Exercices d’algèbre linéaire – 2ème année de CPGE scientifique, voie PC, Espaces de dimension quelconque
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Description

Ces exercices d'algèbre linéaire, proposés en partie avec correction et mettant en avant les "incontournables", sont divisés en 4 séries : (1) Espaces de dimension finie (2) Déterminants (3) Espaces de dimension quelconque (4) Réduction des endomorphismes

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Publié par
Publié le 01 janvier 2012
Nombre de lectures 77
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
Langue Français

Extrait

Algèbre linéaire (III) : Espaces de dimension quelconque

1. Soitf:x7→−ln(1 +x); on posef0(x) =xet∀k∈Nfk+1=fk◦f.
Démontrer que la famille(fk k∈N)est libre deC(R+R).
Soit une sous-famille finie(fk1  fkp)ordonnée de manière quek1<  < kpet(λ1  λp)∈Rp
p
tel queXλifki= 0.
i=1
fk+1=fk◦f=f◦fk= ln(1 +fk)donc par récurrence immédiate∀k∈Nl+im∞fk= +∞et
donc∀k∈N fk+1=o+∞(fk).
p
Siλ16= 0, alors0 =Xλifki+∼∞λ1fk1ce qui est absurde donc il faut queλ1= 0et ainsi de
i=1
suite jusqu’àλp= 0.
2. SoitEunK−espace vectoriel,pun projecteur etf∈LK(E). Démontrer quepcommute
avecfsi et seulement si Im(p)etker(p)sont stables par f.

A6-024

A6-14

On sait que, sipcommute àf, alors Im(p)etker(p)sont stables par f.
Supposons Im(p)etker(p)stables par f et soitx∈E.
Six∈Im(p), alorsf(x)∈Im(p)doncxetf(x)sont invariants parpd’où(f◦p−p◦f)(x) =f(x)−f(x) = 0.
Six∈ker(p), alorsf(x)∈ker(p)donc(f◦p−p◦f)(x) =f(0)−0 = 0.
pest un projecteur donc Im(p)etker(p)sont supplémentaires d’où le casxquelconque.
3. Soitu∈L(E). Prouver queker(u3−u) = keru⊕ker(u−Id)⊕ker(u+Id).
u3−u= (u2−Id)◦udonckeru⊂ker(u3−u)et de mme pourker(u−Id)etker(u+Id).
1)(X+ 1)L1(X) =X(
SoitL0(X () =X(−−1)(1)(1X)(2)+1) L−1(X) = (X−1(X)(−−)2)1la base de Lagrange
deK2[X]associée à(01−1)etx∈ker(u3−u).
Soitx0= (L0(u))(x) x1= (L1(u))(x) x−1= (L−1(u))(x).
L0+L1+L−1= 1doncL0(u) +L1(u) +L−1(u) =IdEetx=x0+x1+x−1.
u3−u
u(x0) = )(1) (x) = 0doncx0∈keruet de mme pour les 2 autres termes.
(−1
On a donc prouvé que :ker(u3−u) = keru+ ker(u−Id) + ker(u+Id).
Soit(x0 x1 x−1)∈keru×ker(u−Id)×ker(u+Id)tel quex0+x1+x−1= 0.
∀(i j)∈ {01−1}2 i6=j⇒(Li(u))(xj) = 0.
x0= (L0(u) +L1(u) +L−1(u))(x0) = (L0(u))(x0) =−(L0(u))(x1+x−1)doncx0= 0et de
mme pourx1etx−1donc la somme est directe.
4. SoitEde dimension finienetu∈L(E)de rangrtel queu◦u= 0L(E). Prouver que
r≤n2et qu’il existe une base deEdans laquelle la matrice deuest0nI−drrr0n0r−nnr−r−r.
Im(u)⊂ker(u)doncr≤n−r.
Soit(εn−r+1  εn)une base de Im(u). Il existe(en−r+1  en)tel que∀i u(ei) =εi.
F= (en−r+1  en)est libre (puisque son image parul’est) etV ect(F)∩keru={0}car
Xλiei= 0⇒Xλiεi= 0⇒ ∀i λi= 0.
i i
Il existe donc une base(e1  en−r en−r+1  en)adaptée àkeru⊕V ect(F)qui répond à la
question.
5. SoitE=C([01]C). Pourf∈E, on poseφ(f)(x) =x1Z0xf(t)dtsix6= 0etφ(f)(0) =f(0).
Démontrer queφest un endomorphisme deE. Est-il injectif surjectif ? ? Déterminer ses
éléments propres.a0-088
x
D’après le thm fondamental,F=x7→ZfetΦ(f)sontC1doncC0sur]01].
0
Φ(f)(x) =F(x)−F(0) ) =f(0)doncΦ(f)est continue en0+.
x−0→x→0F0(0
De plus∀doncφest linéaire.
f∈ker Φ⇐∀⇒x∈]01] F(x) = 0etf(0) = 0.
F∈ C1([01])donc∀x∈]01] F(x) = 0⇐∀⇒x∈[01] F(x) = 0⇐⇒(F(0) = 0et∀x∈[01] F0(x) =f(x) = 0

