Connaissance et gestion des écosystèmes tropicaux. Résultats du programme de recherche "Écosystèmes Tropicaux" 2005-2010.
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Description

Le programme « écosystèmes tropicaux, 2005 - 2010 » participe à l’avancement des savoirs écologiques applicables à la gestion et à la conservation des écosystèmes tropicaux.
Le présent ouvrage rassemble, sous une forme synthétique, les principaux résultats scientifiques et acquis pour la gestion des treize projets retenus à l’issue d’un troisième appel à propositions de recherche lancé en 2005 par le Ministère en charge du développement durable et animé par le GIP Ecofor.
Classés selon un gradient allant de l’écologie des populations à celle des écosystèmes et paysages, en passant par les interactions entre populations et l’écologie des communautés, les travaux présentés ici s’appliquent tous, à des degrés divers, à renforcer les stratégies de préservation ou de valorisation du patrimoine naturel.
Paris. http://temis.documentation.developpement-durable.gouv.fr/document.xsp?id=Temis-0070997

Sujets

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Publié par
Publié le 01 janvier 2010
Nombre de lectures 38
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Connaissance et gestion
des écosystèmes tropicaux
Résultats du programme de recherche
« écosystèmes t ropicaux »
2005 - 201 0Connaissance et gestion
des écosystèmes tropicaux
Résultats du programme de recherche
« écosystèmes t ropicaux »
2005 - 201 0
Coordination : Cécile Nivet***, Doyle Mc Key** et Claude Legris*
* Chargée de mission, Service de la Recherche,
Ministère en charge du Développement durable.
** Professeur, Université de Montpellier II,
Président du Conseil scientifque du programme.
*** Chargée de mission, GIP Ecofor.ère© GIP Ecofor, MEEDDM, 2010, 1 édition.
Citation recommandée (pour l’ouvrage complet) :
Coordonné par Cécile Nivet, Doyle Mc Key et Claude Legris, 2010.
Connaissance et gestion des écosystèmes tropicaux.
Résultats du programme de recherche « écosystèmes Tropicaux » 2005 - 2010.
Paris, GIP Ecofor-MEEDDM, 208 p.
ISBN 978-2-914770-02-6
Ministère de l’écologie, de l’énergie, du Développement durable et de la Mer,
en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le climat.
92055 La Défense Cedex.
Tél : 01 40 81 21 22.
GIP Ecofor
42 rue Scheffer, 75116 Paris.
Tél : 01 53 70 21 70.
Conception graphique : Nathalie Boutté
Tél : 01 48 58 19 86.
Couverture : Nathalie Boutté, photo DR.Connaissance et gestion
de
Préface
Gigantesques réservoirs de biodiversité, les écosystèmes tropicaux apparaissent mena-
cés par les changements d’utilisation des terres, la pollution, l’introduction d’espèces
envahissantes, la surexploitation, les changements climatiques… Par voie de consé-
quence, les multiples biens et services qu’ils produisent sont affectés alors que des
sociétés humaines en dépendent directement pour leur alimentation, leurs ressources en
eau, leurs médicaments, l’énergie et les matériaux dont elles ont besoin dans leur vie de
tous les jours. Le maintien de l’intégrité de ces espaces peut même s’avérer indispensa-
ble à la survie des populations locales.
Pour sauvegarder ces écosystèmes et, avec eux, les services qu’ils rendent, il faut mieux
les connaître, comprendre leur fonctionnement, en identifer tous les intérêts, apprendre
à mieux les gérer et, si nécessaire, à les protéger. Or, ces écosystèmes sont extrêmement
divers. Ils sont aussi le siège d’interactions complexes entre espèces d’abord, entre es-
pèces et milieux ensuite, entre espèces, milieux et sociétés humaines enfn. De plus, ils
sont généralement situés dans des pays émergents ou en développement. Du fait de leur
diversité, de leur complexité et du manque de moyens, les écosystèmes forestiers tropi-
caux sont peu étudiés comparativement à leur richesse et aux écosystèmes tempérés.
Dans un tel contexte, l’objectif assigné au programme de recherche « é cosystèmes
tropicaux » s’impose aisément : il s’agit d’attirer l’attention des chercheurs sur la né-
cessité de mettre à la disposition des décideurs et gestionnaires publics et privés des
connaissances théoriques, méthodologiques et pratiques pour améliorer les stratégies
de préservation et de valorisation du patrimoine naturel, dans le respect des droits et
usages des populations locales.
Au cours de la tranche 2005 - 2010 de ce programme, les chercheurs se sont penchés sur
les perturbations que font subir les sociétés humaines aux écosystèmes tropicaux et sur
les conditions d’une gestion durable dont la conservation est une des composantes.
Les changements d’utilisation de l’espace fgurent au premier rang des ces perturba-
tions, avec la disparition de certains milieux (déforestation, assèchement de zones hu-
mides) et les modifcations importantes de leur mode d’exploitation. Le cas des fguiers
de Madagascar est éloquent à cet égard ; ceux-ci jouent en effet un rôle écologique de
premier plan et ont souvent été préservés du défrichement pour d’autres raisons qui sont
alimentaires, culturelles et symboliques ; cependant, leur renouvellement est doréna-
vant diffcile par voie naturelle et mériterait donc d’être assuré artifciellement.
Préface - 7Les invasions biologiques constituent une seconde catégorie importante de perturba- Je souhaite vivement remercier tous ceux
tions dont s’est particulièrement saisi le programme. Elles résultent d’introductions qui ont initié et fait vivre ce programme :
directes, de la pollution (eutrophisation des lacs), d’une dégradation ou d’une simpli- les chercheurs porteurs de projets,
fcation poussée de la gestion de l’espace. La conduite à tenir face à ces invasions né-
les membres du conseil scientifque,
cessite au préalable une bonne connaissance du fonctionnement des écosystèmes pour
l’équipe d’animation du GIP ECOFOR ainsi queapprécier non seulement l’effcience attendue des mesures à prendre mais également
les membres du comité d’orientation. l’ampleur des effets collatéraux. Dans le cas de la fourmi Wasmannia auropunctata,
qui devient envahissante dans son aire naturelle lorsque le milieu est anthropisé et qui Ensemble, ils ont apporté une
fait, par ailleurs, l’objet d’introductions involontaires, on préconise diverses mesures : contribution essentielle à la recherche.
quarantaine pour prévenir les introductions et pour éviter d’élargir la base génétique des
populations déjà introduites ; lutte chimique pour traiter des introductions récentes et
Je suis tout particulièrement reconnaissante au
peu étendues ; lutte biologique pour contrôler des introductions largement installées ;
Professeur Doyle McKey, président du conseil scientifque,renaturalisation des zones anthropisées de l’aire naturelle de cette espéce.
et avant lui à Monsieur Yves Gillon,
La conservation et la gestion des écosystèmes tropicaux passent d’abord par une amé- pour leur réel engagement en faveur de ce programme.
lioration des connaissances relatives à leurs composition et fonctionnement. Il reste Que ce recueil de résultats de recherche soit utile
beaucoup à faire dans ce domaine et la Guyane n’était l’objet, avant ce programme, aux gestionnaires d’espaces et les aide à mieux
d’aucune carte des types de paysages et des régions naturelles. Quant au Mali, il dispose
appréhender les écosystèmes tropicaux.
de richesses dans ses forêts de faille et ses forêts galeries qui étaient insoupçonnées,
Qu’il vienne également étayer et illustrer les besoinstant l’accent avait été mis jusque-là sur la désertifcation et les savanes arides. Une fois
de la recherche et de la formation dans les territoiresl’information de base disponible, la gestion peut s’organiser tout en tenant le plus grand
compte des acteurs pour lesquels des démarches participatives sont opportunes dans ultra-marins, bien soulignés par le Grenelle de la Mer.
des zones à forts enjeux et confits latents, comme c’est le cas pour les mangroves de
Madagascar.
Claire Hubert
Même s’il n’a pas vocation à couvrir l’ensemble du sujet, ce programme sur la connais- Présidente du comité d’orientation du programme « écosystèmes Tropicaux »
sance, la conservation et la gestion des écosystèmes tropicaux a ainsi donné lieu à des Chef du service de la recherche,
travaux balayant un large spectre de préoccupations se complétant particulièrement Direction de la recherche et de l’innovation,
bien. Les cas traités sont spécifques de par leur assise géographique et les espèces Commissariat général au développement durable,
considérées, mais leurs retombées sont plus générales. Ils permettent aux réfexions de Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer
mûrir, aux questionnements de s’affner et aux enseignements de faire leur œuvre en en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat.
matière, par exemple, d’organisation spatiale de la biodiversité ou de fonctionnement
des écosystèmes. Ils soulignent des différences à ne pas ignorer entre domaines tropical
et tempéré, afn de valoriser ces milieux riches et sensibles.
8 - Connaissance et gestion des écosystèmes

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