Rencontres HAS 2008 - Logiciels d aide à la prescription en ambulatoire  état des lieux. Quels apports pour la pratique, quelles perspectives  - Rencontres08 SynthèseTR17
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Rencontres HAS 2008 - Logiciels d'aide à la prescription en ambulatoire état des lieux. Quels apports pour la pratique, quelles perspectives - Rencontres08 SynthèseTR17

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Documents Rencontres08_SynthèseTR17 (180,74 Ko) Rencontres08_PresentationTR17 (96,78 Ko) Mis en ligne le 26 févr. 2009 Table ronde 17 du 19 décembre 2008 de 9h30 à 11h Copyright HAS - MMStudio - JP Quevilly État des lieux sur l'agrément des banques de données médicales (BdM) et certification des logiciels d'aide à la prescription en ambulatoire (LAP). Points de vue des intervenants sur l'agrément et la certification. Élargissement de la thématique : • en complément de la certification, que devraient faire les pouvoirs publics, dont la HAS ? • que sait-on de l'utilisation de ces outils par les médecins ? • quels sont les obstacles et les conditions à une plus grande utilisation ? • quelles sont les pistes d'amélioration de l'offre des services ? Consultez la synthèse de cette session et le diaporama des intervenants en bas de page. Intervenants : Claude BRONNER - Médecin généraliste Les médecins utilisent de plus en plus les BdM et les LAP dans leur pratique quotidienne mais à l'heure actuelle, il est encore difficile d'évaluer cette utilisation quantitativement et qualitativement. Les résultats d'une enquête récente pourraient apporter des débuts de réponse à cette interrogation. Toutefois, des premiers constats d'utilisateurs peuvent être dressés dès aujourd'hui quant à l'offre actuelle, les problématiques rencontrées et les attentes des prescripteurs en terme d'outils à développer et du concept de “ médicament virtuel ” idéal. Pierre BRUNEAU - Directeur médical, Cegedim logiciels médicaux Une base de données médicales a obtenu récemment son agrément par la HAS. Il serait intéressant que d'autres BdM ou LAP obtiennent également cet agrément pour développer le marché. Les BdM et les LAP sont encore à l'heure d'aujourd'hui sous-utilisés par les prescripteurs. Il existe plusieurs voies possibles afin d'y remédier : - la première voie pourrait consister en une incitation de la part des autorités dont la forme reste à définir ; - la deuxième voie pourrait provenir des BdM en elles-même avec l'apport d'améliorations telles qu'une meilleure interaction avec les dossiers médicaux des patients. Jean-François FORGET - Directeur scientifique, VIDAL Jean-Jacques FRASLIN - Rédacteur, Fulmedico (Fédération des utilisateurs de logiciels médicaux) Les BdM et les LAP sont apparus dans les années 90 et n'ont cessé de s'améliorer. Il subsiste toutefois encore quelques problématiques par rapports à ces outils, notamment en terme de compatibilité des logiciels et des systèmes d'exploitation lors d'actualisation, par exemple. Ces outils pourraient être encore mieux insérés dans la pratique des médecins grâce à : - des aides des autorités comme c'est le cas dans d'autres pays ; - une amélioration de ces outils tenant compte d'une meilleure interactivité, de la possibilité de faire remonter de l'information et de celle d'effectuer des recherches croisées. Modérateur : Hervé NABARETTE - Chef de service qualité de l'information médicale, Haute Autorité de Santé Mis en ligne le 26 févr. 2009

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Table ronde 17 Logiciels d'aide à la prescription en ambulatoire : état des lieux. Quels apports pour la pratique, quelles perspectives ?  Intervenants : Claude BRONNER - Médecin généraliste Pierre BRUNEAU - Directeur médical, Cegedim logiciels médicaux Jean-François FORGET - Directeur scientifique, VIDAL Jean-Jacques FRASLIN - Rédacteur, Fulmedico (Fédération des utilisateurs de logiciels médicaux)  Modérateur : Hervé NABARETTE - Chef de service qualité de l'information médicale, Haute Autorité de Santé  La HAS rappelle que les Logiciels d’Aide à la Prescription (LAP) sont peu utilisés : d’après les données habituellement citées, un médecin sur deux écrit son ordonnance à la main, parmi les 50 % qui utilisent un logiciel, 30 % utilisent le module de prescription, et 5 % codifient leur dossier médical. Les difficultés d’utilisation et la méconnaissance de l’apport de ces logiciels semblent expliquer cette sous-utilisation.  La table ronde a permis de confronter les points de vue de médecins et d’éditeurs de Logiciels d’Aide à la Prescription, d’identifier les difficultés et d’apporter des éléments de réponse aux préoccupations de professionnels de santé.  État des lieux de l'utilisation des LAP  Dans l’enquête menée par l’Association pour l’Informatisation Médicale (APIMA) à laquelle ont répondu 2 400 médecins sur Internet (donc des médecins ayant probablement une certaine appétence pour l’utilisation des technologies d’information), les logiciels les plus utilisés sont AxiSanté, les logiciels du groupe Cegedim, puis HelloDocÒet MedistoryÒ. Les principaux résultats de cette enquête montrent que : 90 % des données administratives sont informatisées dont 75 % à l’aide de la carte Vitale ; 70 % des médecins utilisent un LAP ; 30 % des médecins codent fréquemment (toujours ou souvent) les antécédents de façon structurée ; la majorité fait des ajouts manuscrits sur l’ordonnance et complète la plupart du temps le dossier en face du patient. 60 % des médecins ne se servent pas d'un logiciel pour prescrire des médicaments stupéfiants. 40 % des médecins utilisent le VidalÒgratuit (parce que souvent mis à jour) et 20 % le Vidal expertÒ.  Les difficultés identifiées par les médecins et les points d’amélioration  Concernant les points d'amélioration souhaités pour les logiciels (différents en fonction du logiciel utilisé), les médecins aimeraient pouvoir prescrire librement en DCI (Dénomination Commune Internationale) plutôt que par le nom commercial du médicament ; avoir des propositions de choix de posologie ; obtenir une aide pour les obligations légales (notamment pour les traitements de substitution), se voir notifier les limites de l’AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) ou encore pouvoir mettre à jour les dossiers spéciaux tels que les cas de grossesse, par exemple. La comparaison est faite avec les logiciels métiers destinés aux pharmaciens qui permettent de détecter des interactions en fonction des prescriptions passées, tandis que les outils
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dédiés aux médecins ne le permettent pas. Les médecins n’ont pas la possibilité d’effectuer de requêtes sur leurs prescriptions passées.  Les questions d’ergonomie sont aussi mises en avant. Par ailleurs, il est difficile de faire remonter des informations auprès de l’éditeur de LAP.  En ce qui concerne les mises à jour de logiciels, les médecins hésitent à les appliquer en raison du risque de défaillances informatiques. Ce problème est lié à l’hétérogénéité du parc informatique des médecins.  Les réponses des éditeurs aux attentes des prescripteurs  Concernant l'amélioration des logiciels, les éditeurs sont confrontés à trois problématiques récurrentes : médicaliser les logiciels, intégrer les évolutions techniques, mais aussi tenir compte d'un contexte réglementaire en constante évolution.  Il importe de bien comprendre l’apport des différents modules, notamment de la base de données sur les médicaments qui contient le travail d’auteur des éditeurs. C’est à ce niveau que se joue la prescription en DCI, comme le montre l’agrément des bases de données sur les médicaments de la HAS.  Les performances d’un LAP dépendent de la structuration du dossier patient, or celle-ci n’est pas facile pour les médecins. L’un des objectifs des éditeurs est de fournir des outils d’aide à la structuration des dossiers (la HAS rappelle que certains critères de la certification des LAP vont dans le sens de la structuration du dossier).  Les systèmes d’alerte posent un problème de « bruit de fond » ; au-delà de 5 % d’alertes, les utilisateurs les débrayent. Certains éditeurs s’orientent vers des systèmes qui adapteraient les alertes à leur usage contextualisé (pondération des alertes en fonction des pratiques du médecin, du profil du patient).  L’éducation thérapeutique constitue un autre chantier de travail, avec des solutions qui commencent à émerger.  Les éditeurs de logiciels considèrent que certaines habitudes des médecins, telle que la rédaction manuelle des ordonnances, doivent évoluer pour que l'utilisation des logiciels soit optimale. Concernant la mise à jours de logiciels, celle-ci se ferait plus aisément si l’utilisation de l’ADSL était généralisée.   Réflexions et propositions formulés lors du débat  La certification des logiciels vise les outils relatifs à la médecine de ville. Des outils d’édition des ordonnances de sortie de l’hôpital, de consultation externe ou de maison de retraite pourraient aussi postuler à cette certification. La certification des logiciels à l’hôpital est un chantier complexe envisagé pour le 1er 2010. Des intervenants soulignent semestre l’urgence de ce type de dispositifs dans le cadre du plan Hôpital 2012. Il conviendra d’évaluer l’impact de cette certification.   
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 Des études sur les facteurs d’utilisation en situation réelle des logiciels dans la pratique seraient aussi utiles.  Les systèmes d’aide à la décision, pour aider à la stratégie thérapeutique, représentent un axe de développement pour les éditeurs. Ceux-ci soulignent à cet égard qu’ils ne peuvent endosser la responsabilité des incohérences qui demeurent parfois dans les recommandations de bonne pratique. Pour leur part, ils essaient d’adapter les recommandations pour les rendre plus lisibles au quotidien. Les pouvoirs publics doivent progresser dans la standardisation des documents. Par exemple, la HAS pourrait inviter un expert informatique à ses assemblées d’experts cliniciens pour créer des passerelles entre le monde des médecins et le monde des éditeurs.  Enfin, pour que les systèmes puissent être interopérables, il faudrait que les pouvoirs publics donnent des directives claires. A titre d’exemple, il serait intéressant de créer un module de prescription identique dans les maisons de retraite et dans les centres d’HAD (Hospitalisation A Domicile), pour faciliter la tâche des médecins et leur éviter de passer d’un logiciel à un autre (ce qu’ils refusent, la plupart du temps).  L’agrément des bases de données sur les médicaments et la certification des LAP sont vus comme des dispositifs qualité qui tirent les acteurs vers le haut, mais des questions de modèle économique se posent. Comment les médecins vont-ils être incités à acheter les logiciels certifiés ? Faut-il réfléchir à un intéressement par l’Assurance Maladie ? Plus généralement, il s'avère que des faillites d'éditeurs ont provoqué une interruption de l’usage des logiciels par les médecins. Il conviendrait d’apporter une réponse à ce phénomène.   
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