la fois où j ai baisé une triste.
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Description

Il y a toujours une bonne femme dans les bonnes histoires, c’est étrange non ? Bizarrement, dans la mienne aussi y’a une bonne femme. Ce soir-là je trainais dans mon bar habituel, en bas de la rue. J’avais pris l’habitude de me souler là-bas quand je finissais quelque chose, une nouvelle, un poème, ou même de pisser. En réalité, je passais ma vie là-bas. Et ce soir-là a commencé comme tous les autres, par une vodka sèche, histoire de lancer les hostilités avec mon foie. Et une deuxième. Puis une troisième. Il y avait tout ce qu’on trouve habituellement dans un bar ici, des tables moisies, des tabourets inconfortables, des jeunes qui braillent à une table et des vieux qui se taisent au comptoir. Rien de spécial jusqu’à ce qu’elle entre dans le bar, poussant la porte de ses mains minuscule et s’asseyant à ma gauche. Même s’il faisait encore doux pour le mois de novembre, je ne pus m’empêcher de penser qu’elle devait avoir sacrement froid avec sa mini-jupe et son top léger. « Au moins, me dis-je, ça me permet de me rincer l’œil ! » Putain de pervers. Le barman s’approcha d’elle et elle commanda timidement un Whisky sans glace, comme un homme. -« Vous buvez comme un homme madame » lui-dis. -Et vous vous draguez comme un ado » -« je suis un ado madame, alors que voulez-vous, je fais ce que je peux ! » répondis-je le sourire aux lèvres. Les filles avec de la répartie m’ont toujours excitée plus que les autres, je n’y peux rien, j’ai dû naitre comme ça à mon avis.

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Publié le 25 octobre 2013
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Langue Français

Extrait

Il y a toujours une bonne femme dans les bonnes histoires, c’est étrange non ? Bizarrement, dans la mienne aussi y’a une bonne femme. Ce soir-là je trainais dans mon bar habituel, en bas de la rue. J’avais pris l’habitude de me souler là-bas quand je finissais quelque chose, une nouvelle, un poème, ou même de pisser. En réalité, je passais ma vie là-bas. Et ce soir-là a commencé comme tous les autres, par une vodka sèche, histoire de lancer les hostilités avec mon foie. Et une deuxième. Puis une troisième. Il y avait tout ce qu’on trouve habituellement dans un bar ici, des tables moisies, des tabourets inconfortables, des jeunes qui braillent à une table et des vieux qui se taisent au comptoir. Rien de spécial
jusqu’à ce qu’elle entre dans le bar, poussant la porte de ses mains minuscule et s’asseyant à ma gauche. Même s’il faisait encore doux pour le mois de novembre, je ne pus m’empêcher de penser qu’elle devait avoir sacrement froid avec sa mini-jupe et son top léger.
« Au moins, me dis-je, ça me permet de me rincer l’œil ! » Putain de pervers. Le barman s’approcha d’elle et elle commanda timidement un Whisky sans glace, comme un homme.
Vous buvez comme un homme madame » lui-dis.
-Et vous vous draguez comme un ado »
-« je suis un ado madame, alors que voulez-vous, je fais ce que je peux ! » répondis-je le sourire aux lèvres. Les filles avec de la répartie m’ont toujours excitée plus que les autres, je n’y peux rien, j’ai dû naitre comme ça à mon avis.
Elle se tourna vers moi, ses yeux verts me regardaient passivement, comme si elle me regardait sans me voir.
-« Quel Age avez-vous ? »
-« 22, 54 ou même 85, quelle putain d’importance peux bien avoir mon Age ? »
-« si c’est pour me parler de cette manière, il valait mieux vous taire dès le début ! » rétorqua-t-elle d’un air agacé.
Elle se leva et si dirigea vers le fond du bar, là où braillent ces cons de jeunes, avec leurs verres à moitié vide et qui pensent qu’ils peuvent refaire le monde. Il n’avait tous pas plus de 17 ou 18 ans. Bande d’idiot, le monde est ce qu’il est, essaye d’abord de survivre dedans avant de vouloir le changer. Tocard de jeune. Elle ne posa pas ses jolies fesses à leur table mais à celle d’à côté, la dernière de libre dans le bar. Elle but son Whisky d’une traite et regarda droit devant elle pendant de longues minutes. Je ressenti dans le bas de mon ventre un tressaillement, voire un tiraillement. Je crois bien qu’elle m’excite celle-là, c’est étrange car elle n’est pas vraiment belle, au mieux passable. Mais bon, je n’ai pas tiré depuis que la dernière c’est barrer il y a deux mois alors je crois que n’importe quelle chatte me conviendra.
Je me posais en face d’elle, elle leva les yeux et me dit :
-« j’ai perdu mon fiancé il y a cin que je me soule pour oublier. »
-« Et ça marche bien ? »
q semaines maintenant, et c’est la première fois
oui, ça marchait avant que je ne vous vois, vous lui ressemblez un peu. Ou alors je suis trop bourrer pour vous voir clairement. » Répondis-t-elle, les yeux remplit de larmes.
Elle passa lentement sa main derrière ma nuque et me posa un baiser délicat sur ma bouche imbibé de vodka. Je lui rendis son baiser jusqu’à ce que nos langues se mélangent et ne forment plus qu’une unique muqueuse bisexuée dégueulasse et baveuse. Mais dieu que c’était agréable. Apres quelques minutes à se rouler nos langues l’une dans l’autre, elle me proposa de finir la soirée dans sa maison, à deux rues du bar. Elle habitait une grande maison, spacieuse, aéré, le genre d’endroit où on élève des gosses, pas où on baise un type rencontrer dans un bar une heure plus tôt, mais qu’importe, j’avais des fluides corporels à évacuer et elle semblait d’accord pour ça. Elle s’allongea sur le lit, fit glisser sa mini-jupe et je découvris deux magnifiques jambes, prête à m’accueillir chaleureusement.
-« tu es belle » lui dis-je, un peu penaud.
tait-toi et vient »
Et nous avons baisé, une fois, deux fois, et une troisième, à chaque fois elle sanglotait un peu avant, un peu pendant, et beaucoup après. Mais à chaque fois on recommençait, sans vraiment savoir pourquoi ni pour qui. Enfin moi je savais, c’était surtout pour moi. Apres la quatrième fois, elle me demanda si on pouvait dormir, parce que le lendemain elle bossait je ne sais où, je ne m’en rappelle pas du tout là, mais je lui dis que oui, on pouvait s’endormir tranquillement. Avant de fermer ses yeux, elle me dit quelque chose d’effroyable :
-« tu vas rester ici pour toujours Franck, tu es à moi pour l’éternité et bien plus  encore hihihi ! »
Je ne m’appelle pas Franck. Son fiancé mort et enterrer lui s’appelait Franck. J’ai pris peur, je suis partie bien avant qu’elle ne se réveille. Tocard.
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