Plan de la Conciergerie - visite de Paris monument
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07A-conciergerie F:092006•PANTHEON_franc?ais 21/02/08 16:50 Page 1
Histoire Visiter La Révolution Informations Histoire Visiter La Révolution Informations Histoire Visiter La Révolution Informations

français
GlossaireUn haut lieu de la Révolution Conciergerie
Chapiteau : pierre taillée ou sculptée placée Le Tribunal révolutionnaire
au sommet d’une colonne pour supporter Palais et prison
la retombée d’un arc. En 1790, le maire de Paris appose les scellés
Girondin : appartient au parti formé en 1791aux portes du Palais, jusque-là siège du
Résidence des rois de Franceautour de députés de la Gironde qui s’avérèrentParlement de Paris. Le Tribunal révolutionnaire,
particulièrement radicaux.instauré en mars 1793, s’installe dans
eAu VI siècle, Clovis, premier roi des Francs,Lit de justice : réunion du Parlement présidéela Grand’chambre. En juillet, Robespierre entre
installe sur l’île de la Cité sa demeure royale.par le roi qui faisait prévaloir son autorité.au comité de Salut public avec un programme
Cinq siècles plus tard, Hugues Capet,Oratoire : lieu destiné à la prière.basé sur la vertu et la terreur. La « loi des
premier roi capétien, établit son conseil etPailleux ou payeux : prisonnier le plus pauvre,suspects » ordonne l’arrestation de tous les
son administration dans le palais de la Citéréduit à coucher sur de la paille.ennemis de la Révolution, avoués ou présumés.
qui devient ainsi le siège du pouvoir royal. Pistolier : prisonnier pouvant acquitter quelquesDe 1793 à 1794, plus de 2 700 personnes
pistoles pour disposer d’une cellule équipéecomparaissent devant Fouquier-Tinville,
Symbole du pouvoir royalde lits.accusateur public du tribunal, parmi lesquels
Terreur : période entre la chute de la monarchiela reine Marie-Antoinette et Robespierre.
eAu XIV siècle, poursuivant l’œuvre de sonet fin 1794, pendant laquelle un conseil exécutifLes procès de grands personnages font place
grand-père Saint Louis, Philippe IV le Bel faitet la commune de Paris se partagent le pouvoir.aux procès collectifs. En 1794, témoins
du Palais un prestigieux symbole de la monarchie,Robespierre et les « Montagnards » mènentet défenseurs sont supprimés et chaque jour,
qui deviendra le siège du Parlement de Paris.une politique intense de lutte contre les ennemisplusieurs dizaines de personnes sont
de la République à l’intérieur et à l’extérieur. guillotinées. Après la chute de Robespierre,
Palais de justice et prison
le Tribunal est dissout en mai 1795.
Informations pratiques
eÀ la fin du XIV siècle,La vie quotidienne à la prison
Charles V quitte Durée moyenne de la visite : 1h15
la demeure royale de Visites adaptées pour les personnes handicapées. La Conciergerie était réputée comme la plus
la Cité pour l’hôtel
dure des prisons. Pendant la Terreur*,
Saint-Pol, détruit depuis,
les cellules accueillent plusieurs centaines de
Le Centre des monuments nationaux publie une collection de après l’assassinat des
prisonniers, logés dans de terribles conditions
guides sur les monuments français, traduits en plusieurs langues. conseillers de son père. Il charge un intendant
d’insalubrité et d’entassement. Jusqu’en 1794, Les Éditions du patrimoine sont en vente à la librairie-boutique.
ou « concierge », doté de pouvoirs de justice,
les « suspects » cohabitent avec les prisonniers
Centre des monuments nationaux d’administrer le Palais et la prison.
de droit commun. La veille de leur comparu- Conciergerie
De nombreux prisonniers d’État y séjournent Palais de la Citétion, les détenus étaient informés du début de
2 boulevard du Palais tel Ravaillac, meurtrier d’Henri IV. Plus tard,
leur procès et des charges pesant contre eux par 75001 Paris le Tribunal révolutionnaire siège au Palais
le « journal du soir » ou acte d’accusation. tél. 01 53 40 60 97
et en renforce le caractère carcéral. Lala.conciergerie@monuments-nationaux.frUne fois le verdict prononcé, les condamnés
Conciergerie est classée monument historique
à mort pouvaient s’offrir un dernier banquet. www.monuments-nationaux.fr
en 1914.
Explications au dos de ce document.*
crédits photos Arch. phot. © Centre des monuments nationaux, Paris. illustration Tout pour plaire. conception graphique Plein Sens, Anders. réalisation beau fixe. impression Néo-Typo, avril 2008.07A-conciergerie F:092006•PANTHEON_franc?ais 21/02/08 16:50 Page 4
Histoire Visiter La Révolution Informations

