Number one tome 3 -  Golden Number
140 pages
Français

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Number one tome 3 - Golden Number , livre ebook

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Description

Chris purge sa peine dans une clinique après qu’il a enlevé Ethan et tenté de se suicider.


Ethan, contraint de diriger Tommerman et Moreuil industries, reprend le cours d’une vie qu’il n’a toujours pas choisie. Il endosse tant bien que mal son rôle de chef d’entreprise faisant passer les gens qu’il aime avant ses envies.


Julia, qui forme la pointe de ce triangle amoureux, reste en retrait, mais jusqu’à quand ?


Les limites de chacun sont-elles franchies ? Sont-ils tous trois arrivés au bout de leur histoire commune ?


Les tourments de l’amour torturent les âmes parfois plus qu’il ne faut. Dans ce chaos, chacun à sa manière, va devoir se battre pour trouver sa place.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 avril 2021
Nombre de lectures 1
EAN13 9782377805686
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Number One
3 – Golden Number
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Steff S.
 
 
Number One
3 – Golden Number
 
 
Couverture : Chloé S.
 
 

 
 
© Libertine Editions  2021

 
Mot de l’éditeur
 
Libertine éditions est la maison érotique qui entend tous vos fantasmes. Ici pas de demi-mesure, toutes les formes de sexualité sont autorisées et assouvies.
 
Puisque chacun trouve son plaisir dans des scénarios intimes, chaque lecteur trouvera de quoi animer sa libido ou la rallumer.
Entre histoires vraies et fantasmes inavoués, il n’y a qu’un doigt. Du porno au hors-limite, en passant par le BDSM, le SM et plus encore… Masculin, féminin, le plaisir à deux, trois ou plus. Peu importe, seul le plaisir compte !
Pour faire durer vos lectures, vous trouverez nos ouvrages en format numérique, papier, audio, CD, DVD et plus encore.
Que votre lecture soit chaude et enivrante, c’est tout ce que nous vous souhaitons.
 
Site Internet : www.libertine-editions.fr/
 
 
 
 
Avertissement

 
Texte réservé à un public majeur et averti
 
 
 
 
ETHAN

 
 
 
Nous sommes perdus.
Vraiment perdus.
Je suis rentré en France hier. Il a fallu plusieurs jours à Julia pour régurgiter ce qu’elle a avalé durant de très longs mois. J’ai donc prolongé mon séjour de quelques jours. Manon était ravie, moi, moins. Liam non plus n’a pas vu d’un bon œil que je squatte chez eux finalement. Mais au vu de la bombe qui a explosé, il n’y avait pas d’autre solution que celle de poser mes valises chez Julia. Elle avait trop besoin de moi. Hiroshima, c’est du pipi de chat par rapport à ce qu’elle m’a révélé. Ses mots sont encore coincés en travers de ma gorge. Si elle les a vomis, moi, j’ai du mal à déglutir.
Coincé entre le canapé et la table basse, le cul sur le tapis, j’attends simplement d’avoir une idée de génie qui résoudrait tous nos problèmes, une étincelle qui viendrait nous tirer du bourbier de nos vies. Dommage, le père Noël est déjà passé ! Il m’aurait octroyé un vœu, un seul. Et voici ce que j’aurais souhaité : retrouver le calme. L’agitation perpétuelle commence à me rendre nerveux. Moi qui suis habituellement adepte du laisse couler , je m’énerve pour un rien. Le facteur déclencheur de mon état est indéniablement le manque de sexe. Ça a toujours été pour moi une manière de décompresser. Or, il y a bien longtemps que je n’ai pas baisé, tout simplement baisé comme une bête, toute une nuit jusqu’à avoir le cul en compote, les couilles douloureuses et la bouche irritée par une barbe. En clair, j’ai envie de Chris ! J’ai envie de Julia… aussi.
Pour l’instant, mes envies attendront, car il n’y a personne à la maison. Ma mère se trouve je ne sais où avec un ami. Nos différends avant mon départ ne se sont pas apaisés. La communication entre nous deux est rompue. Si bien qu’elle n’a pas jugé bon de m’informer de son calendrier. Je me retrouve donc seul comme un con dans le séjour à regarder la télé en divaguant, songeant à des options aussi débiles les unes que les autres. Rien ne nous sortira de la mouise, j’en ai peur.
Mes pensées m’ont tenu des heures. Il est midi, j’ai une dalle à crever, mais je n’ai pas le courage de bouger. Mes yeux, happés par la télé, fixent les images sans vraiment les comprendre. Les programmes s’enchaînent. Je ne zappe même pas à l’heure de l’émission sur les agents immobiliers. Les dialogues tout prêts m’hypnotisent presque. Ils ressemblent à une douce musique de fond. Le son est mis au minimum, pourtant j’entends quand même ce qui se dit.
— Chris, que recherchez-vous ?
— L’amour, dit-il sur un ton taquin.
— Ma consœur vous aidera dans ce domaine. En ce qui concerne l’immobilier, vous pouvez compter sur moi.
J’attrape la télécommande, enfonce le bouton off en m’étouffant. Entendre son prénom m’a complètement réveillé. Mais bien entendu, mon enfer ne s’arrête pas là, à la coupure de la télé. Son prénom tambourine dans ma pauvre caboche. J’ai pensé à lui juste avant, cependant, tout de suite, c’est une autre affaire. Mon angelot s’installe dans une partie de mon cerveau, l’autre est occupée par mes besoins primaires. Toutefois, j’attrape quand même mon téléphone, et m’apprête à l’appeler. C’est clair, Lilia me tuera si je tente de lui parler. Si je réussis, je doute de survivre plus de deux minutes dans le cas où elle l’apprendrait, de fait, je m’abstiens, reposant sagement mon téléphone. Parce que, là, je crois qu’au niveau des emmerdes, ce serait la crotte qui boucherait les chiottes. En caisse de résonance à mes métaphores merdiques, je me lève afin d’aller me soulager. J’en profiterai pour me doucher. Ça sent le rat mort ici.
 
Propre comme un sou neuf, j’entame quelques pas vers la cuisine, me disant que Lucinda a sûrement laissé des boîtes au congélateur. Sur le chemin, je passe devant le bureau de mon père. Des éclats de voix stoppent ma progression. J’identifie les deux personnes, puis me concentre sur leur conversation. Mon cœur fait un bond, ma tête éclate en comprenant de quoi il s’agit. Putain ! Je retiens mon hurlement dans ma paume de main et me la mords.
Non !!!
Ça ne s’arrêtera donc jamais !
Les soucis s’accumulent, et voilà que la pile est tellement haute qu’elle tangue. J’ai bien peur qu’elle tombe du mauvais côté. Le côté où je foutrais tout en l’air d’une seule phrase. Je suis à ça de passer à l’action. À un chouia de déraper, je m’admoneste en me disant que je dois penser à Manon, à Chris, à Julia. Le tiercé gagnant ne change pas. Ma fille se place en haut du podium, entourée de Chris qui vient en second, et ensuite de Julia, la challenger. Elle est en lice pour les qualifications, mais n’obtient jamais la médaille d’or ni celle d’argent. Je finis de résumer ma pitoyable existence et me recentre sur la discussion, une conversation plutôt houleuse. Le ton monte. Je n’ose pas m’interposer, pourtant, je devrais. Mais l’effort semble surhumain pour un mec comme moi dont la vie n’est qu’une suite d’explosifs qui pètent les uns après les autres. Moi qui pensais que les aveux de Julia détrônaient tout, je me suis bien planté.
Afin que la pilule passe mieux, je cours dehors. Au passage, j’enfile un blouson. La neige tombe à gros flocons, mais ça ne me freine pas, au contraire, le froid gèlera peut-être mon cœur. Au moins, je ne le sentirai pas battre si fort.
Je me suis caché au fond du parc, à l’abri, sous le kiosque, là où je me réfugiais tout petit. Ma mère finissait toujours par me cueillir et me ramener à mon père. Souvent, je fuyais parce que j’avais fait une connerie. Le souvenir m’arrache un sourire. Illico, le présent s’impose. Putain, comment ma mère a-t-elle pu me cacher un truc pareil ? La question tourne, tourne, ça mouline comme dans une centrifugeuse. Et putain, j’aimerais plonger dans une hallu déclenchée par une bonne dope du style un peu de crack ou un autre truc dans le genre. Mais je n’ai pas ça sous la main. Sous peu, de toute façon, je n’aurai plus de doigts ni de mains, elles sont congelées. Je les fourre donc dans mes poches. Soudain, je m’aperçois de ce que l’une d’elles contient. Oh, putain, oui ! J’avais caché un pétard dans la doublure afin de passer la sécurité à l’aéroport. Je quitte mon anorak en arrachant la couture. Dans l’autre poche, il y a un briquet. Je suis sauvé… enfin presque ! Pour tout dire, le joint ne me délivrera pas vraiment des tuiles qui m’assomment en permanence, mais, au moins, j’aurai un moment de répit. J’arrêterai de ruminer.
Une bonne demi-heure passe pendant laquelle je tire sur la marie-jeanne. La fumée envahit le dôme du kiosque. Je l’inhale afin de ne pas en perdre une miette.
— Ce n’est pas bon pour la santé.
Mes fesses entament une montée dans les airs tellement j’ai peur, puis se recollent à la chais

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