LA Promesse des gélinas, tome 1 : Adèle
195 pages
Français

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LA Promesse des gélinas, tome 1 : Adèle , livre ebook

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Description

Adèle, 20 ans, rêve de devenir journaliste et de pouvoir vivre de sa plume, contrairement à ses frères et sa sœur, tous prêts à faire fructifier la ferme familiale. Un changement de rédacteur en chef au journal de Saint-Jovite, où elle est pigiste, lui donne enfin la possibilité de réaliser son rêve. Cela dit, la rencontre du beau Jérôme Sénéchal lui fera chavirer le cœur, ébranlera ses convictions et ira même jusqu’à compromettre la promesse faite à sa mère…
France Lorrain réussit à créer une atmosphère d’époque qui nous donne l’impression d’être à Sainte-Cécile dans les années 1930, avec les personnages et leurs tourments. Adèle est forte et fragile à la fois, ce qui fait d’elle une héroïne des plus attachantes pouvant rivaliser avec celles des best-sellers qui nous ont fait rêver.

Informations

Publié par
Date de parution 08 avril 2015
Nombre de lectures 5
EAN13 9782894559536
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

De la même auteure pour la jeunesse :


L’heure de lecture , 4 e année, Caractère, 2014
Mon père Marco – Ma fille Flavie , Bayard Canada, 2013
Ma grand-mère Gaby – Ma petite-fille Flavie , Bayard Canada, 2011
Mon papa-poule , ERPI, 2011
Edwin le fabuleux , Caractère, 2010
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Les aventures de Jules Cousteau , Caractère, 2010
Une fin de semaine mouvementée , Caractère, 2010
Angèle et ses amis , Caractère, 2009
Échange de soccer , Caractère, 2009
Léo-Bobos , ERPI, 2009
Mademoiselle Insectarium , Caractère, 2009
Mon prof Marcel – Mon élève Théo , Bayard Canada, 2009
Roméo et Romy , Caractère, 2009
Mon frère Théo – Ma sœur Flavie , Bayard Canada, 2007

Guy Saint-Jean Éditeur
3440, boul. Industriel
Laval (Québec) Canada H7L 4R9
450 663-1777
info@saint-jeanediteur.com
www.saint-jeanediteur.com

•••••••••••••••••

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Lorrain, France
La promesse des Gélinas
Sommaire : t. 1. Adèle.
ISBN 978-2-89455-952-9 (vol. 1)
I. Lorrain, France. Adèle. II. Titre.
PS8623.O765P76 2015  C843’.6  C2015-940282-4
PS9623.O765P76 2015

•••••••••••••••••

Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) ainsi que celle de la SODEC pour nos activités d’édition. Nous remercions le Conseil des Arts du Canada de l’aide accordée à notre programme de publication.




Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC

© Guy Saint-Jean Éditeur inc., 2015

Édition : Isabelle Longpré
Révision : Audrey Faille
Correction d’épreuves : Corinne de Vailly
Conception graphique et mise en pages : Christiane Séguin
Illustration de la page couverture : Talisman illustration design - Alain Fréchette

Dépôt légal — Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Bibliothèque et Archives Canada, 2015

ISBN : 978-2-89455-952-9
ISBN ePub : 978-2-89455-953-6
ISBN PDF : 978-2-89455-954-3

Tous droits de traduction et d’adaptation réservés. Toute reproduction d’un extrait de ce livre, par quelque procédé que ce soit, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur.
Guy Saint-Jean Éditeur est membre de
l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL).
À mes chers parents Ginette et Jean-Paul
qui m’ont fait découvrir ce village des
Laurentides, été après été,

À mon mari Alain pour son soutien constant
et son amour et à mes enfants Émile et Camille
que j’aime inconditionnellement.
Ils ne sont plus que trois à se bercer sur
la galerie de leur maison. Trois vieux qui se
balancent à l’unisson en haut de la côte Boisée,
à Sainte-Cécile. La vie est simple dans le
village. Les événements du passé semblent
effacés des mémoires. Pourtant, ils ne
sont plus que trois…
PROLOGUE
Village de Sainte-Cécile
Hautes-Laurentides
C haque printemps, Sainte-Cécile émerge de son engourdissement lorsque les propriétaires de chalets d’été prennent d’assaut les rives du lac Mauve. Berlines de luxe, roulottes et bateaux bouleversent le quotidien des habitants, tout de même heureux de savoir que les prochains mois permettront de renflouer leurs coffres. Dans un décor de lacs et de montagnes, la petite municipalité s’étend sur une distance de plusieurs milles dans les Hautes-Laurentides. À son extrémité nord, l’étroite rivière Pot-au-feu la sépare de sa voisine, la paroisse Saint-Damien. La peinture s’écaille sur les rampes extérieures de la grosse maison grise des trois vieux. Avec le temps, les bardeaux du toit se sont défraîchis. La vue imprenable sur leurs champs leur procure toujours une immense satisfaction. Au loin, ils aperçoivent même un coin du lac Mauve. Le trio d’aînés est connu dans tout le village et ses environs. La maison des Gélinas, l’histoire des Gélinas, la promesse des Gélinas. Surtout la promesse.
— C’est vrai, cette histoire-là ?
— Pas une mère ne demanderait ça à ses enfants, voyons donc !
— Moi, je l’ai toujours su.
Lorsque les vacanciers s’arrêtent pour acheter du sucre du pays ou de la crème fraîche, plusieurs piquent un brin de jasette avec les aînés Gélinas. Ils sont sévèrement avertis par les autres villageois, protecteurs des trois vieux :
— Il ne faut pas trop en parler. Mais c’est vrai.
— C’est le passé, tout ça. Laissez faire les commérages.
Rose Gélinas et ses enfants étaient arrivés en 1914 à Sainte-Cécile. Une simple coupure de journal, rapportée de l’école par Florie, avait poussé la mère de famille à s’exiler, à partir du village de Terrebonne, pour ne plus entendre les médisances.
Les gouvernements canadiens et québécois offrent aux citoyens, désireux d’avoir une terre à eux, la possibilité de mettre en valeur un bout de terrain variant de 50 à 100 acres. Différentes localités sont admissibles. De plus, pour tous les colons, le gouvernement canadien offre une somme de 200 $ pour s’établir sur une terre défrichable. Le colon a tout juste quatre ans pour en cultiver le dixième, se construire une maison et devenir alors le propriétaire légitime de l’endroit.
Le mouvement de colonisation, amorcé vers 1868 par le curé Labelle, avait pour ambition de préserver la souche canadienne-française en ouvrant les terres situées au nord de Saint-Jérôme. Le saint homme avait une seule et unique mission : « Placer un colon à la place de chaque arbre des cantons du Nord ». Rose avait tergiversé quelques jours avant de prendre sa décision.
— Ça ne peut pas être pire que vivre ici où tout le monde médit sur notre compte. À plus de cent cinquante milles au nord, personne ne nous connaîtra, ne saura que j’ai marié un sans-cœur. Ça va être bon pour les enfants, ça. Oui, ça va être bon, avait pensé la petite femme replète pour se convaincre du bien-fondé de sa décision.
Village de cinq cents habitants, Sainte-Cécile se targuait alors d’être le joyau des Hautes-Laurentides. Situés sur le chemin Des Fondateurs, l’église et le presbytère du curé Latraverse côtoyaient l’atelier du ferblantier-forgeron Henry Stromph. Seul anglophone du village, le moustachu travaillait le fer-blanc avec une technique importée de son pays natal, la Grande-Bretagne. Ses seaux avec leur poignée de broche, ses girouettes parfaitement conçues en faisaient un commerçant apprécié de tous, malgré son fort accent et son air malcommode. Juste en face de l’église, le magasin général ouvrait sept jours sur sept. Gérald Marquis et sa femme Louisette géraient le commerce avec leurs garçons.
— Trois grands innocents ! pensaient les villageois, en les voyant affaler à longueur de journée sur la galerie en été, faisant semblant de travailler pour plutôt préparer des coups pendables et des blagues de mauvais goût.
Un peu plus loin, au coin du chemin Des Fondateurs et du rang Leclerc se trouvait le nouveau bureau de poste, fierté de Sainte-Cécile. Pas juste un petit comptoir postal au fond d’un commerce. Le jeune maître des lieux, Rosaire Barnabé, était arrivé du village voisin de Labelle pour s’établir avec sa jeune épouse et leurs jumeaux peu après son ouverture.
— Là, on est un vrai village, presque une ville ! se vantait exagérément Gérald Marquis.
Déçu par l’arrivée de Rose et de sa famille, l’homme ne se gênait pas pour dire à tous sa façon de penser. Il profitait de l’affluence au magasin général, suivant la messe du dimanche, pour vilipender la mère de famille. Les gens se pressaient à ce re

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