face à l’ennemi commun au Cameroun, en Guinée Equatoriale, en RD Congo, etc. Si la Côte d’Ivoire te parle, c’est pour que tu sois avertie, que tu comprennes tous les enjeux et que tu engages l’action de résistance avec discernement. Les premières victimes de la manipulation et des divisions ethniques sont ceux qui servent d’instrument, de souris de laboratoire aux manipulateurs ! N’oublie jamais cette vérité ontologique, Afrique ! Que les enfants d’aucune de tes régions ne jouent le jeu de l’ennemi comme l’ont fait et continuent de le faire, certains fils du Nord de la Côte d’Ivoire. Parce qu’au-delà des biens mal acquis, du fruit du vol collectif, de la dépravation et de la destruction de l’avenir des jeunes, l’instrumentalisation politique conduit toujours à la déchéance sociale. C’est pourquoi je te préviens, Afrique ! A Très bientôt. Hassane Magued (lu 514 fois, 514 visites aujourd'hui) COTE D’IVOIRE : IL Y A PERIL EN LA DEMEURE ! Vendredi 03/02/2012 - la révolution permanente - Lu 416 fois Les familles fuient le quartier d'Abobo Ça plie bagage en désordre. Yopougon GESCO. Yopougon BAE. Abobo Samaké. Abobo N’Dotré. Abobo Gendarmerie. Adjamé CRS, … C’est le retour en catastrophe vers Bouaké, la capitale du pays Baoulé laissée aux mains des bandits venus du Nord. L’aventure aura donc tourné court ? Ne me le faites pas dire. Ça sent très, très mauvais pour les FRCI ! Je les avais déjà prévenus pourtant. Les FRCI inutiles et nuisibles aux intérêts français allaient être tous liquidés. Vous souvenez-vous ? La Chronique intitulée « les FRCI en danger immédiat ». Eh bien l’heure du grand nettoyage approche. Donc c’est le sauve qui peut général. Même Soro Guillaume n’a pas pu se prévaloir de son titre ridicule de premier bandit, que dis-je, de premier ministre ; les histoires de conseil de gouvernement, de gyrophares avec escortes ; il a mis tout ça de côté pour replier vers Bouaké en catastrophe. Et pourtant je lui ai déjà parlé : sa tête sera bel et bien brandie au Palais présidentiel dans une poubelle. Mais à l’époque, lui et ses partisans prenaient les révélations que nous faisions sur le sort qui allait leur être réservé, à partir d’informations de sources diplomatiques interceptées par nos hommes, pour des conneries d’un pro-GBAGBO frustré. Mais les conneries d’un "pro-GBAGBO frustré" sont en train de s’accomplir ligne par ligne. Alors messieurs, ne fuyez pas ! C’est maintenant qu’Abidjan va devenir doux ! Vous aimez faire tonner les coups de feu. Eh bien, vous allez avoir l’occasion de le faire minute par minute pendant 6 à 7 jours. Vous aimez donner la mort ? Eh bien l’occasion rêvée est là pour vous. Donc vous partez où ?! Abidjan va devenir très sucré bientôt ! Bref. La vie de bandit, d’opportuniste sanguinaire, de criminel n’est pas un métier d’avenir. Mais au moment où je vous le disais, vous me preniez pour un Camerounais, un Togolais, un Tunisien aigris contre les Blancs et vous autres leurs amis. Vous croyiez que vous étiez dans un business futuriste, tellement tous les signaux étaient au vert vif du côté de Sarkozy. Je suis même allé jusqu’à vous dire aussi que "Blanc n’a pas d’ami. Quand il a besoin de toi, il sait où trouver tes qualités et comment présenter tes défauts comme des valeurs sacrées. Mais le jour où tu ne lui serviras plus à grand-chose, le jour où son lien avec toi compromettrait ses intérêts, il te traitera comme s’il n’avait jamais croisé ton chemin". Mais vous vous en foutiez ! Eh bien, ce moment-là est arrivé ! Vous êtes devenus nuisibles aux intérêts français. Vous associer à l’image de la France pose de plus en plus problème. Donc votre sort est scellé depuis la visite de Ouattara qui se poursuit entre Paris et Ouagadougou. C’est pourquoi je persiste et signe à l’attention des guerriers de la Résistance : les murs de Jéricho sont tombés ! Sarkozy aurait donné l’ordre de tuer les chefs rebelles qui en savent trop et de capturer les moins sachants afin de les livrer à la CPI. Il espère que cela sera un signal fort au pro-GBAGBO et qu’ils accepteraient de former un gouvernement d’union nationale avec Ouattara. C’est pourquoi Ouattara défile entre Paris et Ouaga. Côté Paris, c’est pour négocier le nombre de barbouzes françaises devant conduire l’opération de liquidation des FRCI. Côté Ouaga, c’est pour couper la base arrière vieille de plus de 10 ans. C’est pourquoi il y a urgence ! L’alerte doit maintenant être donnée et elle est donnée. Les loups vont s’entredéchirer dans les heures ou jours qui viennent. Que chaque guerrier pose la main sur son sabre ! Quand les loups se battent entre eux, c’est qu’il y a péril en la demeure et quand il y a péril en la demeure, il faut rester éveillé et prêt à réagir comme un Bon Berger pour protéger les brebis dont nous avons la garde pour les générations à venir. Nous sommes les Bons Bergers ! Alors ne prend pas peur, Peuple de Côte d’Ivoire ! Le Jour de ta Libération est là ! Tous les signes sont réunis. Et enfin, un vent nouveau souffle pour la Côte d’Ivoire nouvelle ! Hassane Magued Source : la révolution permanente Article lu 480 fois LIBERATION DE LA COTE D’IVOIRE: LES CLES POUR EVITER UN BAIN DE SANG! February 7, 2012 09:00 Comments (27) Getty Images Attention, les signaux que nous avons reçus ne sont pas bons. C’est pourquoi la Révolution Permanente a décidé de consacrer la présente Chronique à une interpellation pour un recentrage stratégique de l’approche révolutionnaire. Tous les Ivoiriens épris de justice, amoureux de leur pays et soucieux de l’intérêt général aspirent à une libération totale de la Côte d’Ivoire du joug de l’impérialisme occidental. Même les rebelles comme Soro Guillaume et consorts se souviennent de l’idéal premier qu’enseignait la FESCI (Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire) originelle, je veux parler de la FESCI des Ahipeaud Martial et non de la FESCI des machettes et gourdin
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