Rapport d information déposé par la Délégation de l Assemblée nationale pour l Union européenne sur la transposition des directives européennes
175 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Rapport d'information déposé par la Délégation de l'Assemblée nationale pour l'Union européenne sur la transposition des directives européennes

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
175 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Ce quatrième rapport la Délégation de l'assemblée nationale sur la transposition des directives dresse un bilan favorable de la transpostion des directives européennes. En effet le déficit de transposition n'était que de 1,9 % fin mai 2006, contre 3,3 % trois ans plus tôt, se rapprochant ainsi de l'objectif communautaire de 1,5 %. Des marges d'amélioration semblent exister et le rapport suggère des pistes pour conforter les résultats obtenus.

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 01 juillet 2006
Nombre de lectures 12
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
Langue Français

Extrait

 N° 3239 _______  
ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 DOUZIÈME LÉGISLATURE
Enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 4 juillet 2006
RAPPORT D'INFORMATION
DÉPOSÉ
PAR LA DÉLÉGATION DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE POUR L'UNION EUROPÉENNE (1),
surla transposition des directives européennes,
ET PRÉSENTÉ
PARM. C NATIISHRPHILIP,
Député.
 ________________________________________________________________ (1) La composition de cette Délégation figure au verso de la présente page. 
La Délégation de l'Assemblée nationale pour l'Union européenne est composée de : Lequiller,M. Pierreprésident; MM. Abelin, René André, Jean-Pierre Mme Elisabeth Guigou, M. Christian Philip,vice-présidents François; MM. Guillaume, JeanClaude Lefort,secrétaires; MM. Almont, François Alfred Calvet, Mme Anne-Marie Comparini, MM. Bernard Deflesselles, Michel Delebarre, Bernard Derosier, Nicolas Dupont-Aignan, Jacques Floch, Pierre Forgues, Mme Arlette Franco, MM. Daniel Garrigue, Michel Herbillon, Marc Laffineur, Jérôme Lambert, Robert Lecou, Pierre Lellouche, Guy Lengagne, Louis-Joseph Manscour, Thierry Mariani, PhilippeArmand Martin, Jacques Myard, Christian Paul, Didier Quentin, André Schneider, Jean-Marie Sermier, Mme Irène Tharin, MM. René-Paul Victoria, Gérard Voisin.
- 3 -
 
SOMMAIRE  _____
 
Pages
INTRODUCTION.................................................................... 7 
PREMIERE PARTIE : UNE BAISSE DURABLE DU DEFICIT DE TRANSPOSITION GRACE A UNE FORTE IMPLICATION POLITIQUE...................................... 9 
I. LES PRINCIPALES CONSTATATIONS AU 30 JUIN 2006 ..................................................................... 11 
A. Le déficit de transposition pris en compte par la Commission européenne demeure supérieur aux exigences communautaires...................................................11 
B. Le nombre global de directives en retard de transposition évolue à la baisse............................................16 
C. Un stock toujours trop élevé de directives ayant un retard de transposition supérieur à deux ans.....................16 
D. Les progrès remarquables de plusieurs ministères ...........18 
E. Une contrainte juridique accrue en 2006............................21 1) Les premières condamnations de la France au paiement dastreintes ................................................................................. 22 2) Une jurisprudence constitutionnelle de plus en plus stricte .......................................................................................... 25 
- 4 -
II. UN BILAN FAVORABLE ENCORE SUSCEPTIBLE DAMELIORATIONS......................... 27 A. Des progrès incontestables ces trois dernières années.......27 1) Une forte réduction du déficit de transposition ...................... 28 2) Une véritable implication politique.......................................... 30 3) Une organisation spécifique mise en place dans plusieurs ministères ................................................................... 31 B.  .....................33Des améliorations semblent encore possibles 1) Les insuffisances résultant de lanalyse des directives en retard de transposition.............................................................. 33 a) Au niveau législatif ................................................................ 33 b)  .......................................................... 35Au niveau administratif 2) Quelques suggestions pour conforter les résultats obtenus........................................................................................ 38 a)  38Au niveau législatif ................................................................ b) Au niveau administratif .......................................................... 42 
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DE CHAQUE DIRECTIVE NON TRANSPOSEE......................................... 47 
Liste chronologique ....................................................................47 
I. - MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LEQUIPEMENT, DU TOURISME ET DE LA MER .......... 57 
II. - MINISTERE DE LECONOMIE, DES FINANCES ET DE LINDUSTRIE ............................................................... 85 
III. - MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES......................................................................... 109 
IV. - MINISTERE DE LEMPLOI, DE LA COHESION SOCIALE ET DU LOGEMENT ............................................ 127 
V. - MINISTERE DE LINTERIEUR ET DE LAMENAGEMENT DU TERRITOIRE.............................. 137 
VI. - MINISTERE DE LAGRICULTURE........................... 145 
- 5 -
VII. - MINISTERE DE LEDUCATION NATIONALE, DE LENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE .......................................................................... 153 
VIII. - MINISTERE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION ............................................................... 159 
IX. - MINISTERE DE LECOLOGIE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ........................................... 165 
X. - PREMIER MINISTRE..................................................... 169 
TRAVAUX DE LA DELEGATION .................................. 173 
ANNEXE : Liste des personnes entendues par le rapporteur ...........................................................................175 
INTRODUCTION 
Mesdames, Messieurs,
- 7 -  
La nécessité de transposer les directives européennes dans les délais impartis est souvent présentée, au-delà de lobligation juridique, comme une obligation morale et politique. La France se doit de tenir les engagements souscrits. En tant que pays fondateur de la construction communautaire, elle ne peut se satisfaire de figurer régulièrement parmi les « mauvais élèves » du classement établi par la Commission européenne.
Dans sa décision n° 2004-496 DC du 10 juin 2004, le Conseil constitutionnel a opportunément souligné que la transposition en droit interne dune directive communautaire résultait dune « exigence constitutionnelle ».
Larrêt du 14 mars 2006 de la Cour de justice des Communautés européennes (Affaire C-177/04) permet désormais de prendre une conscience exacte des risques financiers liés à une transposition incorrecte dune directive. Dans ce dossier concernant la directive 85/374/CEE du 25 juillet 1985 relative au rapprochement des dispositions législatives, réglementaires et administratives des Etats membres en matière de responsabilité du fait des produits défectueux, notre pays a été condamné au paiement dune astreinte de 31 650 euros par jour de retard - soit 700 000 euros au total - devenant ainsi le troisième Etat membre (après la Grèce et lEspagne) à subir une condamnation pécuniaire devant la Cour de justice des Communautés européennes.
Conçu pour exercer une pression politique sur le Gouvernement et les administrations concernées, le rapport annuel de la Délégation de lAssemblée nationale pour lUnion européenne apparaît donc tout autant nécessaire aujourdhui quil y a trois ans, lors de sa première publication.
- 8 -
Des progrès incontestables ont pourtant été enregistrés ces dernières années. Le stock total de directives en retard de transposition au 30 juin 2006 est le plus faible pris en compte dans les quatre rapports de la Délégation.
Le présent rapport - le dernier de législature - peut dresser un bilan globalement favorable de la politique engagée par la France en matière de transposition des directives, tout en mettant en avant les principales voies damélioration de nos performances susceptibles dêtre encore mises en uvre.
 
 
- 9 -  
PREMIERE PARTIE : UNE BAISSE DURABLE DU DEFICIT DE TRANSPOSITION GRACE A UNE FORTE IMPLICATION POLITIQUE
Le précédent rapport de la Délégation de 2005 (n° 2447) avait souligné lamélioration constante des résultats de notre pays, qui  avec un déficit de transposition(1)de 2,4 % en mai 2005  réalisait sa meilleure performance depuis 1997, année où la Commission européenne a décidé de publier deux fois par an un « Tableau daffichage du marché intérieur ».
Cette tendance sest confirmée par la suite puisquen décembre 2005 notre déficit de transposition sétablissait à 1,7 %, ratio constituant un nouveau record et sapprochant surtout de lobjectif de 1,5 % fixé par le Conseil européen de Stockholm du printemps 2001. En outre, à la même date, la Commission européenne observait que la France figurait parmi les cinq Etats membres(2) étant parvenus à réduire le nombre des procédures dinfraction ouvertes à leur encontre au cours des trois dernières années, conformément à la demande formulée par la Stratégie pour le marché intérieur 2003-2006(3).
Selon les informations transmises au rapporteur, le prochain Tableau daffichage de la Commission  qui devrait être rendu public le 17 juillet 2006  pourrait constater un tassement de nos efforts, se traduisant par une légère remontée du déficit de transposition à 1,9 %.
                                                          (1) Le déficit de transposition indique le pourcentage de directives relatives au marché  intérieur qui nont pas encore fait lobjet dune notification de transposition par rapport au nombre total de ces directives devant être transposées. Dès lors, un déficit de transposition à 2,4 % signifie que 97,6 % des directives sont transposées dans le droit national. (2)Les autres Etats concernés sont lAutriche, la Belgique, lIrlande et les Pays-Bas. (3)Pour autant, la France demeurait parmi les trois Etats membres faisant lobjet du plus grand nombre de procédures dinfraction (113 au 1er 2005, contre 31 pour le octobre Danemark qui est le pays le moins touché par de telles procédures).
- 10 -
Cet infléchissement ne remet pas fondamentalement en cause lévolution constatée depuis trois ans, mais doit inciter à demeurer vigilant et à explorer de nouvelles pistes pour adapter nos structures administratives aux contraintes de la transposition.
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents