On va (pas) en faire toute une histoire

Description

Entre trouver un intérêt particulier pour la numismatique et ouvrir une pâtisserie à Buenos Aires, il y a un sacré écart non ? Oui, mais au fond des choses, un lien peut être fait : un présent qui mène vers un avenir, une anecdote qui sera là pour se remémorer un souvenir d'ailleurs. "On va (pas) en faire toute une histoire", c'est l'histoire de nos vies étudiantes, l'histoire de nos ambitions, l'histoire des étudiants de Bordeaux-Montaigne.
Nous-mêmes étudiants, vous proposons un tour du monde, à la découverte des projets les plus fous et les plus intrigants de jeunes gens qui bordent les bancs des amphis de notre université.
D'autres se sont livrés à nous pour nous raconter les moments marquants de leur passage, et vous ne vous en rendez pas compte, mais notre chère université regorge d'évènements remarquables, de petits génies ambitieux ou de rencontres bienfaisantes.
Vous serez peut-être surpris de trouver le portrait d'un ami oublié ou d'un étudiant croisé dan un couloir...

Informations

• Publié par: colinbaldet
• Publié le: 21 juin 2015
• Nombre de lectures: 36
• Licence : En savoir +
  Paternité, pas d'utilisation commerciale, pas de modification
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 34 Mo

Extrait

Cet ouvrage a été réalisé par :

BALDET Colin BISSON Benoît BOUDRY Clémence CARRÉ Gaëlle CASTEL Pauline CAUQUIL Anaïs COIGNAC Thomas CORBIAT Clément COUTARD Benoit DARTEYRE Quentin DESCOUBES Mélodie DORNON Guillaume FAJOLLES Anaïs FUZEL Pierre-Charles GALLOT Hortense GARCIA Léa GUYOT Charlotte LALAGUE Sophie LEFÈVRE Noémie LOMBARD Mathilde NOLIBE Martin PLACON Laurie-Anne ROUTIS Margot

Avec l’aide de :

L’Université de Bordeaux Montaigne L’association Prométhée

Préface

Sommaire

Histoires d’étudiants Quand la fac se bouge ! Insolite, c’est le mot ! Les études, c’est la santé ! Les rencontres forgent l’étudiant.

Vers d’autres horizons ! L’Europe L’Asie L’Amérique

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Préface

 La vie d’une université telle que celle de Bordeaux Montaigne, ce ne sont pas seulement des cours que suivent les étudiants et des examens qu’ils passent. Il y a aussi une vie étudiante. Il est souvent difficile, à l’intérieur d’un campus tel que nous le connaissons en France, d’animer cette vie étudiante et, quels que soient les ou- tils que l’établissement peut mettre à disposi- tion, ce n’est vraiment que par la volonté des plus impliqués des étudiants et des étudiantes qu’elle finit par prendre corps.  C’est un véritable plaisir pour moi que de voir, je devrais dire, de contempler ce travail réalisé par des étudiants en histoire. Sans doute parce que je fus il y a bien longtemps de cela, à leur place, et que j’ai fait toutes mes études ici, à Bordeaux Montaigne et fréquenté tout au- tant que mes lointains successeurs, les bancs de l’amphi Renouard. La décence m’interdit de préci- ser le nombre d’années qui ont passé depuis, mais je vais à mon tour, rappeler une anecdote, qui remonte à l’époque mathusalémique où je préparais les concours de recrutement des professeurs de l’enseignement secondaire. Lors d’une préparation à l’oral un professeur d’histoire contemporaine, aujourd’hui à la retraite, m’avait dit, à la fin de mon oral : « Brun, vous possédez un vernis uni- versitaire sur un substrat pessacais ! » Sympa, non ? Et un bel encouragement pour affronter la capitale !  Alors, c’est vrai, à chacun ses propres anec- dotes sur ce qui fait la vie d’un(e) étudiante.

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Elles ne sont pas au final très importantes, mais sont des illustrations d’une séquence de vie. Et, au total, leur expression montre le plaisir que l’on a d’étudier ici, à Bordeaux. L’ancien président de l’université que je suis est heureux de voir que Bordeaux Montaigne permet à ce point l’épanouissement des personnalités étudiantes. Et que ce soient des historiens dont l’alacrité de la plume autorise les plus grands espoirs est, pour le professeur que je suis redevenu, une belle récompense.

Patrice Brun Professeur d’Histoire ancienne

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Une vie étudiante à l’Université regorge d’anecdotes. Et il faudra sûrement plus d’un livre pour toutes les raconter ! Mais en voici déjà un petit échantillon : les études, les rencontres, les projets et même l’insolite. Plongez-vous dans ce quotidien la tête la première.

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Histoires d’étudiants

Quand la fac se bouge !

Les étudiants tiennent rarement en place. Mais cela ne les empêche pas de s’inves- tir. Pour des bonnes causes, pour l’art ou tout simplement pour se réunir. Les ini- tiatives étudiantes sont à l’honneur dans ce chapitre.

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Es Liçnç Hist e mne moe e cnprn

«J’ai toujours aimé écrire donc quand je suis arrivée à la fac je me suis naturellement ins- crite dans l’association d’un des journaux étudiants : Tintamarre. C’est comme ça que j’ai pu écrire mon premier article. C’est une super expérience, je ne regrette absolument pas. La première fois que j’ai vu un de mes articles publiés, j’ai été très fière et j’ai compris que je voulais en faire mon métier.» 10

«Cette année, j’ai commencé la danse dans le cadre de la fac. Ce qui est fascinant avec cette pratique, c’est que j’ai retrouvé des gens avec qui j’étais en cours du soir et ainsi, j’ai pu les découvrir autrement. C’est assez grisant et récon- fortant de retrouver ainsi des personnes connues dans la masse anonyme que peut constituer l’université. On voit ces personnes comme indi- vidus propres et non plus que comme simples étudiants. Avec la danse, je partage autre chose que le boulot avec ces personnes.»

LiçnçHist C  l   e    Pam

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« L ’ é v è n e - Aka ment qui m’a Liçnç LéA Anli-EpanO le plus mar- qué à la fac a été l’hommage renduàCharlie Hebdo. Selon moi, cet attentat a changé le visage de la France et du monde à tout jamais. La peur nous a envahis. Je suis musulmane et ma religion a été salie, j’avais limite honte. L’hommage rendu était fait pour revendiquer la liberté d’expression française, mais pour moi être présente ce huit janvier avait une signification plus importante : il ne faut pas abdiquer face à la violence, ja- mais. Ce jour-là, toutes les communautés, toutes les couleurs étaient ensemble, unies. On sentait à quel point l’unité nationale devait être faite. Cette mixité est le symbole et la force de notre peuple et ce jour-là, je l’ai ressenti du fond du cœur. J’étais fière d’assister à un tel évènement dans mon université.» 12

Cèï Liçnç Sînçe  lnga

«L’évènement le plus mar- quant pour moi est le Festival des Campulsations qui a lieu chaque année en septembre à la fac. Il y a énormément de monde, ça bouge, c’est vivant. Et puis quand on arrive à la fac et qu’on sort tout juste du lycée, être accueilli par un festival de musique c’est tout simplement génial.» 13

«Je joue dans un groupe de musique avec des amis. Je suis guitariste et depuis cette année on a commencé à se produire sur scène. Grâce au Fes- tival Les Estudiantines nous avons eu l’occasion de jouer dans la fac. Ça a été une expérience très intéressante et gratifiante pour le groupe. On pensait que la plupart des spectateurs seraient nos amis à qui l’on avait fait passer le message, mais en réalité plein d’étudiants sont restés nous écouter. Ce qui nous a le plus marqué, c’est qu’à la fin des gens sont venus nous féliciter.»

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Fli Liçnç Hist e mne moe e cnprn

M Liçnç LéA EpanO/Frni (EĀŚUS)

«Quand je suis arrivée à Bordeaux Montaigne, je mangeais tous les midis au Sirtaki. Et ce qui m’a marqué c’est qu’il y avait des gens qui jouaient de la musique tous les jours autour de nous. Ça m’a beaucoup étonné, car il n’y a pas ça en Autriche, et j’ai trouvé ça super. Je me suis demandée si ça allait durer tous les jours.»

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Insolite, c’est le mot !

La vie à l’Université réserve souvent des surprises. Certains étudiants en ont fait l’expérience.

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Anà Liçnç Infmai e CmÛicai

«C’était ma première semaine de cours en in- fo-com à l’ISIC (Département Sciences de l’Infor- mation et de la Communication). J’ai voulu aller dans un amphi mais je me suis trompée. Donc je suis allée dans un amphi de L2 ou L3 Histoire je crois, je ne sais plus exactement. Donc je me suis assise, j’étais là, bien en avance, vingt minutes avant à peu près, parce que je suis très stressée. Puis j’ai compris au bout de quinze minutes que ce n’était pas mon cours, qu’on ne faisait pas ce genre de chose en info-com. Donc voilà je suis sortie de la salle et j’ai réussi à retrouver mon cours et à me faufiler dans la salle. En fait, c’était l’amphi juste à côté...» 17

Jûià Liçnç Le moe

«Mon souvenir marquant c’est quand j’étais dans un cours de littérature latine en amphi, après la pause, j’ai trouvé dans mon sac une enveloppe avec mon prénom dessus. C’était un véritable sonnet personnalisé qui m’était adressé de la part d’un des rares garçons étudiant en Lettres. J’étais complètement plongée dans le thème des Belles Lettres. En résumé, son sonnet racon- tait qu’il était sensible au charme des nombreuses filles qui peuplent l’amphi et plus particulièrement au mien, ce qui je l’avoue m’a flattée, à défaut de me conquérir.» 18

«En début d’année, quand je ne connaissais pas bien la fac, je me suis levé en retard et j’ai commencé à stresser. En croyant apercevoir mon professeur dans le tram, j’ai été rassuré, avant de me rendre compte que ce n’était pas lui. J’ar- rive devant le bâtiment en courant, l’alarme in- cendie se déclenche et je compte dessus pour que mon retard passe inaperçu. Dix minutes plus tard, tout le monde se disperse, je me dirige vers ma salle pour m’apercevoir que j’avais en fait une heure d’avance !»

Vân

Liçnç Dei-A iè

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