Les comportements de consommation en 2011. Pour certains ménages modestes, faire face aux dépenses alimentaires devient plus difficile.
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Accardo (J), Kranklader (E), Place (D). http://temis.documentation.developpement-durable.gouv.fr/document.xsp?id=Temis-0078755

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Publié le 07 janvier 2013
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Langue Français

Extrait

N° 1458 - JUILLET 2013

Lescomportements
deconsommationen2011
Pourcertainsménagesmodestes,faireface
auxdépensesalimentairesdevientplusdifficile
Jérôme Accardo, Élodie Kranklader, Do minique Place, département des prix
à la consommation, des ressources et des conditions de vie des ménages, Insee

E2te5,110tsaltcurtrn00e2snmoamitnosestaturemoyennedelacosedruelgmae,blplaml’réircn-iapelcsracaeéconomique,lesp,110glamalérsircn2Eesderochontpgessémand)seoisnint-fidén(ioatmmsooncaledseuqitsirétégaeitnoapmrnscomaomanixlas,5002snE.llecedse
chocs économiques survenus sur laotypeansncerpûa(q+u0a,s1i%menemnnna’r
période. Les écarts de niveau de consom - -an en euros constants), avant de diminuer forte
mation entre ménages se sont peument en 2012, de 1,7 %. Entre 2005 et 2011,
modifiés. Les 20 % de ménages les plusselon les enquêtes Budget de famille (sources),
aisés consomment 2,5 fois plus que lesinégalités de consommation et de structureles
20 % de ménages les plus modestes. Debmelneespzuesaesé.Envari,enF2011témecnaratilopors2lee,inde0%seddgbusoetdantl’ns
taille plus réduite, les ménages les plus
âgés consomment moins que ladxuaeivestuaevinsplesshlusagentyanamé
moyenne, mais l’écart s’est sensible-qsulped%35tnemmonsco)ontinifidélesnne;moyeuelauaediv;eeledinevmequinti(cinquiè
ment réduit par rapport à 2005. Les20 % de ménages les plus modestes (premier
différences de structures de consom-qutiindelevenions)consommentuaediv;eédifinit
mation entre ménages se sont un peudies.C1)ésitarspsniomed%uaelbat(lescecelatéeonstrtsèostnehdsrpcosElle005.sen328
atténuées, sauf en ce qui concernem
l’alimentation. Pour une partie desopriétaiénagesprnaltuererosccpupni’oilesorncsemxuareyolnutiatuseruqeémsraptuliane
ménages les plus modestes, faire facelogement, qui relèverait d’autant à la fois le niveau
aux dépenses alimentaires est devenude leur revenu et celui de leur consommation
plus difficile.drcaen().é1

la moyenne des niveaux de consommationÉcart à

en points
nité
ConsommationduménageCondseomcomnastioomnmpaatrioun
2005 2011 2005 2011
Type de ménage Personne seule – 40 – 34 – 6 2
Famille monoparentale – 15 – 13 – 15 – 17
Couple sans enfants 4 10 12 13
Couple avec enfant 38 36 – 1 – 4
Autres ménages 17 2 – 11 – 22
Age de la personne de Moins de 35 ans 9 2 4 0
référence du ménage De 35 à 64 ans 15 9 5 1
65 ans et plus – 33 – 20 – 16 – 3
Statut d’occupation du Propriétaires, usufruitiers, logés gratuits 6 5 4 2
logement Locataires, sous-locataires – 11 – 8 – 8 – 3
Niveau de vie 1erquintile – 40 – 38 – 40 – 37
2equintile – – 21 – 21 – 22 19
3e 8 – 8 – 8 – 7quintile –
4e 12 12 9quintile 14
5equintile 50 53 56 53
Lecture : en 2011, les ménages d’une seule pers onne consomment 34 % de moins que la moyenne des ménages. Mais, par unité de consommation,
leur niveau de consommation est supérieur de 2 points à la moyenne.
Champ : ménages ordinaires, France métropolitaine.
Source:Insee,enquêtesBudgetdefamille.Donnéesprovisoirespour2011.

La consommation moyenne consommation se sont légèrement deÀ statut de logement donné, la structure
stagne, mais celle des plus âgés pour certains postes ; c’est réduitesdu budget des ménages varie surtout
progressednoiuelevinrduaeieeves.Lffdienérenfonctselpeclstrsesuoferneconcntlrlegomerostp,uoestranspcaspourlemmaeltntonaltesriisloesrlouuptoen
Les différences de consommation les dépenses d’alimentation et celles culture. Le plus souvent, cette réduction
suivant les autres critères sociodémo - d’hôtels et de restaurants : par rapport des disparités prolonge les tendances
graphiques évoluent peu en six ans, aux 20 % de ménages les plus modes - antérieures. L’alimentation est une
elles aussi. La consommation du tes, les 20 % les plus aisés consacrent exception notable : avec la crise et la
ménage continue de croître fortement 7 points de moins de leur budget à stagnation du niveau de vie, la situation
avec le nombre de ses membres. l’alimentation et 4 à 6 points de plus des plus modestes continue de se
Rapportée au nombre d'unités de à des frais d’hôtels et de restaurants rapprocher de celle des plus aisés mais
consommation(définitions),ellevarie,(tableau2).De2005à2011,lesdisparitésplus lentement.
fort logiquement, beaucoup moins. En
particulier, elle reste très proche, en
moyenne, pour les personnes seules etEncadré 1
les couples avec enfants.Le concept de consommation dans l’e nquête et dans les comptes nationaux
L’évolution la plus notable concerne
les ménages le s plus âgés. En 2005, notion de consommation dans l’enquête LaDans cette étude, on ne retient que les
les ménages dont la personne de réfé - Budgetconsommations effectivement observéesde famille est moins large que la
rence était âgée de 65 ans ou plus dépense de consommation des ménageschez les ménages, dans le cadre des
consommaient un tiers de moins que dans le cadre de la comptabilité - retenueenquêtes Budget de famille. La consom
la moyenne. En 2011, l’écart n’est plushcua-ferehausselereveneutatéiseriposneadlrnpaotriogdebluonàtemneurtti.meaedleiotnaréerpeuingD(’epmépnceoleast’,ddéotniclàilbaadtlsaenloimiittaen
que de 20 %.n
Les ménages se distinguent aussi par laen.nnOteeiuateepréodyx«elvuindds’elseraiptiectntirrepnesceneneedpissdéegé,lciaafxchargesrage),aulcanoosmmtaoiesndnaméspgeprroatéier-iledsrrue
structure de leur budget (tableau 2).distin as les accédants des autres
Être locataire ou non (propriétaire derelpoerdep-ogseunicrvrfeerds,e,ut:ilaemossinrttanieémgueppuimescoénagcesmtquerénasndineocét,»mboursementsde
sa résidence, usufruitier ou logé qu’ils se rendent à eux-mêmes.prêts immobiliers (hors intérêts ment
gratuitement) joue tout particulière-d’emprunt) sont, comme le définit la D’autre part, la comptabilité nationale prend
ment. Hors loyers imputés, les dépen-comptabilité nationale, de l’épargne et en compte des services d’intermédiation
ses de consommation relatives aunon de la consommation. indirectement mesurés (SIFIM), financière
logement pèsent 17 points de plus dansAvec la banque ne prélève sur ses clients quece choix, la notion de consommation
le budget moyen des locataires queetedxaunemeiv,tenuagramqu’indirectegahedel’usplusprocmeneettsdlego
dans celui des autres ménages. Ces d’intérêtordinaire du terme. Mais le poids budgé- sur un crédit ou un dépôt bancaire.
dépenses incluent les charges et lersdedaloépenstedecoperedttoiûam,ialscefemalielsBudgetdsenquêtempcoenislensdatestedneMlIoFcIaSrtpasia-ptnopedsrporatLéeisseriarspretsecspveti
chauffage, mais pas les rembourse -e
res. Les évolutions ne sont alors interpré - des services financiers facturés (commis -
ments d’emprunts pour l’acquisition de sionstables qu’à condition de distinguer les de transfert, carte de crédit, frais de
sa résidence, lesquels constituent dedeux populations. tenue de compte, etc.) y est inclus.
l’épargne (encadré 1).
 des locataires les plus modestes mmationlogement représente le quart de la consoLe en %

2005 2011
EnsemblePropr(i*é*t)airesLoc(a*t*a)iresEnse(*)mblePropr(i*é*t)airesLoc(a*t*a)ires
(*)1erquintile 5equint
ile 1erquintile 5equintile 1erquintile 5equintile 1erquintile 5equintile
Poids de la catégorie dans le quintile de niveau de vie 45 79 55 21 34 79 66 21
Alimentation 16,1 21 14 18 11 15,9 21 14 18 11
Alcools, tabac 3,7 4 3 5 3 3,7 4 3 6 4
Habillement 5,7 6 6 6 6 4,9 4 6 4 5
Logement 12,4 11 7 24 20 12,9 10 6 24 22
Équipement du logement 7 6 9 5 6 6,9 6 10 5 6
Santé 4,2 5 4 2 3 4,5 5 4 2 3
Transports 16,9 14 18 11 15 16,9 17 18 11 13
Communications 3,2 4 3 5 3 3,3 4 2 5 3
Loisirs et culture 10,5 8 13 8 12 9,9 9 11 9 10
Enseignement 0,7 1 1 1 1 1 1 2 1 1
Hôtels, restaurants 8,4 6 10 5 11 8,4 6 10 6 12
Autres biens et services 11,5 14 12 10 9 12,2 13 14 9 10
Note : les usufruitiers et logés gratuits sont classés parmi les propriétaires. Données hors l oyers imputés et hors SIFIM.
Lecture : En 2011, 34 % des ménages du 1eret t abac) représente 21 %quintile de niveau de vie sont propriétaires de leur logemen t ; pour ces ménages, l’alimentation (à domicile, hors alcools
de la consommation. Ce poids est de 15,9 % en moyenne sur l’ensemble des ménages.
Champ : (*) France entière. (**) Ménages ordinaires, France métropolitaine.
Source:(*)Insee,Comptesnationaux.(**)Insee,EnquêtesBudgetdefamille.Donnéesrecaléessurlescomptesnationaux;donné

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