Alcool : dommages sociaux, abus et dépendances
253 pages
Français

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Description

Etude sur la consommation de boissons alcooliques en France. Dans un premier temps, est analysé les différents modes de consommations, leur évolution dans le temps et leurs conséquences sociales (sur les lieux de travail, au collège, sur la route...), puis est présenté les problèmes d'abus et de la dépendance (données épidémiologiques, traitement...).

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Publié par
Publié le 01 janvier 2003
Nombre de lectures 33
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

En raison de son poids et afin de faciliter son téléchargement,
le rapport a été découpé en trois fichiers. Pour permettre la
navigation entre les fichiers, utilisez la table des matières active
(signets) à gauche de l’écran.
LCet ouvrage présente les travaux du groupe d’experts réunis par l’Inserm dans
le cadre de la procédure d’expertise collective, pour répondre aux questions
posées par la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxico-
manie (Mildt), la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés
(Cnamts) et l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé
(Inpes – ex CFES, Comité français d’éducation pour la santé) sur les modes de
consommation, les dommages sociaux, l’abus et la dépendance à l’alcool.
Il s’appuie sur les données scientifiques disponibles en date du second semestre
2002. Plus de 2 000 articles et documents ont constitué la base documentaire
de cette expertise.
Le Centre d’expertise collective de l’Inserm a assuré la coordination de cette
expertise collective avec le Département animation et partenariat scientifique
(Daps) pour l’instruction du dossier et avec le service de documentation du
Département de l’information scientifique et de la communication (Disc)
pour la recherche bibliographique.Groupes d’experts et auteurs
Philippe ARVERS, centre de recherche du service de santé des armées,
La Tronche
Jean-Pascal ASSAILLY, Institut national de recherche sur les transports et leur
sécurité, Arcueil
Philippe BATEL, unité de traitement ambulatoire des maladies addictives,
hôpital Beaujon, Clichy
Marie CHOQUET, épidémiologie et biostatistique, Inserm U 472, Villejuif
Thierry DANEL, service d’addictologie, centre hospitalier régional universi-
taire de Lille, Lille
Martine DAOUST, unité de recherche sur les adaptations physiologiques et
comportementales, université de Picardie, Amiens
Philippe DE WITTE, biologie du comportement, université catholique de
Louvain, Louvain-La-Neuve, Belgique
Françoise FACY, épidémiologie des conduites addictives, Inserm XR 302,
Le Vésinet
Jean-Dominique FAVRE, service de psychiatrie, hôpital d’instruction des
armées Percy, Clamart, président de la Société française d’alcoologie
Eric HISPARD, service de médecine interne, hôpital Fernand-Widal, Paris
Thérèse LEBRUN, centre de recherches économiques, sociologiques et de
gestion (CRESGE-LABORES) université catholique de Lille, Lille
Anne-Marie LEHR-DRYLEWICZ,médecin généraliste, Parçay-Meslay
Michel LEJOYEUX, service de psychiatrie, hôpital Louis-Mourier, Colombes
Pierre MORMÈDE, laboratoire de neurogénétique et stress, unité mixte
Inra - université Victor Segalen Bordeaux II, institut François Magendie,
Bordeaux
Véronique NAHOUM-GRAPPE, centre d’études transdisciplinaires, sociologie,
anthropologie, histoire, École des hautes études en sciences sociales - CNRS,
Paris
Claudine PÉREZ-DIAZ, centre de recherche psychotropes, santé mentale,
société, CESAMES (UMR 8136), CNRS-université René Descartes Paris V, Paris
eMyriam TSIKOUNAS, centre d’histoire sociale du XX siècle/Credhess
(UMR 8058), université Paris I, Paris
Ont présenté une communication
Patrick AIGRAIN, Office national interprofessionnel des vins - Inra, Paris
Jean-Michel COSTES, Observatoire français des drogues et des toxicomanies,
ParisColette MÉNARD, Institut national de prévention et d’éducation pour la santé,
Vanves, et Stéphane LEGLEYE, Observatoire français des drogues et des toxico-
manies, Paris
Michel REYNAUD,département de psychiatrie et d’addictologie, hôpital Paul-
Brousse, Villejuif
Jacques WEILL, Professeur honoraire des universités, Tours
Marie ZINS, épidémiologie, santé publique et environnement professionnel et
général, Inserm U 88-IFR 69, Saint-Maurice
Coordination scientifique et éditoriale
Élisabeth ALIMI, chargé d’expertise, Centre d’expertise collective de l’Inserm,
faculté de médecine Xavier-Bichat, Paris
Catherine CHENU, attaché scientifique, Centre d’expertise collective de
l’Inserm, faculté de médecine Xavier-Bichat, Paris
Jeanne ÉTIEMBLE, directeur du Centre d’expertise collective de l’Inserm,
faculté de médecine Xavier-Bichat, Paris
Catherine POUZAT, attaché scientifique, Centre d’expertise collective de
l’Inserm, faculté de médecine Xavier-Bichat, Paris
Assistance bibliographique et technique
Chantal RONDET-GRELLIER, documentaliste, Centre d’expertise collective de
l’Inserm, faculté de médecine Xavier-Bichat, Paris, Claire NGUYEN-DUY,
relectrice, Paris
VIIIPréface
Partie intégrante de notre culture, de notre patrimoine et de nos traditions, la
consommation d’alcool accompagne tous les événements festifs de la vie familiale
et sociale.«À votre santé ! », disent, en trinquant, les convives autour de la table.
Paradoxe pour un produit qui affecte la santé d’au moins 5 millions de personnes
en France, parmi lesquelles 2 millions sont dépendantes. Par ses effets délétères sur
le foie, le système cardiovasculaire, le système nerveux et le développement de
cancers, l’alcoolisation chronique est responsable chaque annéede23000décès,
et la prise d’alcool de 2 700 décès sur la route. L’importance du problème en termes
de santé et de sécurité publiques n’est donc plus à démontrer.
Ce n’est pourtant que trèsrécemment que l’alcool a pris sa place parmi les
substances psychoactives considérées comme dangereuses du fait de ses effets
potentiellement sévères. Ainsi, depuis 1999, les compétences de la Mission inter-
ministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt) ont étéétendues à
l’ensemble des substances psychoactives licites au rang desquelles figure l’alcool, et
un partenariat très actif avec l’Inserm a permis le lancement de projets de recher-
ches financés conjointement dans ce domaine.
Parce que l’alcool affecte tous les organes, la recherche en alcoologie recouvre
l’ensemble des disciplines médicales et scientifiques. L’Inserm contribue à
l’avancée des connaissances par une approche pluridisciplinaire qui associe
biologie, neurobiologie, physiopathologie, génétique, sociologie, anthropologie,
psychologie, et s’étend également à l’épidémiologie et au domaine des sciences
sociales. Une vingtaine de laboratoires se consacrent à une thématique de
recherche sur l’alcool, et notre Institut s’est engagé depuis 2001, par une action
thématique concertée, à renforcer ce potentiel de recherche en apportant un
soutien financier à de nouveaux projets et en favorisant le travail en réseau des
équipes. En tant que Directeur général, cet effort m’est apparu nécessaire en regard
du peu de travaux effectués en alcoologie en France.
Depuis plusieurs années, l’Inserm s’est doté d’une procédure d’expertise des
connaissances, dite expertise collective, qui permet d’apporter à nos partenaires
une aide à la décision pour la mise en place d’actions en santé publique. L’analyse
critique et la synthèse des travaux de recherche au plan international par un
groupe pluridisciplinaire d’experts coordonné par l’Inserm permet de proposer des
recommandations fondées sur des connaissances scientifiquement validées. À ce
jour, plus d’une quarantaine d’expertises concernant la santé ont été réalisées.
C’est à la demande conjointe de la Mildt, de la Cnamts et du Comité français
d’éducation pour la santé (CFES, devenu l’Inpes) que l’Inserm a réalisé en 2001 une
première expertise collective sur l’alcool, qui a donné lieu à l’ouvrage intitulé
« Alcool. Effets sur la santé». Cette expertise s’est attachée àévaluer les effets de
l’exposition à l’alcool au niveau des différents organes, son rôle dans le développe-
ment de diverses affections (maladies cardiovasculaires, cancers, cirrhose du foie,
anomalies fœtales{) et les avancées réalisées dans la compréhension des méca-
nismes d’apparition de ces pathologies. Effets néfastes d

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