Allo Police n°521 - Du 13 au 19 janvier 2020
24 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Allo Police n°521 - Du 13 au 19 janvier 2020 , magazine presse

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
24 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Le savais-tu ? Tu peux t'abonner à ce journal en cliquant sur la petite cloche. Tu recevras alors une alerte par mail à chaque nouvelle parution !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 janvier 2020
Langue Français
Poids de l'ouvrage 15 Mo

Extrait

EN TOUTE FRANCHISE
ParKonéSibirinan Autant en emportent les dérives !
e climat sociopolitique est des plus tendus. Une es-calade de violence verbale s’abat sur le pays. Certes, L elle est le fait des hommes politiques, mais il n’y a pas qu’eux. La société ivoirienne toute entière est in-fectée par ce phénomène qui annonce un avenir om-brageux. Les commentaires sur les réseaux sociaux ne sont guère rassurants. Comme si l’avènement cet outil de communi-cation, qui libère la parole à tout point de vue, n’était pas un atout pour la cohésion sociale. En tout cas, même s’il est très bénéfique en général, à Babi, comme on dit chez nous, on est tristement fiers de faire du «malparlage», et des publications politiques pour mettre le feu au tissu social.
Je suis déçu de notre société et d’une certaine classe politique. On a l’impression qu’elles constituent les deux faces d’une pièce dont le projet est de dégrader le climat. Pour la liberté d’ex-pression, il n’est pas souhaitable que le gouvernement décide de fermer ou de contrôler les réseaux sociaux. Mais s’ils doivent brûler le pays, il y a lieu que le procureur de la République et les services compétents de la police soient beaucoup plus fermes. Car le constat est amer. Chaque jour, quand vous allez sur les réseaux sociaux, vous avez l’impression que notre pays va prendre feu du jour au lendemain. Les publications incen-diaires, les complots ou faux complots sont monnaie courante. On a le sentiment que Facebook, chez nous, c’est la prise du pouvoir par des individus mal intentionnés qui font la promo-tion de tout ce qui est mauvais, de tout ce qui est dégradant, et injuriant, sans coup férir, des personnalités respectables.
Dans une course effrénée à l’audience, on ne respecte plus les valeurs morales qui font la spécificité de notre société. Des in-dividus aigris peuvent se permettre d’injurier le président de la République et ses opposants comme de vulgaires personnages. C’est démentiel ! Est-ce à dire que face aux réseaux sociaux, notre cerveau est en vacances ? Je n’ose pas l’imaginer. Ce que j’ai cru comprendre, c’est que les réseaux sociaux facilitent la vie en communauté, réduisent les distances entre les peuples, facilitent la communication en temps réel. Ils permettent aussi de faire des recherches, de suivre des formations, de profiter des opportunités d’affaires… Cela dit, il revient à l’homme de contrôler cette science et non se laisser contrôler.
Or, chez nous, on fait le contraire de tout. Et cela aboutit à la ruine de l’âme. C’est ce qui peut expliquer que certains indivi-dus, manipulés par les réseaux sociaux, décident de profaner la tombe de DJ Arafat et de le publier sur les mêmes réseaux. Que certains fassent des vidéos sur Youtube pour casser les « faux papos » sur le chef de l’Etat en lui manquant de respect. Que des énergumènes puissent injurier le ministre Mabri qui a publié une image prise avec sa fille qui fréquente une université en Ecosse. Qu’au moment où le président de la République s’adresse à la nation, certains opposants en fassent de même sur des web-radios ou web-tv. Qu’on puisse défendre un escroc, un tueur, un criminel et se moquer de la victime... La mentalité de l’Ivoirien, en général, a négativement changé. Alors, je me demande comment la réconciliation tant embouchée peut-elle se concrétiser, si on est prêt à tout incendier sur les réseaux sociaux ?
Le comble, tout le monde est devenu journaliste sur les réseaux sociaux au mépris des règles de ce métier exigeant. On aurait dit qu’il a perdu sa noblesse et n’obéit à aucune règle de déon-tologie et d’éthique. Non, tout le monde ne doit pas publier tout et n’importe quoi sur Facebook. Ce serait remettre une langue de feu dans les mains d’un pyromane. Il ne fera que tout in-cendier. Voilà pourquoi j’avais apprécié la rencontre avec le pro-cureur et le directeur de la DITT quand ils nous ont entretenus sur les dérives des réseaux sociaux. Le procureur de la Répu-blique avait menacé de faire arrêter les administrateurs qui laissaient publier des propos incendiaires sur leurs plateformes. 6 mois plus tard, je ne sais pas ce qui a été fait, mais j’ai le sen-timent que les choses vont de mal en pis.
Quand on sait que nous ne sommes qu’à 11 mois de la prési-dentielle, j’ai des raisons d’exprimer mes craintes. Autrement dit, l’utilisation des réseaux sociaux, il faut qu’on en parle pour le bonheur des Ivoiriens que nous sommes et de tous ceux qui ont choisi de vivre en Côte d’Ivoire.
Une sélection de Léila Mandé
ENTRÉE EN MATIÈRE
Un incendie ravage un bâtiment YOPOUGON. Le 05 janvier dernier, un incendie a décimé un bâtiment (R+1) sis à la rue princesse à Yopougon Selmer. Le bâtiment comporte à son rez-de-chaussée un bar et au premier étage des logements. Les flammes ravageuses se sont vite propagées du fait des rafales de vent de l’harmattan, signale un témoin. Une équipe de la compagnie des sapeurs-pompiers militaires de Yo-pougon a pu éteindre le feu qui a cependant tout ravagé. Heureusement, il n’y a pas eu de perte en vie humaine, rapporte-t-on. Pour l’heure, les causes de l’incendie restent inconnues.
5 ans de prison pour un trafiquant de faux billets
TIASSALE. Le jeune Tanoh Kablan Syl-vain a été condamné mercredi 8 jan-vier dernier à cinq ans de prison ferme pour avoir tenté d’écouler des billets de banque falsifiés. Les faits se sont déroulés le 28 décembre 2019, à Nzia-nouan, sous-préfecture de Tiassalé. Ce jour-là, Tanoh Kablan se rend dans une agence de transfert d’argent dé-tenue par une dame pour y faire un dépôt d’argent. Il se propose de faire un dépôt de 45 000 francs CFA dont quatre coupures de faux billets de 10000 francs CFA qui n’échappent pas à la vigilance des gérants. Mis à la dis-position de la brigade territoriale de Tiassalé, il a comparu. Au cours de l’instruction de l’affaire, le mis en cause a reconnu les faits.
Le domicile d’une sage-femme attaqué
Dans la nuit du 5 janvier dernier, des bandits ont attaqué le domicile de la sage-femme de l’hôpital général de Bettié. Profitant d’une coupure d’élec-tricité, les scélérats ont fait irruption dans la cour de la sage-femme et ont emporté une somme de 300 000 francs.
Un chauffeur de re-morque tué dans un accident
NIAKARA. Dans la soirée du 3 janvier dernier, un camion remorque en pro-venance du site de la Sucrerie de Fer-kessédougou s’est retrouvé dans le décor, à quelques encablures de Oué-réguékaha, (Niakara), faisant un mort, le conducteur, et un blessé, son ap-prenti. Le chauffeur a été retrouvé mort, mais curieusement à près de 20 mètres avant le lieu de la chute du gros camion. Son apprenti, victime de plusieurs blessures était coincé dans la cabine. Les causes de cet accident sont pour l’heure inconnues, mais les supputations vont bon train quant à “une éventuelle somnolence’’.
Plus de 11 tonnes cannabis saisies
COTE D’IVOIRE. Plus de 11 tonnes de cannabis ont été saisies par les douanes ivoiriennes de janvier à dé-cembre 2019, a révélé, à Abidjan, le chef d'Etat-major général des forces armées de Côte d'Ivoire, le Général de corps d'armée Lassina Doumbia. Selon lui, l'action de la police nationale menée au plus près des populations a diminué de façon substantielle le tra-fic de stupéfiants et les différentes formes de crimina-lité. S'agissant des douanes ivoiriennes, leurs performances en 2019, sont essen-tiellement dues à la mise en œuvre du programme de ré-forme et de moder-nisation.
Deux bouviers épinglés en plein vol
DIMBOKRO. Le 3 janvier dernier, deux bouviers, accusés du vol de quatre bœufs au préjudice d’un éleveur, ont été arrêtés et écroués, dans les geôles de la Brigade de gendarmerie de Dim-bokro, en attendant d’être déférés de-vant le parquet pour répondre de leurs actes. Dans la nuit du 28 au 29 décem-bre 2019, voulant se faire rapidement de l’argent certainement pour les fêtes de fin d’année, les bouviers volent quatre bœufs dans le parc de l’éleveur et les vendent sans être inquiétés. Trouvant sa part de butin trop maigre pour résoudre ses nombreux pro-blèmes, S.A. décide avec son jeune frère, le 30 décembre, une autre opé-ration sans informer son ancien com-père. Mais ils sont pris par le propriétaire des lieux
Un gérant de station mis aux arrêts
DIMBOKRO. La brigade de gendarmerie de Bocanda a mis aux arrêts O.A.J., un gérant de station-service, pour abus de confiance portant sur la somme de 5 791 000 FCFA au préjudice de son em-ployeur. Le gérant, 38 ans, a été arrêté le 30 décembre à Bocanda, après une plainte de la compagnie, suite à un contrôle. Le mis en cause reconnait les faits. A l’en croire, il a octroyé des cré-dits en carburant à des clients qui n’ont pas encore payé. Le gérant ar-rêté a été aussitôt remplacé, en atten-dant les conclusions de la procédure judiciaire.
Un autocar se renverse et fait un mort ZUENOULA. Un autocar appelé communément “badjan” s’est renversé, le 5 jan-vier dernier sur l’axe Zuénoula-Kanzra, causant la mort d’un jeune homme et plusieurs blessés, dont un cas grave évacué à Daloa. Selon la sage-femme du centre de santé de Kanzra, la majorité des passagers étaient des élèves qui rentraient des congés de Noël. L’autocar était en surcharge aussi bien à l’in-térieur du véhicule qu’à l’extérieur, rapporte-t-elle. A peine 500 mètres après son démarrage de la gare, le chauffeur, à la montée de la première pente, a perdu le contrôle de l’engin. Le véhicule s’est renversé tuant sur le champ un jeune homme assis à l’avant.
ALLO POLICE ! EST UNE PUBLICATION DE GO MEDIA,Sarl au capital de 5.000.000 de F. CFADirecteur de Publication et gérant :Zohoré Lassane •Rédacteur en Chef :Koné Sibirinan (49 57 58 18) Secrétaire de rédaction :Olivier Valère (49 81 60 55)• Responsable commerciale :Gohourou Alain Pièrre (07 37 60 26)Siège social :Koumassi Remblais non loin de ISTCO Colombe lot 1619 ilot : 109.Tél :21 56 47 20 / 21 36 03 54 •Fax :21 56 51 69 •Adresse :10 B.P. 399 Abidjan 10 Dépôt Légal : 8905 du 14 juillet 2009 • Impression :SNPECI •Distribution :Edipresse : 20 37 18 60 / 20 37 17 67 •Recépissé n° 20/Ddu 09 juillet 2009 du Procureur de la République.Toute copie, même partielle de cette publication est formellement interdite sous peine de poursuite judiciaire.
8.810 EXEMPLAIRES
2 •ALLO POLICE ! N°521du 13 au 19 janvier 2020
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents