La sécurité routière en  France : année 2000
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Description

L'édition 2000 du bilan annuel de la sécurité routière présente une série d'analyses et de résultats détaillés qui concernent notamment les usagers et leurs comportements, les infractions, les contrôles et les sanctions. On trouvera également des comparaisons internationales, une note sur le traitement de l'information, un aperçu sur la connaissance des données d'accidentologie et un rappel des grandes dates de la sécurité routière depuis 1893.

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Publié par
Publié le 01 mai 2001
Nombre de lectures 8
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Extrait

L'observatoire national interministériel de sécurité routière
Ce bilan de l'année 2000 de la sécurité routière a été réalisé par l'Observatoire national interministé-riel de sécurité routière.
LES MISSIONS DE L' OBSERVATOIRE L'Observatoire national interministériel de sécurité routière a pour principales missions la collecte, la mise en forme, l'interprétation et la diffusion des données statistiques nationales et internationales. Il assure d'autre part le suivi des études sur l'insécurité routière, ainsi que l'évaluation des nouvelles mesures de sécurité prises ou envisagées. Pour mener à bien ces missions, l'Observatoire s'appuie sur des organismes d'études et de re-cherche comme l'INRETS, le LCPC, le SETRA et le CERTU. Il met également à contribution un réseau de 25 observatoires régionaux, situés au sein des directions régionales de l'équipement. Le conseil d'orientation et d'évaluation de l'observatoire émet un avis sur le programme de travail de l'Observatoire et sur la qualité scientifique de ses publications. Courant 2001, l'actuel conseil d'orientation et d'évaluation sera remplacé par le Conseil national de sécurité routière. Il disposera de prérogatives étendues et d'un budget d'études propre. Il sera en outre doté d'un comité d'experts chargé d'orienter le cadre général et la méthodologie des statisti-ques et des études de l'Observatoire.
Sources essent ielles du bilan L'Observatoire tient à remercier plus particulièrement laDirection générale de la gendarmerie na-tionale(DGGN) et laDirection générale de la police nationale(DGPN) qui recueillent sur le terrain les données sur les accidents présentées dans ce bilan. La rédact ion La rédaction du présent document a été coordonnée par : Jean Chapelon, secrétaire général de l'Observatoire, et M aryse Lagache, adjointe du secrétaire gé-néral et chargée d'études à l'Observatoire. Ont notamment participé à la rédaction : – Serge Boyer, chargé d'études à l'Observatoire (comportement des usagers : vitesse et ceinture de sécurité, grandes données de l'accidentologie) – Colette Decamme, assistante à l'Observatoire (sortie des chiffres du fichier accident) – Claude Filou, chargé de recherches à l'INRETS (évolution de l'accidentologie des motocyclettes en 2000) – Patrick Le Breton, conseiller technique en statistiques au SETRA (participation à l'analyse conjoncturelle) – Jean-Louis Legros, responsable de la mission du permis à points à la DSCR (le permis à points en 2000) – Fabrice Loones, attaché de l'INSEE, chargé d'études à l'Observatoire (le traitement de l'information, les comparaisons européennes) ; – René Pollet, responsable du département marché auto à la FFSA (ensemble des accidents corpo-rels et matériels de 1988 à 1999) – M arie-Andrée Rougès, chargée d'études à l'Observatoire (permis de conduire, opinion, comparai-sons par départements et régions) – Gilbert Salle, chef de la section statistique de la DLPAJ au ministère de l'Intérieur (évolution des principales infractions entre 1990 et 1999 et permis à points en 2000) – Odile Timbart, responsable du bureau des études et de la diffusion à la sous-direction de la statis-tique, des études et de la documentation au ministère de la Justice (conduites en état alcoolique, homicides et blessures involontaires par conducteurs en état alcoolique en 1999)
Présenta tion
3
Avant-propos
Le bilan des accidents et des victimes de la route recensés au cours de l'année 2000, année de la « Grande Cause » pour la sécurité routière, présente les chiffres les moins élevés depuis que des statistiques fiables existent en France (1956), alors que depuis cette date la circulation routière a plus que sextuplé sur notre territoire.
Si ce constat est encourageant et si des progrès réels ont été enregistrés ces dernières années en France, les 7 643 morts et les 162 117 blessés dont 27 407 blessés graves, dénombrés sur nos rou-tes constituent encore un bilan inacceptable. Selon un sondage BVA réalisé en décembre 2000, 92 % des Français se disent préoccupés par les accidents de la route, devant le cancer (87 % ) et les risques alimentaires (72 % ). Pour faire reculer l'insécurité routière, il est essentiel d'approfondir les connaissances et de mieux les diffuser.
La publication du présent bilan de la sécurité routière en France participe de cette démarche. Cette année nous avons demandé à la Documentation française, éditrice de l'ouvrage, d'en revoir entière-ment la maquette pour le rendre plus lisible et plus attractif. Nous espérons que cet outil sera utile à tous ceux qui veulentmieux comprendre pour agir.
Isabelle M ASSIN Déléguée interministérielle à la sécurité routière
Ava nt-propos 5
Sommaire
Pré s e ntatio n de l' o bs e rvato ire Avantpro po s
1 – SYNTHÈSE Le s ac c ide nts c o rpo re ls de la c irc ulatio n ro utiè re : traite me nt de l' info rmatio n Synthè s e gé né rale de l' anné e 2 0 0 0 Rappe l du bilan de s vingt pré c é de nte s anné e s Le s grande s do nné e s de l' ac c ide nto lo gie Ac tio ns 2 0 0 0 de s po uvo irs public s Étude s e t re c he rc he s
2 – RÉSULTATS DÉTAI LLÉS Bilan 2 0 0 0 c o mparé au bilan 1 9 9 9 par s e rvic e de s urve illanc e Par catégories d'usagers Évo lutio n du no mbre de vic time s par c até go rie s d' us age rs Évo lutio n de l' ac c ide nto lo gie de s mo to c yc lis te s e n 2 0 0 0 Taux de tué s dans le s vé hic ule s par rappo rt au parc e n 2 0 0 0 Taux de vic time s dans le s vé hic ule s par rappo rt au parc e n 2 0 0 0 Par classes d'âge Évo lutio n du no mbre de vic time s par c las s e s d' âge Ré partitio n du no mbre de tué s par c las s e s d' âge e t c até go rie s d' us age rs e n 2 0 0 0 Taux de tué s s e lo n l' âge par rappo rt à la po pulatio n e n 2 0 0 0 Taux de vic time s s e lo n l' âge par rappo rt à la po pulatio n e n 2 0 0 0 Par catégories de réseaux Évo lutio n du bilan de s ac c ide nts c o rpo re ls par c atégo rie s de ré s e aux Évo lutio n du bilan de s ac c ide nts c o rpo re ls s e lo n le milie u urbain e t la ras e c ampagne Analyse temporelle L' analys e c o njo nc ture lle Bilan me ns ue l 2 0 0 0 / 1 9 9 9 Ré partitio n de s no mbre s d' ac c ide nts c o rpo re ls e t de tué s s e lo n le mo is e n 2 0 0 0 Ré partitio n de s no mbre s d' ac c ide nts c o rpo re ls e t de tué s s e lo n le jo ur de la s e maine e n 2 0 0 0 Ré partitio n de s no mbre s d' ac c ide nts c o rpo re ls e t de tué s s e lo n l' he ure e n 2 0 0 0 Autres analyses Ré partitio n de s no mbre s d' ac c ide nts c o rpo re ls e t de tué s s e lo n le s c o nditio ns d' é c laire me nt e t la pré s e nc e ou no n d' une inte rs e c tio n e n 2 0 0 0 Ré partitio n de s no mbre s d' ac c ide nts c o rpo re ls e t de tué s dans le s ac c ide nts c o ntre o bs tac le s fixe s e n 2 0 0 0 Ré partitio n de s no mbre s d' ac c ide nts c o rpo re ls e t de tué s s e lo n le type d' ac c ide nt e n 2 0 0 0
3 5
1 0 1 4 1 6 1 8 2 2 3 4
4 5
4 6 4 8 5 2 5 3
5 4 5 6 5 7 5 8
5 9 6 1
6 3 6 6 6 7
6 8 6 9
7 0
7 1
7 2
Par département ou région Ré partitio n de s ac c ide nts c o rpo re ls e t de s vic time s par dé parte me nts L' ins é c urité ro utiè re dans le s dé parte me nts d' o utre me r Ré partitio n de s ac c ide nts c o rpo re ls e t de s vic time s par ré gio ns
3 – LES USAGERS Comportement Me s ure de s vite s s e s Vite s s e s pratiqué e s de jo ur par le s vo iture s de to uris me Vite s s e s pratiqué e s de nuit par le s vo iture s de to uris me Vite s s e s pratiqué e s de jo ur par le s po ids lo urds Vite s s e s pratiqué e s de jo ur par le s mo to c yc le tte s Po rt de la c e inture de s é c urité de jo ur, aux plac e s avant de s vé hic ule s Contrôles et infractions Évo lutio n de s princ ipale s infrac tio ns e ntre 1 9 9 0 e t 1 9 9 9 Co ntrô le s de la vite s s e , de l' alc o o lé mie e t du po rt de la c e inture de s é c urité par la ge ndarme rie natio nale e t la po lic e natio nale Sanctions Co nduite s e n é tat alc o o lique , ho mic ide s e t ble s s ures invo lo ntaire s par c o nduc te urs e n é tat alc o o lique e n 1 9 9 9
4 – COM PARAISONS Co mparais o ns e uro pé e nne s Co mparais o ns ave c d' autre s mo de s de trans po rt e n 1 9 9 9
5 – ÉLÉM ENTS D' APPRÉCI ATI ON Ens e mble de s ac c ide nts maté rie ls e t c o rpo re ls de 1 9 8 8 à 1 9 9 9 Le c o ût de l' ins é c urité ro utiè re e n 2 0 0 0 Le pe rmis à po ints e n 2 0 0 0 Pe rmis de c o nduire dé livré s Parc e n c irc ulatio n e r Es timatio n du parc de vo iture s partic uliè re s e n c irc ulatio n par âge , au 1 janvie r 2 0 0 1 Évo lutio n de la c irc ulatio n e t de la c o ns o mmatio n de c arburants Que lque s grands c hiffre s s ur le ré s e au ro utie r e t la c irc ulatio n ro utiè re e n Franc e Le s Franç ais e t la s é c urité ro utiè re
6 – LES ACTEURS DE LA LUTTE CONTRE L' INSÉCURITÉ ROUTIÈRE
7 – LES GRANDES DATES DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE
7 3 7 6 8 0
8 3 8 4 8 8 8 9 9 5 9 6
9 7
1 0 0
1 0 2
1 1 3 1 1 8
1 2 2 1 2 5 1 2 6 1 2 9 1 3 0 1 3 1 1 3 2 1 3 3 1 3 5
1 3 9
1 4 5
1
Synt hèse
Les accidents corporels de la circulation routière : traitement de l'information
Les nombres d'accidents corporels et de victimes conte-nus dans ce bilan sont obtenus par l'exploitation du fi-Sy nthèse chier national des accidents corporels de la circulation routière. M ais avant de présenter comment l'Observa-
1 0
toire récupère, contrôle et diffuse les informations concernant ces accidents, il est nécessaire de donner quelques définitions.
Définitions Unaccident corporelde la c mo rte l) ro utiè re irc ulatio n ( mo rte l no n e t : – pro vo que au mo ins une vic time ; – s urvie nt s ur une vo ie o uve rte à la c irc ulatio n pub lique ; – implique au mo ins un vé hic ule . So nt do nc e xc lus to us le s ac c ide nts maté rie ls ains i que le s a c c ide nts c o rpo re ls qui s e pro duis e nt s ur une vo ie privé e o u qui n' implique nt pas de vé hic ule . Un ac c ide nt c o rpo re l implique un c e rtain no mbre d' us ag e rs . Parmi c e uxc i, o n dis ting ue : les indemnesc e s s ite ne né l' é tat do nt ;mé dic al s o in auc un : impliqué e t c é dé s n dé s no les vict imes: impliqué s no n inde mne s . Parmi le s vic time s , o n dis ting ue : les t uésde tué s àur o bte nir le no mbre uive nt l' ac c ide nt ; po ix jo urs qui s dans le s s c o up o u dé c é dé e s s ur le time s : vic 3 0 jo urs ( dé finitio n inte rnatio nale du tué d' un ac c ide nt c o rpo re l de la c irc ulatio n ro utiè re ) , o n utilis e un c o e ffic ie nt multi plic ate ur de 1 ,0 5 7 ; les blessésc o ns idé ré s o nt c o mmes ix le s mais ils s jo urs ble s s é s pe uve nt dé c é de r aprè s time s no n tué e s ( c e s : vic ble s s é s ) . Parmi le s ble s s é s , o n dis ting ue : les blessés gravesho s pitalis atio n ;ix jo urs d' s s é s : ble plus de s né c e s s ite l' é tat do nt les blessés légerse ntre né c e s s ite t s 0 e urs d' ix jo o u ho s pitalis atio n o in un s mé dic al.do nt l' é tat : ble s s é s On e nte nd parmilieu urbainde dedu c o , l' e ns e mble de s ré s e aux s itué s à l' inté rie ur d' une ag g lo mé ratio n dé finie au s e ns la ro ute ( partie s de ro ute s s itué e s e ntre le s panne aux de dé b ut e t de fin d' ag g lo mé ratio n) que lle qu' e n s o it la taille . Le re s te du ré s e au, s itué ho rs ag g lo mé ratio n, c o ns titue larase campagne.
GÉNÉRALITÉS
Tous les accidents corporels de la circulation routière doi-vent faire l'objet d'un procès-verbal établi par les forces de l'ordre rendues sur les lieux. Parallèlement à cette procé-dure judiciaire, elles doivent remplir un BAAC (bulletin d'analyse d'accident corporel de la circulation).
Le bulletin accident contient des informations sur lesca-ractéristiquesde l'accident (localisation, date, heure, lu-mière, conditions atmosphériques, type de collision, etc.), leslieuxde l'accident (catégorie de route, régime de circu-lation, tracé, état des routes, aménagement-infrastructure, etc.), lesvéhiculesimpliqués (catégorie, type mine, obs-tacle fixe ou mobile heurté, type de manœuvre avant l'acci-dent, etc.) et lesusagersimpliqués (âge, sexe, catégorie socio-professionnelle, gravité, catégorie : conducteur, pas-sager ou piéton, alcoolémie, existence et utilisation d'équipement de sécurité, etc.). Au total, une soixantaine de données est recueillie pour chaque accident.
COLLECTE
Les ministères de la Défense (gendarmerie nationale) et de l'Intérieur (sécurité publique, compagnies républicai-nes de sécurité, préfecture de police de Paris et police aux frontières) font parvenir leurs données informatiques
au ministère de l'Equipement. Les brigades locales de gendarmerie remplissent leurs BAAC sur support infor-matique qu'elles envoient au groupement départemental dont elles dépendent qui les contrôle et les retransmet au centre national de traitement de l'information de la gen-darmerie nationale situé à Rosny-sous-Bois. Pour les acci-dents dépendant de la sécurité publique et de la PAF, les données sont transmises directement au centre de traite-ment informatique du ministère de l'Intérieur situé à Juvi-sy qui les fait parvenir ensuite au centre d'exploitation informatique de Beauvau. Ce centre reçoit également les éléments fournis par les CRS et la préfecture de police de Paris. Au ministère de l'Equipement, le SETRA (service d'études techniques des routes et autoroutes) est chargé de réceptionner et de concaténer les fichiers.
CONTRÔLEQUALITÉ
Le ministère de l'Equipement dispose d'un logiciel qui me-sure et corrige éventuellement les erreurs logiques conte-nues dans les BAAC (par exemple, le fait d'attribuer le port du casque à l'usager automobile et non à celui de la moto). Au sein de l'Observatoire est réalisée une opération de contrôle et de correction consistant à repérer les ruptures de séries et à interroger les services. Bien qu'approxima-tive, cette méthode est très utile car l'expérience montre que l'absence de BAAC résulte beaucoup plus de problè-
mes locaux (effectifs ou transmission) qui entraînent la non-rédaction ou la non-transmission de bulletins. Ces pro-blèmes trouvent une solution si on les repère suffisam-ment à temps. De plus, depuis le mois d'avril, l'Observatoire édite des indicateurs de qualité du fichier ac-cident : délai, complétude des informations, valeurs d'un certain nombre de données tests. Cette démarche s'inscrit dans un plan de modernisation du fichier accident compre-nant trois volets : un plan qualité, des mesures de simplifi-cation et la déconcentration du fichier au plan local.
DIFFUSION
Après diverses corrections, le fichier annuel est constitué et diffusé à différents utilisateurs : le SETRA, l'INRETS (institut national de recherche sur les transports et leur sécurité), le CERTU (centre d'études sur les réseaux, les transports, l'ur-banisme et les constructions publiques), l'ASFA (associa-
tion des sociétés françaises d'autoroutes) et le LAB (labo-ratoire commun d'accidentologie et de biomécanique de Renault-Peugeot) entre autres. Le fichier accident sert principalement à l'Observatoire pour réaliser ce bilan an-nuel. Il est aussi utilisé pour étudier les risques de cer-tains groupes de population accidentogènes (les jeunes, les poids lourds, etc.) ou de certains comportements (al-cool au volant, port de la ceinture, etc.).
Ce fichier est aussi utilisé à un niveau régional. Les Obser-vatoires régionaux (situés dans les DRE – directions régio-nales de l'équipement), les CETE (centre d'études techniques de l'équipement) et les CDES (cellules départe-mentales d'exploitation et de sécurité) situées dans les DDE (directions départementales de l'équipement) l'exploi-tent localement après y avoir effectué éventuellement d'autres corrections, principalement de localisation, ou y avoir ajouté des accidents non reçus au niveau national. M alheureusement, ces corrections ne sont pas prises en compte dans le fichier national.
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