On y a reconstitué le bureau du greffier, chargéLes salles médiévales
d’inscrire les mouvements de détenus surA accueil-billetterie
les registres ; celui du concierge devenu, sousLes parties basses, seules subsistantes B toilettes
6 la Révolution, responsable des prisonniers ;aujourd’hui, étaient réservées à la garde royale C boutique
la salle de la toilette où les condamnés étaientet aux nombreux personnels (clercs, officiers
8
7 dépouillés de leurs objets personnels avant leuret domestiques) au service du souverain et de
9 Tour exécution. À l’étage, dans une pièce à gauche desa famille, soit environ 2 000 personnes. Le sol B
d’Argente 4 3 l’escalier, figure la liste des prisonniers des salles médiévales est resté au niveau du XIV C
5e incarcérés à la Conciergerie pendant lasiècle. La création des quais au XIX siècle Tour
de César Terreur*. Une série de cachots présente les diffé-a surélevé le niveau du reste de l’île de la Cité
rentes catégories de détenus : « payeux* »,et de ses autres édifices.
« pistoliers* » et « hôtes de marque ». Dans les1 La salle des Gens d’armes, construite
la Seine salles suivantes, objets et panneaux retracentdès 1302, sous Philippe le Bel, est un exemple
cinq siècles et demi de vie carcérale à launique en Europe d’architecture civile gothique.
1 Conciergerie.Composée de quatre « nefs » voûtées d’ogives, 2Cour
de Mai 6 La chapelle dite « des Girondins » occupela salle était largement éclairée par des baies
Tour carrée l’emplacement de l’oratoire* médiéval du roi.géminées dont les traces sont visibles sur le mur
de l’HorlogeA Les 21 députés girondins* y banquetèrent avantde gauche. Quatre cheminées chauffaient
leur exécution le 30 octobre 1793.ce vaste réfectoire. Sur le mur de gauche est Sainte-Chapelle boulevard du Palais
7 La chapelle commémorativeencore présenté un fragment de la table
de Marie-Antoinette fut aménagée en 1815,de marbre noir utilisée lors des fastueuses
à l’emplacement précis de la cellule de la reine.réceptions que la monarchie capétienne donnait
8 La cour des femmes, entourée par deux étagesdans la Grand’Salle d’apparat du palais, située
4 La rue de Paris tire son nom de monsieur de de cachots de prisonnières, présente encore laà l’étage. Aujourd’hui disparue, celle-ci était
Paris, bourreau de l’époque révolutionnaire, fontaine où celles-ci lavaient leur linge, une desdesservie par des escaliers en vis dont subsiste
et servit à l’incarcération des pailleux*. Cet tables de pierre où elles prenaient les repas et «un exemple sur le côté droit de la salle.
espace faisait autrefois partie intégrante de la le coin des douze » ou des derniers adieux.2 Le pavillon des cuisines, construit sous le
salle des Gens d’armes, mais fut isolé et surélevé C’est ici que les condamnés, par groupe de 12,règne de Jean le Bon (1350-1364), et dont il ne
eau XV siècle. attendaient la charette pour leur départ versreste que le rez-de-chaussée, était utilisé pour
l’échafaud.les personnels du roi. Les denrées
Les salles révolutionnaires 9 La cellule de Marie-Antoinette a étéy parvenaient directement par voie fluviale.
reconstituée sur une partie du véritable cachot3 La salle des Gardes est contemporaine de
Après l’incendie de 1776, Louis XVI modernise de la reine. Deux gendarmes assuraient enla salle des Gens d’armes. Les chapiteaux*
la prison de la Conciergerie, utilisée ensuite permanence sa surveillance.du pilier central figureraient Eloïse et Abélard.
sous la Révolution.
Cette salle servait d’antichambre à la Grand’
5 Le couloir des prisonniers constituait l’axe
chambre du roi à l’étage, aujourd’hui disparue,
principal de la prison, dans lequel les détenus
où celui-ci tenait son conseil et les « lits de
circulaient à leur guise.
justice* ». Le Tribunal révolutionnaire y siégea
en 1793.
Explications au dos de ce document.*

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