Exercices de Mathématiques PC - Mathilde PETIT - 2011

a6-037

a6-16

Prouver queE=Im(f)⊕ker(f).Mines

a7-70

Algèbre linéaire (III) : Espaces de dimension quelconque

Exercices de Mathématiques PC - Mathilde PETIT - 2011

a6-004

10. Soitf= (x7→xexcosx) g= (x7→exsinx) h= (x7→arctanx). Prouver que(f g h)est une famille libre deRR.
11. Soitnréelsa1 a2  an; pour tout entierkΦk(x) =x21+a2k; la famille desΦkest-elle libre dans l’espace des
applications deRdansR?Mines
12. SoitEunR−espace vectoriel etf∈L(E)pour lequel il existe un polynômeP∈R[X]tel que :
P(0) = 0 P0(0)6= 0 P(f) = 0

∈K)

7. Soitp1 p2  pnnprojecteurs d’unK−espace vectoriel de dimension finie.
Montrer que :p1+p2++pnest un projecteur∀⇐⇒(i j)pi◦pj=δjipi
n n
(On pourra montrer que Im(Xpi) =MImpi.)
1 1
8. SoitEunK−espace vectoriel de dimension quelconque etpun entier naturel non nul.
φ1  φpsont des formes linéaires surE.
Démontrer que(φ1  φp)libre⇐⇒(x∈E7→(φ1(x)  φp(x))∈Kp)surjective.
9. SoitE=Mn1(R),E?son dual etE??le dual deE?. Prouver queΘ :X∈E7→Θ(X) = (Y∈E7→tX Y
est un isomorphisme entreEetE??
.

A7-060

6. DansE,K-espace vectoriel de dimension finien, soitf1 f2 fnnendomorphismes nilpo-
tents et deux à deux permutables.
Montrer que :f1◦f2◦f3◦◦fn= 0.
Soitgk=fn−k◦◦fnetrk=rg(gk)pourk= 0n−1. Il s’agit de prouver quern−1= 0.
Sik≤n−2, alors Im(gk+1) =fn−k−1(Im(gk))doncrk+1≤rk:(rk)est une suite finie décrois-
sante d’entiers naturels.
Supposonsk≤n−2etrk6= 0.
gkcommute avecfn−k−1doncfn−k−1induit un endomorphismehde Im(gk)et Im(h) =Im(gk+1).
Le thm du rang donne :dim(Im(gk ker)) = dimh+ dimImhsoitrk= dim kerh+rk+1.
hest nilpotent sur Im(gk)qui n’est pas l’espace{0}doncdim kerh≥1non inversible donc
rk+1< rkie la décroissance est stricte.
Il y a donc 2 cas possibles : ou bienrn−2= 0; alorsrn−1≤rn−2= 0. Ou bienrn−26= 0; alors
rn−1< rn−2< rn−3<  < r0=rg(fn);fnest nilpotent surE6={0}doncr0≤n−1et encore
rn−1≤0.

donckerφ=O).
Im(φ)⊂ C1(]01])∩ C0([01])doncΦn’est pas surjective.
Φest injectif donc0n’est pas valeur propre. Soitλ∈R∗.
((1)f∈ C0([01])etφ(f) =λf)⇐⇒(f∈ C0([01])et∀x∈[01[ F(x) =λxf(x)etf(0) =λf(0)).
Casλ6= 1:
Alors(1)⇐⇒f∈ C0([01])etfx(−0)>=F0(x)−λxf(x)est constante sur]01]
xli→m0F(x)−λxf(x) = 0
orf=IFdestC1sur]01]donc
(1)⇐⇒f∈ C0([01])etf(0) = 0x)−λf(x) = 0
∀x∈]01] f(x)−λxf0(
(1)⇐⇒f∈ C0([01])et∀x∈]01] f(x) =Kx1λ−λ(2).
λest valeur propre si et seulement s’il existeK6= 0tel queFdéfinie en(2)est de lim-
ite0en0ie ssi1−λλ>0ouλ∈]01[. L’espace propre est alors la droite engendrée par
1−λ
x7→xλsix6= 00sinon.
Casλ= 1:(1)⇐⇒f∈ C0([01])etf=K.1est valeur propre etE1est l’ensemble des
constantes deC0([01]).

Algèbre linéaire (III) : Espaces de dimension quelconque

13. SoitVun espace vectoriel de dimensionn,W1etW2deux sous-espaces deVde mme dimensionq. Démontrer
queW1etW2ont un supplémentaire commun.
14. SoitEunK−espace vectoriel de dimension n,f∈L(E)nilpotent d’ordrep,a∈Etel quefp−1(a)6= 0et
F=Vectf(k)(a)k∈N.
(a) Prouver quef(k)(a)k∈[0p−1]est une base deF.
(b) Soitϕ∈E∗tel queϕ(f(p−1)(a))6= 0; prouver queϕexiste. SoitH={x∈E∀k∈Nϕ◦fk(x) = 0};
démontrer queHest un supplémentaire deFstable parf.
(c) Décrire la matrice defdans une base adaptée àF⊕H.
Prouver qu’il

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