Le Reporter N°324-325 du 15 Décembre 2021 au 14 Janvier 2022
20 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Le Reporter N°324-325 du 15 Décembre 2021 au 14 Janvier 2022 , magazine presse

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
20 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Informations

Publié par
Date de parution 16 décembre 2021
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

500 F CFA
N°324-325 du 15 Décembre 2021 au 14 Janvier 2022 Paraît le 1er et le 15 du moiswww.reporterbf.net Cette parution est un numéro double. Rendez-vous le 15 janvier 2022 MARCHE DE CINQ HELICOPTERES DE L’ARMEE Pages 5-6-7
Lesdessousd’une affaire
quifaitdesvagues
RIPOSTE AU DRAME D’INATA Qui a refusé d’autoriser les tirs Page 13 contre les terroristes fuyards ? GOUVERNEMENTMINISTERE DE LA SANTE Page 8 ZERBO I Des marchés de plus L’échec n’est pas de 8 milliards FCFA envisageable ! Page 3payés sans réception
Trajectoire
EDITORIAL
Blaise Compaoré doit se montrer mieux qu’un chef de clan e Congrès pour la démocratie et le e sion du 34 anniversaire de l’assassinat L progrès (CDP), l’ex-parti au pouvoir, du père de la révolution. Le fondateur du traverse des zones de fortes turbulen-parti est recherché justem ent par la ces. Le parti risque un crash qui pourrait Justice militaire pour complicité d’assassi-le faire finalement voler en éclats. Entre le nat et attentat à la sûreté de l’Etat dans le président du parti, Eddie Komboïgo, et le cadre du procès actuellement en cours. « Fondateur » Blaise Compaoré, la rup-Il n’en fallait pas plus pour que certains ture est presque consommée. Une partie militants du CDP, sans doute conscients des militants et responsables se revendi-de la responsabilité de leur mentor dans quant pompeusement l’aile historique et cette tragédie du 15 octobre 1987, en défendant becs et ongles la propriété veuillent à Eddie Komboïgo d’avoir osé exclusive ou tout au moins la prépondé-un crime de lèse-père fondateur. Ils ont rance de la voix de Blaise Compaoré sur commencé à lui demander de démission-tous et sur tout, y compris les textes du ner de la tête du parti. Sans succès ! Ils parti et les lois de la République, ont ont alors décidé de le débarquer lors du décidé de croiser le fer avec le président prochain congrès. C urieusem ent, ce Eddie Komboïgo. Ils entendent contrain-congrès où il est question de débarquer dre ce dernier à reporter le congrès, l’ins-le président du parti suscite un intérêt tance suprême du parti, au prétexte que particulier pour le père fondateur. Mais le président d’honneur et fondateur l’a Eddie Komboïgo semble avoir pris les souhaité. Ce vœu intervient après le refus devants et refuse désormais de se sou-du président du parti de répondre à une mettre à l’omniprésence du père fonda-convocation du fondateur qui, dans une teur. Avec le Bureau politique et certains missive, lui enjoignait de le rejoindre à responsables acquis à sa cause, il semble Abidjan, le 20 novembre, pour discuter avoir réussi à déjouer les pièges. Il partait des questions organisationnelles et bud-donc serein à ce congrès et certain d’être gétaires A la date indiquée, Eddie reconduit à la tête du parti. Les autres ont Komboïgo n’était pas au rendez-vous. Le alors décidé de reculer pour mieux sau-4 novembre, Blaise Compaoré avait écrit ter. Ils veulent gagner du temps. à Eddie Komboïgo pour lui demander de Face au refus d’obtempérer aux injonc-lui communiquer le projet de budget du tions du dieu Blaise Compaoré, ses der-congrès. Eddie Komboïgo n’y avait donné niers partisans ont saisi la Justice pour aucune