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Publié par | temis-developpement-durable |
Publié le | 10 janvier 2006 |
Nombre de lectures | 4 |
Licence : |
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Langue | Français |
Extrait
DIRECTION DES ÉTUDES ÉCONOMIQUES ET DE L'ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE
Num é ro 06
O CTO BR E 2006
LA RETTEL D USEICRVE D E LAR EE C H E R C H E T D E LAPEVECTIROSP D E LAD 4E
Biodiversiét : vers la création d'un groupe internationa ld'experts ?
ü travers une déclaration commune pubiéle dans la revue Natureémf eunix d, stneni
scientifiques demandent la création d'un groupe internationa ld'experts sur la bio
diversité, similaire au Groupe Intergouvernementa lsur É'lvoultion Cilmatique. En efe t, il
est urgent de coordonner els travaux scientifiques, de parelr d’ êune m aux voix e m
pouvoirs pubilcs et de els conseielr efuop retp resures m adoes øecemiacrul tns
stopper la disparition des espèces déøj ø l’œ tpote ntie euvre elm e ntcatastroph iq ue .
EPUIS LESOMMET D E LATER R E9219la, io bd e
D croissant de rê t sdive rsi ét inté suscite un
scientifiques, des pouvoirs pubilcs et de
’oi nadsnlponie entier le mondne s eD .ulp
puls de personnes reconnaissent que la diver
sité de la vie sur Te rre constitue un patrim oine
nature lirremplaçabel et indispensabel au
bienêtre des hommes et au développement
durabel. En outre, i lest clairement étabil que
nous nous trouvons aujourd’h ui au se uild’une
crise majeure en terme de diversiét biologique.
La q uasitota ilét de s dom aine s conce rné s
sont e n forte ré gre ssion e t de nom bre use s.A àblouud De
populations ou e spè ce s risq ue nt de dispa
raître au cours du siècel. place en1988 par l’oloOgrisanioatMén orté
Malgré cette évidence, la biodiversiét resgique Mondiael et el Programme des Nations
te largement sousévaluée et insuf s pour l Unieisam m e nt’ x d'e e st elEnvironne m e nt. Son rô
prise en compte par els poiltiques pubilques pertiser et de synthétiser els connaissances
comme par els entreprises. Cet échec s’ conom iq ue s t socioée xp ntifiq ue s, te ch niq ue s e il scie
que en particuiler par une sensibiilsation qui concernent el risque de changement
insufisante de’ atiq ue provoq c ilm la dive rsi ét el de l ué parlopinion au rô’ homme.
biologiq ue , par l’ inte r e n place un groupeé ch L'idé n e ttre e de m s e c de s m arch é pre ø
dre en compte ses vaelurs et aussi par sa nationa lsur la biodiversiét est présente dans
nature de bien pubilc. els esprits depuis queqlues années. Eel avait
Le s spé cia ilste s considè re nt par ai elurs notam m e nt é ét soute nue par el pré side nt
que la biodiversiét est plus compelxe que des Jacques Chirac lors de la conéfrence inter
pré occupations te el ues q l’ t gouve r rsi ét , scie nce eappauvrisse m e nt nationa el äBiodive
de la couch e d’ö ecnan.o z0o5nse Loeu les chasmeieg n sntanjevnei r02 organisée ø Par
c ilm atiq ue s. En ef ee t, ele gnp ulolebrs nsieuidne tancn sifbup scilarf iaçnuvporsoi’ai elurs
ve aux d’ eorganisation biologiq ue , elva é øntsavin iotatlusnoc ed susocesn pru pnet euulre
pas être évaulée par el biais d’ essop lbisof ssemrmp et le,r u lse chabi nsdeiicoastnelse
universesl simpels et eelp elacol dsulp ts ear ’l tecamén u(Ie smni. B)SEMooc etteCatlusn
nature en termes de répartition et de gestion. tion internationael, ø laqueel participe nt la
Dixneuf chercheurs et spéciailstes monplupart des signataires de la déclaration
diaux parmi els puls éminents du domaine parue dans Nature de pe rm e ttre, de vrait
–dont trois franç ais–s réu enlureofmrandacomme reie dienn ver uublindoei tpneen ts en
déclaration commune dans la revue Nature. ’elcapsismo . dee 8 1
Isl demandent la création d’ éun m e canism
de coordination plané taire capab el de éf ser féréircnpilaPences :
dérer els compétences de la communauét
scientifique et de fournir aux pouvoirs pubilcs, OBHA ,O TME.N GLOYEREAU, A. neseitat tuorpery itthwiDiä rsveeöa .lt,
aux dé cide urs, aux conve ntions inte rnatioon ,
naels, aux ONG et ø un plus large pubilc une Nature ,J lu ,024 24ov.l.642524. pp, 0620y
e xpe rtise scie ntifiq ue indé pe ndante e t ré gu [w w w .im ose b.ne t]
ièl re sur la biodive rsi ét .
Le G roupe Inte rgouve rne m e ntalsur’olvÉC ontact: LIEUTA UDA nne
ultion du Cilmat est un bon exempel du type olecieogou.gfrv.nal.entuei@dua
1
Biodive rsi ét :
ve rs la cré ation d'un groupe
inte rnationald'e xpe rts ?
2
3
L'im pactsanitaire
de s contam inations
radioactive s ch roniq ue s.
4
Vie ntde paraî tre : s EPRA cte.
Ch ange m e nts c ilm atiq ue s
dans 'lespace alpin.
DIRECTION DES ÉTUDES ÉCONOMIQUES ET DE LÉ'VALUATION ENVIRONNEMENTALE
L'im pacts anitaire de s contam inations radioactive s ch roniq ue s
au se ns large (h om m e , faune e t
flore ), placé s dans une situation de
contamination chronique ø faibel
nive au de radionuc élide s, dans un
contexte de mutlipol n seution (pré
ce simutlanée de plusieurs poul
ants). L’ ctifs obje d sun de’EVINOMRH
é tait d'ide ntifie r, ø partir de m odè
els expérimentaux sur 'lanima,l els
eflogiques et les ydfsnotcoinsteoib
nements éventuesl induits par els
radionucélides sur els grandes fonc
tions ph y siologiq ue s (sy stè m e ne r
veux centra,l système immunitaire,
sy stè m e re producte ur, e tc.).
Lancé e n 2001 par’lInstitut de R adioprote ction e t de Sû Nuc re ét (IR élaire el SN), E program m eVNRIOHM
concerne els efets seddoseles faibdes edl aoctnmanitaion chronique ø russ alétna te enl'roviemnnt en
radioactivité. Les premiers résutlats ont été présentés au pubilc au printemps 2006. Les ef al tnassterus é
ont été anaylsés grâce ø des études menées sur des rongeurs contaminés expérimentaelment avec de
l’ l ø éturanium ajou’s)nteittt etatli ,sut teaan ubddneessoi. ons Lesurébiel so(grnasea s en termes de c
d’efoib steseuqigolsee ntre, moue lnt qf øe ts de s e xpositions ch roniq ue s ne pe uve ntpas ê tre e xtrapo éls
partir des connaissances concernant els efuës. aigionssotie pxd seest
LE SY STßM E TANRANOILTEIN prote c de
tion contre els rayonnements io
nisants e st large m e nt fondé sur
els résultats de l’ pidé m éé tude io
logiq ue de s populations e xposé e s
ø H irosh im a e t Nagasak i. Ce s
donné e s ont é té é tab ile s pour de s
situations d'e xposition trè s particu ièl
res, ø savoir une irradiation externe
mixte neutrons/gamma, de forte
inte nsi ét (200 m Sv e n m oy e nne ),
dé ilvré e e n un trè s court instant. ü
partir de ces données, la commu
nau ét scie ntifiq ue a bâ ti un sy stè m e
de norm e s de radioprote ction q ui
s’p tnasiag al ruoéravt essftisaé es
tion du risque radiologique chez els
travaielsru ud lcunriaée.
La population gé né ra el e st
q uant ø e el soum ise ø de s e xposi
tions très faibels, héétrogènes et
ch roniq ue s, surtout issue s de ray on
nements naturesl (radon, rayonne
ment du so,l rayonnement cosmi
q ue , ray onne m e nt inte rne du corps
h um ain). Le s donné e s e xpé rim e nta
els portant sur ces niveaux faibels
d’ sont rare s (e xpositione xposition
de s m ine urs ø l’muinarubup ud ,c li
au radon). Par conséquent, els nor
m e s de radioprote ction re pose nt
sur une e xtrapolation de s norm e s
appilcabels aux travaielurs.
à J.M. TailaaverA t
La pe rce ption de s risq ue s sani
taires par el pubilc et els interro
gations de ce dernier quant ø la
ge stion de ce s risq ue s se sont
forte m e nt m odifié e s dans notre
socié té occide nta el e n raison d’un
2
certain nombre de crises dont els
puls marquantes ont été iéles ø
’ mlapparition de s m aladie s é e rge n
te s (sida, m aladie s ø prions… t) e
aux accide nts te ch nologiq ue s m a
jeurs (Tchernoby,l AZF…).
Pour els experts en radioprotec
tion, l’accide nt de Tch e rnoby la
é ét un é vé ne m e nt ré vé late ur car il
a m ontré une trè s grande difitlucé
ø appré cie r l’im pactsanitaire d’une
e xposition ø grande é ch e el t de e
faibel niveau sur els populations
d’ t de e lorussie Bié deUk raine ,
R ussie . En ef d risq uee t, el’appari
tion de elucémies après l’accide nt
a é ét sure stim é alors q ue el risq ue
d’