Idem, l hypersosie
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Echange de lettres entre un homme et son sosie.

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Publié le 31 mai 2014
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Licence : En savoir +
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Langue Français

Extrait

idem
21 mai 2003 Ceci est totalement incompréhensible, je n’arrive toujours pas à prendre pour réalité la trahison que je viens de subir. Je relis encore ces lettres avec attention et je me sens offenser par tout l’outrage que révèle leur contenu. Ta conduite est scandaleuse le faire à ton propre frère, qui contrairement à plus d’un a pris soin de toi et de tes caprices. Je pense que si Dieu, lui-même sur son trône lisais notre conversations il te punirait pour ton égarement. La déception qui ressort de mon visage est indescriptible, néanmoins ma tristesse m’oblige de te la décrire. Avant tout j’aimerais que tu saches que mon cœur s’est ouvert ces dernières semaines, par cela toutes les émotions qui parcourent de temps à autre mon corps se sont déchainées. Ainsi c’est dans l’ordre des choses qu’une nouvelle telle que celle-ci est ébranlée mon cœur. Bien que je sois très fort émotionnellement, l’émotion qui m’a submergé était chargée d’intenses souvenirs de notre passée, que la larme n’a pu s’empêcher d’être verser. Suite logique des choses d’une larme, fraiche et salée, d’autres ont parfaitement suivi leur ancêtre. Dis-moi, dans ce bas monde, y a-t-il histoire plus triste que la mienne, celle d’un homme trahi par son propre frère. Pour t’enseigner, toi ma déception, je t’envoie mes plus sincères acceptations d’excuses afin que tous nos différent tombent pour toujours dans l’oubli. Que le bon roi garde ta fiancée infidèle, ton meilleur ami possédé par le démon et ton soi-disant ange gardien venu des abymes loin de moi te de ma colère. Je te souhaite de bonnes nuits et de bons jours, ceux que tu m’as arrachés des mains. De la part de ton frère Sin.
24 mai 2003 J’ignore le pourquoi, le comment, le quand, le quoi et l’où de toutes ces accusations qui sont portées sur ma personnes. J’ignore totalement qui vous êtes, ni le lien de parenté que vous vous êtes inventé. De toutes les lettres saugrenues qui ont déjà franchies le seuil de ma porte celle-ci bat tous les records. Savez-vous Monsieur X, que vous souffrez de nombreux problèmes mentaux. J’analyse dans votre lettre une imagination incroyable, donc je suppose par-là que votre esprit vit dans une réalité parallèle où pour je ne sais qu’elle raison nous sommes frères. Je ne le ferais pas en tant que frère fictif mais en tant que citoyen concerné, je vous conseille de rendre visite au Docteur Langston, le tout nouveau médecin venu des Etats-Unis qui s’est installé à la rue des papillons. Il me semble sans l’ombre d’un seul doute que lui seul trouvera la réponse à tout ceci, j’entends bien sûr tout ce qui vous arrive. Merci tout de même pour les bons jours que vous m’accorder puisse Dieu en fasse de même pour vous pauvre fou. Ne vous inquiétez pas du prix de la consultation ni du traitement je payerai le tout avec mon argent, l’unique condition que je vous impose de respecter est de ne plus jamais évoquer ma personne ni en public, ni en privé, ni même dans votre esprit. Dans l’espoir que mon cadeau vous soulage, un homme effrayé.
12 juillet 2003
Avant tout, bonjour, je reste poli peu importe la situation. J’ignore depuis quand je suis devenu aussi borné. Comment moi, un homme rempli de charme réponds de la sorte ? Quel est cet esprit malin qui manipule ma personne au point que je devienne l’homme le plus aveugle du monde ? Ma fiancée me trompe, mon meilleur ami me vole et me ment de jour comme de nuit et celui qui devrait me protégé de tout est au contraire ma plus grande menace. D’où vient la bêtise qui me noie aujourd’hui ? Parce que je me réveille, que Dieu lui-même m’envoie un homme mystère pour m’ouvrir enfin les yeux. Je me renvoie à moi-même cette lettre pour éprouver ma personne, ma fierté et ma stupidité.
15 août 2003
Je vous ai parfaitement recu, et je me rends compte que votre folie est sans limite, m’envoyé une lettre dans laquelle vous parlez à la troisième personne et choisie que cette personne n’est personne d’autre que moi me boulverse. Votre cas est bien plus profond que ce que je pensais. Je m’excuse d’avoir fait fi de ne pas vous prendre au sérieux maintenant que tout me semble clair, que nous sommes bel et bien frère, j’aimerais s’il est encore possible connaitre les raisons d’une telle déception. Je vous prie de m’avouer ce qui vous rend si triste. Avec toute mon attention, votre cher frère.