suite. Ce double refus de se plier obtenir la suspension de l’organisation aux injonctions du père fondateur du du congrès le vendredi 3 décembre. parti sem ble avoir frustré Blaise Contraint de repousser l’échéance, Eddie Compaoré qui a lâché ses ouailles aux Komboïgo et les siens ont fait appel et ont trousses du président rebelle. obtenu la révocation de la décision en Cet affront, il va le payer cash ! Tôt ou première instance. Le congrès est donc tard. Ou du moins, Blaise Compaoré et reprogrammé pour les 18 et 19 décem-ses derniers partisans ne rateront aucune bre. Mais une fois de plus, les autres ne occasion de le lui faire regretter. La s’avouent pas vaincus. Ils dénoncent une bataille, désormais ouverte entre les deux volonté manifeste d’Eddie Komboïgo de camps du CDP, est, en réalité, l’aboutisse-détruire l’im age du Président Blaise ment d’un long et silencieux duel à dis-Compaoré et le CDP au profit du pouvoir tance entre l’ex-président et l’actuel chef suspecté d’être désorm ais le soutien de file de l’opposition politique. Depuis la d’Eddie Komboïgo. présidentielle de novem bre 2020, le Mais au fond, c’est Blaise Compaoré lui-second ne se rend plus à Abidjan (où est même qui offre l’occasion à tout ce exilé le premier depuis sa fuite en plein monde de trainer son nom et son image midi du palais de Kosyam, le 31 octobre dans la boue. Il sera le plus grand per-2014) pour prendre les instructions pour dant dans cette guerre qui n’honore per-la conduite du parti. Il s’est sans doute sonne. En tant qu’ancien chef de l’Etat, passé des choses inavouables entre les de surcroît en exil et cherchant à rentrer deux hommes. Mais toujours est-il que de dignement chez lui, il doit éviter de don-plus en plus, Eddie Komboïgo tente de ner l’image de n’être désormais qu’un s’ém anciper du m entor et président chef de file d’une poignée de militants d’honneur à vie du parti. Cela n’est pas qui s’accrochent à son nom et à son du goût de celui-ci et ses ouailles restées image pour exister en politique. Les au pays qui n’entendent pas laisser le batailles rangées actuelles au CDP ne parti échapper à leur contrôle. sont pas à la hauteur et à la dignité du Ce sont les responsables des jeunes du grand homme qu’il prétend être. Blaise parti qui ont été les premiers à ouvrir le Compaoré doit montrer qu’il est mieux feu sur le président du parti qu’ils accu-qu’un chef de clan. Pour son honneur, il sent d’être à la solde du pouvoir en doit prendre ses distances avec ce parti et place. La goutte d’eau qui semble avoir ses militants qui ne lui apporteront que fait déborder le vase fut la présence du discrédit. d’Eddie Komboïgo au mémorial Thomas Sankara le 15 octobre dernier, pour la Boureima OUEDRAOGO cérémonie de dépôt de gerbes à l’occa-
PERISCOPE
2
Ainsi donc, ils voulaient mentir au président du Faso près le drame d’Inata, le 14 novembre 2021, ainsi que le choc national que cela a provoqué, le chef de l’Etat a exigé qu’un rapport lui soit fait sur ce triste évène-MaAis, il a très vite été rejeté. Il ne contient pas d’éléments qui permettent de compren-ment. En dix jours, un rapport a effectivement été remis au président du Faso. dre et de situer la responsabilité. Ledit rapport a été déclassé et un second rapport pro-duit en dix jours a été remis. Ce va-et-vient entre l’armée et Kosyam est la preuve du malaise profond au sein de l’armée. Comment les rapporteurs n’ont pas été en mesure de fournir des éléments vrais d’appréciation au chef de l’Etat ? Si le rapport a été rejeté, il est sans évidence que des choses ont été cachées au président du Faso. Ils