La loi de juillet 2000 sur l'accueil des gens du voyage impose aux communes (ou à leur regroupement) la réalisation d'aires permanentes d'accueil dans un délai étendu à quatre ans après la publication du schéma départemental auquel elles figurent. En contrepartie, l'Etat s'engage à financer 70 % des coûts d'investissement dans la limite de plafonds de dépenses subventionnables. Début 2005, la quasi-totalité des schémas départementaux était publiée. Il en résulte la prescription d'environ 1460 aires d'accueil à créer, 260 à réhabiliter et 360 aires de grand passage à créer. La réalisation des aires consacrées aux gens du voyage est donc entrée dans sa phase active. Or il a été signalé, tant par des élus que des préfets, que dans les faits le taux effectif de la subvention de l'Etat serait bien inférieur à 70 % de la dépense réelle en raison des surcoûts notamment liés à l'acquisition ou à la viabilisation du foncier pour le rendre propre à sa vocation d'habitat. L'enquête menée auprès de l'ensemble des directions départementales de l'équipement et l'étude de dossiers particuliers confirment ces informations. Elles indiquent que le taux réel de subvention d'Etat est très variable. Il varie entre 20 et 70 % du total des dépenses. La majorité des dossiers fait apparaître une participation de l'Etat comprise entre 35 et 50 % en raison du dépassement des plafonds de dépenses subventionnables. Le surcoût constaté provient pour partie de dépenses consacrées à la qualité de l'aire d'accueil au-delà des normes ou préconisations fixées par l'Etat.
Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Extrait
CGPC / S5 / FW 2005-0032-01 LE FINANCEMENT DES AIRES D’ACCUEIL DES GENS DU VOYAGE
’Rapportdemi’ssionrelativeauxmodalitésdemiseenœuvre’ de l aide accordée par l Etat pour la réalisation des aires permanentes d accueil destinées aux populations itinérantes
Rapport établi par François Wellhoff 30 avril 2005