À double tranchant, tome 2 : Révélations
232 pages
Français

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À double tranchant, tome 2 : Révélations , livre ebook

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Description


Les certitudes de Claire sont balayées par le goût amer de la trahison d’Antonio.



Il s’est évaporé, laissant derrière lui un champ de bataille émotionnel.



De sombres secrets sont révélés, multipliant les questions et la laissant plus seule que jamais face aux menaces qui pèsent sur elle.



Comment mener son enquête à terme quand l'amour s'en mêle ?



Du soleil californien au désert mexicain, Claire va devoir traquer la vérité, au péril de sa vie.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 8
EAN13 9782379930577
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

À double tranchant
 
 
 
 
TOME II – Révélations
 
 
 
 
Feryel
 
 

 
 
L’auteur est représenté par Black Ink Editions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n’importe quelle forme.
 
Nom de l’ouvrage : À double tranchant, tome 2 : Révélations
Auteur : FERYEL
Suivi éditorial : Sarah Berziou
 
© Black Ink Editions
Dépôt légal novembre 2019
 
Couverture : © Black Ink Editions. Réalisation Lana Graph. Crédit photos Shutterstock.
ISBN 978-2-37993-057-7
 
Black Ink Editions
23 chemin de Ronflac
17440 Aytré
 
Numéro SIRET 840 658 587 00018
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site internet : www.blackinkeditions.com
 
 
Table des matières
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 2 5
Chapitre 2 6
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 3 0
Chapitre 31
Chapitre 3 2
Chapitre 3 3
Chapitre 3 4
Chapitre 3 5
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 4 0
Chapitre 4 1
Chapitre 4 2
Chapitre 4 3
Chapitre 44
Chapitre 4 5
Chapitre 4 6
Chapitre 47
ÉPILOGUE
merci…

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
« Aimer, c’est perdre le contrôle. »
 
Paulo Coelho, Sur le bord de la rivière Piedra je me suis assise et j’ai pleuré.
 
Chapitre 1
Cabo San Lucas, Baja California, Mexique – Trois mois plus tôt, le 16 mars 2016
 
Antonio
 
Six heures du mat’. À travers les persiennes, le soleil s’éclate à m’éborgner. Je me lève discrètement, attrape mon boxer, mon jean, mon t-shirt et me dirige vers la porte sur la pointe des pieds, mes baskets à la main.
— Mmh… Antonio ?
Et merde.
Je m’arrête net. Ou bien cette fille porte des antennes, ou alors elle m’a collé un mouchard dans le cul pendant mon sommeil. Du genre qui vibre si je m’éloigne à plus de deux mètres. Le pire, c’est qu’elle en est capable.
— Tu vas où ?
Voilà qu’elle insiste, m’incite sans le vouloir à me rhabiller vite fait. Sa tignasse peroxydée émerge de sous ses draps roses ; redécouvrir la partie cachée de l’iceberg n’entre pas dans mes plans.
— C’est ton problème ? répliqué-je sèchement.
OK, j’ai fait la connerie de piquer un somme après nos petits jeux pervers. Elle ne croit tout de même pas que je vais faire la grasse mat’ dans son lit ? Et tant qu’à faire, lui apporter les croissants aussi ? Je ne dors avec personne, encore moins avec mes conquêtes. Même si son cas est différent.
Elle se relève, me fusille de ses yeux chocolat.
— Arrête de faire ton salopard, Antonio. Pas avec moi !
Je souffle.
— J’ai besoin de te rappeler notre petit marché ? Pas d’attaches, pas de sentiments. Alors fous-moi la paix, Al.
— Et moi, j’ai besoin de te rappeler qui est mon père ?
— Comme moi je n’ai pas besoin de te rappeler qui je suis. Si tu te poses encore la question, demande à ton oncle quand tu pleurnicheras sur sa tombe. Ton père a plus intérêt à me voir vivant que mort, crois-moi. Ou alors, il le sera avant moi.
Elle pensait vraiment me la faire à l’envers, la demoiselle ? Furax, elle ramène sa chevelure sur le côté, passe ses ongles archi manucurés entre ses mèches dorées.
— Me rappeler qui tu es ? Tu te prends pour qui ? Tu n’es rien du tout ! Regarde autour de toi, me défie-t-elle, pointant du doigt les meubles design et la baie vitrée sur la mer azur. Tout ce que tu vois, là, c’est la richesse des Gutiérrez, le pouvoir des Gutiérrez, la puissance des Gutiérrez ! Tout ce que tu crèves d’envie d’avoir, toi qui n’as plus rien !
OK. On se calme. La gamine pourrie gâtée a décidé de faire son cinéma.
— Et si tu sors de cette pièce, tu pourras toujours courir pour l’avoir ! reprend-elle, tripotant nerveusement sa couverture en soie.
Je lui souris.
— Alicia chérie… va voir dans la cabane du jardinier si j’y suis. Je sais que tu y es souvent en ce moment, je n’aimerais pas être à la place de ton brouteur de gazon quand papa Roberto l’apprendra.
Elle me balance un coussin à la figure, que j’esquive aisément.
— Tu n’es qu’un petit con, Antonio !
— Ravi de l’entendre. Sur ce, j’y vais. Je rentre à L.A. pour quelque temps.
Elle me fixe longuement, hébétée.
— Quoi… ? Tu viens à peine d’en revenir ! Et tu comptais me l’annoncer quand !?
— Oh… ton papa ne te l’a pas dit ? La complicité père-fille n’est plus ce qu’elle était. Et quoi ? Je n’allais pas t’envoyer mon emploi du temps quand même !
— Je vais surtout lui dire que mon cher fiancé ne respecte pas sa part du marché ! Et on verra si tu as toujours quelque chose à faire en los Estados Unidos   1 !
Là, elle commence à me les briser. Je regrette ce soir où nous avons fait connaissance chez Sergio. Je lui avais tapé dans l’œil comme une poupée dans un catalogue de jouets, et Roberto ne lui refuse rien. La peau de mes couilles que Sergio était derrière tout ça… une sorte d’offrande pour calmer le jeu de l’autre côté de la frontière. La petite guéguerre Alvaro–Gutiérrez lui tape sur le système et plombe le business.
— Rien à battre. J’ai l’air d’un sac Vuitton, ou d’une paire de Louboutin ? Ton fric, étouffe-toi avec, à défaut d’avoir autre chose dans la bouche.
La main sur la poignée, je m’apprête à sortir lorsqu’elle se met à hurler à travers la pièce.
— Tu ne peux pas partir comme ça ! Je suis enceinte !
Je me raidis aussitôt.
Celle-là, on ne me l’a encore jamais faite. Mais là, j’avoue, elle est bien drôle.
Je ricane.
— Enceinte ? Enceinte de quoi ? Enceinte d’une capote ? Arrête de me prendre pour un con, j’ai horreur de ça. C’est simple, ou bien tu as trop forcé sur les tacos, ou bien papa va être content de savoir qu’un de ses employés de maison a entretenu tes espaces verts en y plantant ses petites graines.
Je claque la porte derrière moi ; un objet se fracasse contre. Accompagné d’insultes que moi-même je n’oserais pas prononcer.
Je me protège toujours, c’est ça ou rien. Mais j’ai rarement vu une fille aussi tarée. Je dois surveiller les agissements de la miss tout en restant focalisé sur ma mission.
Je jette un coup d’œil à ma montre ; bientôt sept heures et déjà à la bourre. En bas de la résidence, je saute dans ma Porsche rejoindre Sergio. Direction son restaurant préféré, qu’il privatise chaque fois que lui prend l’envie de casser la croûte en bord de mer. Arrivé à destination, je le trouve assis devant un brunch digne des repas de quartier qu’organise Guadalupe à East L.A. Cornflakes, viande, tartines et haricots rouges, de quoi nourrir une armée de Mexicains.
Un petit déjeuner, il disait ?
— Holà, Sergio.
— Holà, Antonio ! Assieds-toi donc. Alors, la petite te donne du fil à retordre ?
Je me pose face à lui, mâchouille un cure-dent pour me détendre. Je suis en manque de pommes, et cet abruti a commandé toute la nourriture du monde sauf ça. Je soupire.
— Elle est complètement barrée. Dans quel traquenard tu m’as fourré ? J’aurais préféré affronter une équipe de tueurs.
Il se met à rire.
— Ah, les fem

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