ont ainsi osé vouloir mentir au chef de l’Etat. A quelles fins a-t-on voulu fournir des éléments qui manquent tant de pertinence ? L’armée burkinabè est malade. Il faut oser le dire. Rappelez-vous qu’il a été nommé un Inspecteur général des armées avant que le rap-port soit rédigé. C’est dire que les forces armées n’en avaient pas. Personne n’avait jugé de la nécessité de nommer un inspecteur au sein de l’armée ? Soyons vrais ! Si ce poste existe, pourquoi n’avoir pas nommé un militaire à ce poste depuis lors ? La situation arrangeait bien des personnes et de positions. Ceci explique donc tout ce qui est repro-ché à l’armée avec toutes les déviances constatées sans que personne ne soit en mesure de dire stop ! C’était la porte ouverte à toutes les dérives. Chacun se plaisait bien dans la situation. Il est, par conséquent, compréhensible que chacun en fasse à sa tête sans rien craindre, au point de produire un rapport rejeté par le chef de l’Etat himself. Il a fallu qu’un rapport soit exigé pour que l’on se rende compte de la nécessité d’avoir un inspecteur des forces armées. A quelque chose malheur est bon, dit-on. Mais ce mal-heur aura été de trop ! Si l’armée burkinabè veut bien relever les défis qui se présen-tent à elle, il est temps de détecter les vermines et les mauvaises graines, les identifier et les mettre hors d’état de nuire. A défaut, aucune hécatombe ne devra encore sur-prendre. Il faut changer ! Par Aimé Kobo NABALOUM
Le sens de notre engagement
"Nous rêvons d'un Burkina Faso où le pauvre suscite chez le riche, compassion et solidarité;oùlefaiblebénéficiedelaprotectiondesforts;oùlasolidaritént'reests;poaùs seulement un slogan mais une valeur essentielle dans nos rapports avec les ausociale à toute vie humaine est sacrée; où le culte de la personnalité et la réussite courteéchellesontbannis;oùlapolitiquen'estpasl'apanagedesmédiocrese,sfdiels méchants et autres marchands d'illusions; où la nation est reconnaissante de s méritants; où le peuple mérite respect et considération. Oui, nous rêvons d'un Burkina Faso où le respect et la protection de la dignité e humaine constituent le fil conducteur de nos actes quotidiens. Conscients que ce Burkina Faso ne peut être une réalité dans une Afrique en plein crise sans une dynamique d'intégration des peuples, nous rêvons d'une Afrique debout,solidaireetforte,uneAfriqueplusattentiveauxaspirationsdespeuplesesàeptludes s de démocratie, plus de transparence, plus de justice et plus d'espace d'initiativ s. A mobilité dans leur quête d'un mieux-être. C'est le sens de notre engagement. Nou restons convaincus qu'il existe des citoyens dans ce pays qui partagent nos rêve ceux-là, nous demandons d'accueillir et de porter ce Bébé que nous avons baptisé "Le Reporter", de l'aider à grandir, à être utile pour tous". Extrait du Reporter N°1, juillet 2007
LeReporter -Bimensuelburkina-Enquêtes et reportages
Bimensuel d’information générale Société éditrice: Le Reporter SARL Récépissé n°1561/07/CA-GI/OUA/PF du 13 juin 2007 01 BP 4636 Ouagadougou 01 Burkina Faso Siège: 158, rue 30.131, secteur 30 de Ouagadougou Tél: (+226) 25 45 62 77 ou (+226) 25 37 12 81 E-mail:reporterbf@reporterbf.net- Site:www.reporterbf.net ISSN: 0796-8329
Directeur de publication Boureima OUEDRAOGO Rédacteur en chef Aimé Kobo NABALOUM Tél.: (+226) 70 66 16 95 nabanongman@gmail.com
Vente, abonnement et publicité 25 45 62 77 Maquette et PAO Impression LE REPORTER IMPRICOLOR Tél: (+226) 25 45 62 77 Tél.: (+226) 25 34 21 06
N°324-325 du 15 Décembre 2021 au 14 Janvier 2022
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents