Allo Police n°541 - du 02 au 07 juin 2020
24 pages
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Allo Police n°541 - du 02 au 07 juin 2020 , magazine presse

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Date de parution 02 juin 2020
Langue Français
Poids de l'ouvrage 8 Mo

Extrait

EN TOUTE FRANCHISE
Par Koné Sibirinan Nous avons tous échoué… is-moi ton éducation et je te dirai qui tu es. Comme vous et moi, la mort atroce et brutale de professeur Adonis Koffy, de son mari Gullain jeulneeDerptaqimdolèsportpouantlealrrofgruedragesansnsdtatunéirtédbénaécévaourle,sripntal et leur dernier fils, aura choqué tout le monde. Ils étaient en plein jogging comme toute fa-mil me. Des vie. Tout humain doué de raison et de bon sens doit pleurer cette famille. Parce que cette famille était précieuse, comme bien d’autres familles pour la nation ivoirienne. L’épouse avait décidé de faire de la lutte contre l’insuffisance rénale des enfants un sacerdoce. Ces enfants malades sur qui elle exerçait une surveillance vigilante. L’époux quant à lui, trouvait de l’emploi pour les jeunes. Comment ne pas pleu-rer la mort de personnes aussi importantes qu’utiles ? Sur-tout pour la dame qui était une perle rare dans son domaine. Qui va désormais prendre soin de ces enfants ? Quel gâchis! Notre société a échoué à inculquer une bonne éducation à la jeunesse. Et plus les générations passent, plus l’éducation s’enfonce. Bref, ils manquent de repères parce que nous, parents, n’avons pas le temps pour leur apprendre les vraies valeurs de la société. Pour les familles nanties ou de boss comme on dit, on comble le manque de temps avec les en-fants par des enveloppes garnies. On croit que l’argent seul suffit à humaniser la jeunesse. Erreur ! On a fabriqué des déchets qui vont empoisonner la vie de la nation. Egoïstes, ils cherchent à se faire un nom en fou-lant aux pieds la loi. Ils écrasent à souhait la liberté des honnêtes citoyens pour se faire plaisir. Les microbes d’Abobo, Yopougon, Adjamé, Attecoubé ainsi que ces jeunes gens de Cocody qui ont tué cette famille, c’est bonnet blanc, blanc bonnet. Ils ont fait couler le sang humain. Aucun pa-rent ne doit justifier une telle attitude. Mieux, l’argent ne doit pas leur éviter une condamnation exemplaire de la part de la justice. Ils sont combien ces enfants de boss qui roulent des bolides sans le permis de conduire ? Ils s’engouffrent dans la voi-ture de papa ou maman le week-end pour la ville. Et la plu-part du temps, leurs dégâts se gèrent à coups de liasses de billets de banque. Et la famille éplorée, en général démunie, accepte ainsi de s’essuyer les larmes. Et la vie reprend ses droits. Combien de personnes ont ainsi perdu la vie par la faute de jeunes gens surexcités au volant ? Pourquoi le fléau perdure ? Le mal est profond. Toutes les couches de la société sont gangrenées. Par la corruption, le laxisme, l’incivisme, l’in-discipline. On a gâté nos enfants. Voilà ce qu’on récolte. Dans une société où on n’accepte pas que le dernier de la classe reprenne sa classe au primaire jusqu’au supérieur, qu’est-ce qu’on doit attendre de ces jeunes gens. On a dé-truit les bases d’une bonne éducation avec l’argent en croyant faire du bien à nos enfants. En clair, c’est nous les parents et l’Etat qui avons fait perdre ces valeurs, ces repères à nos enfants. L’éducation et l’en-cadrement de nos enfants pour la majorité sont assurés par les servantes et les «maitres de maisonparents ont». Les démissionné. A l’école, des élèves s’adonnent aux par-touzes. Des enseignants attribuent des notes contre des sorties avec lycéennes et écolières. Un droit de cuissage qui s’est normalisé dans presque tous les secteurs de l’admi-nistration. Les religieux sur qui la société devait compter comme guides, ne sont pas tous saints. Ils sont plutôt friands de chair fraiche. Qui va nous guider maintenant ? Alors, une jeunesse dont une grande partie a grandi dans ces conditions, dites-moi qu’est-ce qu’on pouvait attendre de mieux d’elle ? L’enfant ne rend à la société que ce qu’elle lui a donné. Comme solutions, j’avais déjà proposé dans l’un de mes édi-toriaux qu’on revienne aux fondamentaux de la nation. Par exemple, que le service militaire soit obligatoire pour tous les jeunes. Cela permettra au moins de leur inculquer la dis-cipline et le civisme. Aux parents qui abandonnent leurs en-fants, que la loi les réprime. Ainsi, chacun fera des efforts pour ne pas se faire taper dessus pour les fautes de ses en-fants. Cela pourrait à mon humble avis, réduire les déra-pages de ces jeunes.
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ENTRÉE EN MATIÈRE
Une dame fauchée mor-tellement par un taxi
LAKOTA. Dans la journée du 22 mai der-nier, une dame a été mortellement fau-chée par un taxi alors qu’elle marchait sur le trottoir de la rue principale de la ville de Lakota. Selon des témoins in-terrogés sur place, l’accident a été pro-voqué par un motocycliste qui a débouché à toute allure d’une ruelle. Au même moment, un taxi survient lui aussi à toute allure en direction du grand carrefour. Le chauffeur du taxi a perdu le contrôle de son véhicule eta percuté violemment le motocycliste avant de s’engager sur le trottoir. La dame, surprise, n’a pas eu le temps de se sauver. Projetée violemment dans le caniveau, elle est morte sur le coup.
Un cordonnier tué par son collègue
SEGUELA. Fofana Kassoum, 39 ans, cor-donnier au grand marché de Séguéla, a tué son collègue au cours d’une alter-cation sur leur lieu de travail dans la soirée du 22 mai. Selon des renseigne-ments recueillis sur la scène du drame, Fofana Kassoum qui se disputait avec son voisin, a sorti un couteau et l’a planté dans le cou de son vis-à-vis qui s’est effondré avant de rendre l’âme. Le présumé meurtrier, voyant son collègue inerte dans une mare de sang, a pris ses jambes à son cou avant d’être appré-hendé au quartier Diomandé, et conduit au commissariat de police où il est placé en garde à vue, en attendant d’être présenté devant le parquet.
Un gang de voleurs de motos aux arrêts
DIMBOKRO. Des éléments du commissa-riat de police de Dimbokro ont appré-hendé, deux présumés membres d’un
125 kg de viande de brousse incinérés
gang spécialisé dans le vol de motos et tricycles dans la région du N’zi, le 15 mai dernier. Ces deux individus ont été arrêtés au quartier Kennedy de Dimbo-kro. Le gang opérait également à Sou-bré, Daloa et Bouaflé où les motos volées, remaquillées par l’un d’entre eux, mécanicien de profession, pas-saient d’une contrée à une autre pour la vente.
Ils simulent leur braquage et se font prendre
SOUBRE. Le 22 mai dernier, la brigade de gendarmerie de Soubré a interpellé, deux individus qui avaient simulé un braquage et dissimulé l’argent déclaré volé. Selon la gendarmerie, les nommés C. B. et K. A. respectivement chauffeur et apprenti chauffeur se sont présentés au poste de gendarmerie d’Okrouyo pour informer les gendarmes d’une at-taque armée dont ils auraient été vic-times, et au cours de laquelle ils ont été dépossédés de la somme de deux mil-lions de FCFA par trois individus armés de AK 47. Les explications données par ceux-ci ont mis en évidence des inco-hérences qui ont amené les gendarmes à les maintenir au poste pour poursui-vre leurs investigations. Il estressorti de leur interrogatoire que le chauffeur a dissimulé la somme de 980 000 FCFA au cimetière de Zogbodoua dans la sous-préfecture d’Okrouyo au lieu de 2millions comme annoncé.
Plusieurs magasins partent en fumée SIKENSI. Dans la matinée du 24 mai der-nier, un incendie a ravagé des maga-
NIAKARA. Le cantonnement des Eaux et Forêts de Niakara a saisi, lors d’un contrôle de routine, 125 kilogrammes de viande de brousse dont les autorités administratives locales ont ordonné l’inciné-ration illico, le 28 mai dernier, en application des directives contre la Covid-19. Il s’agitd’espèces diverses d’animaux sauvages, issus du braconnage, notamment des aulacodes (agoutis), des singes et 200 chauves-souris boucanées.
sins, deux bars et une concession mi-toyenne situés non loin du grand mar-ché de Sikensi. Selon des témoins, le feu serait parti d’une concession avant d’atteindre progressivement un maga-sin de matelas, de vêtements et d’arti-cles divers, une cave et un bar situés le long de la voie principale de la ville. Des volontaires ont pu circonscrire la progression de l’incendie à l’aide de seaux d’eau et en arrachant les toits desbâtiments fortement touchés par les flammes. Plusieurs magasins, révè-lent les mêmes sources,situés dans les encablures des bâtisses consumées par les feux ont été pillés par des inconnus profitant de la confusion.
Un individu retrouvé pendu dans une forêt
NIAKARA. Un individu, non identifié,a été découvert sans vie, le 22 mai der-nier, pendu à une corde les pieds traî-nant au sol, dans unebroussaille près de Niangbo, village abritant un site au-rifère dans la sous-préfecture de Nia-kara. L’homme,dont l’âge oscille entre 35 et 40 ans,inconnu dans les envi-ronsn’a pu être identifié faute de do-cuments administratifs en sa possession. Les faits se passent dans une broussaille de la forêt classée qui jouxte le village de Niangbo.
15 cartons de poissons avariés dans une poissonnerie
TENGRELA. Une saisie de 15 cartons de poissons, d’une valeur de plus de 300.000FCFA, a été réalisée par les agents de l’inspection d’hygiène vété-rinaire dans une poissonnerie de Ten-gréla, le 23 mai dernier. Informé d’un déchargement dans une poissonnerie, les agents vétérinaire ont découvert parmi les 250 cartons contrôlés, une quinzaine contenant des poissons ava-riés. Il les a donc consignés et suivi le protocole approprié. Le propriétaire de la poissonnerie a fait savoir, pour sa part, qu’il changera de fournisseur, car c’est la deuxième fois qu’il reçoit du poisson avarié du même grossiste.
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