2 septembre 2003
Mes salutations mon cher frère, je ne suis pas sot, il est clair que tu joues à me prendre pour allier. Si prouver à tout le monde que tu as eu à éteindre mes démons et sauver la vie d’un malade mental qui te harcelait est ce que tu veux je ne crains que tout ceci te soi impossible. Je ne suis pas fou, je ne suis pas sain non plus, je l’avoue. Cependant n’est ce pas le commun des hommes de se retrouver entre les deux, de perdre les pédales de temps en temps et de tout remetre sur le démon ? je sais à quoi tu ressemble, je te connais physiquement, mentalement et même spirituellement. Comment se pose cher frère, n’est-ce pas ? ben c’est tout simple mais la réponse demeure et demeura un mystère dont j’en suis pour l’éternité la clé. Je sais tout ce qu’un frère doit et sait à propos de son frère et même plus. Née dans une petite ville, de parents très modeste tu t’es battu corps et âme pour réusir, prenant en charge ses parent à six ans. Quel tristesse pour un enfant de devenir adulte aussi tôt et de ne jamais connaitre les joies de l’enfance. Plus tard devenu chef d’entreprise à dix-huit ans, tu as décidé de devenir une valeur sure, le pilier de toute une famille et même d’une génération. Tu sais à quoi tu ressemble physiquement, moi je le sais, je connais même ce que ta propre fiancée ignore sur toi. Tu fais un mètre quatre-vingt-huit, tu es bien battit grace à tes séances de musculation intensives, cheveux noir, yeux noir, d’un assez teint clair pour un noir. Tu retiens en toi tout le stéréotype que les blanche font des noirs de ta carrure. Diplomé très jeune, tu as fait croire malgré cela que tu ne faisait pas déjà des devoirs de première année d’université lorque tu n’étais qu’au primaire. Si tout le monde te croit moyen, je suis le seul qui détient toute la vérité. Pour finir, l’analyse en carton que tu m’a servie pour masquer ton niveau me répugne. Les sincères vérités de ton frère Sin.
21 janvier 2004
J’ai lu et relu cette lettre, qui est tu Sin, si cela est ton vrai nom, le choisir parce qu’il signifie péché, quel message s’attendre de cela ? j’avoue tu as parfaitement raison et tu as parfaitement raison, de plus j’ignore pourquoi mais je commence à te tutoyer. Ce message n’est pas pour te flatter bien loin de là c’est un avertissemnet, un mot, une lettre de plus et la police te retrouvera, t’arretera et mettra fin à toute cette masquarade. Je te conseille fortement de ne pas jouer avec ma détermination. Au revoir Sin, j’espère que ceci est un adieu car je ne répondrai plus jamais à une lettre venant de toi. De la part d’un homme effrayé.
28 février 2004
Je te comprends mon frère, mes salutations. Je tiens à respecter ta volonté alors ceci sera ma dernière lettre, le reste ne dépend plus que de toi. Je me nomme réellement Sin, bien que cela est impossible, il existe tout de même un pourcentage infiniment petit qui dans notre cas se trouve être vrai. Rien dans le sang c’est vrai ne nous lie, je ne suis ni ton frère de sang, ni un cousin proche ou éloigné, ni même un demi-frère mystère que tes parents ont tenu au secret pendant vingt-deux ans. Non, mon frère, je m’identifie ainsi parce que je suis toi et toi tu es moi. Nous ne sommes pas jumeaux ou des clones d’une expérience scientifique digne d’un roman de science-fiction, nous sommes au-delà de tout ça. Nous sommes un miracle de la nature, et c’est la raison pour laquelle je te connais aussi bien que toi-même, je pense comme toi, respire comme toi, souffre de même problème héréditaire que toi. Je ne viens pas d’une réalité parallèle et mon esprit ne vit pas non plus dans un tel endroit, je ne suis pas un de tes descendants du futur venu t’annoncer ta propre mort. La vérité est que nous sommes des sosies parfaits, loin de tout cet à peu près que tu vois dans des émissions télévisées. On nous appelle des hyper-sosies, parce qu’on se ressemble physiquement, mentalement, spirituellement et même émotionnellement. Je sais que ta fiancée est mauvaise parce que j’ai ressenti tes doutes, nous sommes comme une personne qui vit dans deux corps. Cherche à savoir à quoi je ressemble et tout te semblera vrai. A mon cher frère Neal.
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