Allo Police n°533 - Du 06 au 12 avril 2020
24 pages
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Allo Police n°533 - Du 06 au 12 avril 2020 , magazine presse

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Date de parution 06 avril 2020
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

EN TOUTE FRANCHISE
ParKonéSibirinan
La saison des fake news !
es réseaux sociaux sont beaucoup mal utili-sés dans notre pays. Au lieu de servir à la L bonne cause, plusieurs internautes trouvent l’occasion de démontrer leur mauvaise foi dans ce village planétaire qu’est cet outil de communication. Ce sont des fakenews à n’en point finir. C’est vraiment idiot de le faire. Et dans le monde, l’Ivoi-rien n’est plus crédible sur les réseaux sociaux par la faute de ces fabricants de fausses nouvelles parentés ou bossant à souhait avec des cybercriminels. Ils ne se soucient même pas de l’image qu’ils donnent de leur pays dans le monde. C’est à juste titre que le gouver-nement a décidé de traquer et frapper ces laborantins des fakenews. Surtout par ces temps de Coronavirus COVID-19. Chaque semaine que Dieu fait, la police met le grappin sur certains qui croyaient naïvement bien se cacher. Les adeptes de fakenews méritent d’être sévè-rement sanctionnés pour plusieurs raisons.
D’abord, ces fausses nouvelles, créent et maintiennent la psychose. Ce qui pousse la population à ne plus sui-vre les consignes de l’Etat. Par ailleurs, le virus ne fera que se propager parce qu’en réalité, la population aura baissé les bras. Un exemple palpable parmi tant d’au-tres, à force de partager les fausses informations, des populations ont fini par croire que l’Etat allait faire une vaccination contre le coronavirus dans l’optique de tuer les gens. En partageant massivement pareille informa-tion, des parents refusent même de faire vacciner leurs progénitures contre d’autres pathologies pourtant mentionnées dans leur carnet de santé. Je suis tombé sur un communiqué de la direction de coordination du programme élargi de vaccination du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique daté du 1er avril (qui n’a rien à voir avec un poisson d’avril). Ce communiqué in-vite les parents à faire vacciner leurs enfants contre la poliomyélite, la rougeole, la méningite… Et pour cause, pendant cette période de Covid-19, certains parents né-gligent de faire vacciner leurs enfants. Certains par ignorance, d’autres à cause de la psychose que certains internautes font planer. Faisant croire que le gouver-nement ferait vacciner les enfants contre la rougeole dans le cadre du Coronavirus pour les tuer. Un fakenews en audio venu de la diaspora partagé à profusion par des Abidjanais au début de l’apparition des premiers cas de Coronavirus chez nous. Quelle méchanceté ! Ces personnes méritent d’être signalées et arrêtées depuis le pays où elles désinforment. Avec la Direction de l’in-formatique et des Traces Technologiques (DITT) accom-pagnée par INTERPOL tout est possible pour mettre le grappin sur ces mauvaises personnes tapies dans leur cachette et sous le manteau de benguistes moisis et aigris.
Ensuite, l’automédication aux feuilles de neem qui bat son plein à présent est à mettre à l’actif de ces charla-tans de Facebook. Ils publient des vidéos qu’ils font partager pour faire croire qu’ils détiendraient le remède miracle contre le COVID-19. C’est dangereux puisqu’il s’agit de la santé publique. Plusieurs personnes se fe-ront bousiller les reins et le foie en avalant goulûment des litres de cette décoction d’une toxicité très rare. Scientifiquement, il est démontré que les feuilles de neem tant prisées ne contiennent pas de chloroquine et donc ne guérissent pas du Coronavirus. Bien plus, même pour un traitement de paludisme où c’est indi-qué, il ne faut pas en boire. C’est plutôt le bain de va-peur qui est recommandé même au village. C’est dire comment la mauvaise utilisation de Facebook va faire du mal aux populations.
Enfin, les fakenews peuvent occasionner des soulève-ments populaires en manipulant l’information en cas de pénurie de certains produits de première nécessité. Autant de raisons pour lesquelles il faut être sans pitié pour ceux qui les divulguent et partagent. Et surtout ces benguistes passés maitres dans l’art de fabriquer des fausses informations. A présent d’ailleurs, personne ne veut les sentir en ville comme au village. Le virus est venu chez nous par eux.
Une sélection de Marius Guela (Stg)
ENTRÉE EN MATIÈRE
Deux amis décèdent par électrocution
DUEKOUE. Desihan Hilaire âgé de 23 ans a rendu visite à son ami le 30 mars dernier, un peu plus tard dans la journée. Lors de leurs échanges entre amis, ils ont senti une odeur de caoutchouc brûlé. L’ami laisse Hilaire au salon pour aller voir de quoi il s’agit. Mais quelques secondes après son départ, Hilaire entend des cris de son ami. Quand il va aux nouvelles, Hi-laire se rend compte que son ami s’est fait électrocuter par des fils électriques branchés parallèlement. En voulant le sauver, lui aussi a subi le même sort. Les deux amis sont donc décédés sur le coup.
Il taillade son cousin à mort
KANI. Le 30 mars 2020, le sieur K. Ladji, âgé d’une trentaine d’années a assassiné à coups de machette son cousin K. Ibra-him, 34 ans. Selon les témoins, les faits se sont déroulés à Katogo, un village situé à 6km à l’ouest de Kani. Des informations recueillies, il ressort que le sieur Ladví serait ce jour-là sous l’effet de stupé-fiants quand il a commis son forfait. Ap-préhendé plus tard, il est passé aux aveux. Selon lui, la victime l’aurait me-nacé de mort à plusieurs reprises ; voilà pourquoi il a voulu en finir en même temps.
Le mauvais état de la route provoque un accident
KOUN-FAO ET TANDA. La semaine dernière, le mauvais état de la route à quelques encablures de N’Gorato, un village situé à 10 KM de Koun-Fao, sur l’axe Bondoukou-
Abidjan a causé un accident aux environs de 15h. ‘’Je conduisais un peu vite pour dépasser la 4x4 afin d’arriver à Abidjan avant le couvre-feu, quand tout à coup, j’ai vu l’état de la route qui m’a forcé à percuter l’autre véhicule’’, a déclaré l’un des conducteurs, Cissé Hamed, soulignant par ailleurs méconnaitre l’état de la route.
Déféré pour homicide involontaire
BONOUA. Le 29 mars dernier, D. Moussa, un conducteur de chariot élévateur, a été déféré au tribunal de Grand-Bassam, le 23 mars pour un mauvais stationnement sur la route internationale au niveau du cimetière municipal de Bonoua, qui a causé la mort de deux personnes. Le cha-riot élévateur de Moussa est tombé en panne le 18 mars 2020. Il a abandonné l’engin en stationnement et est rentré chez lui sans même alerter le responsable de l’entreprise qui l’emploie. Le lende-main, une moto lancée à vive allure a percuté violemment le chariot suite à une mauvaise manœuvre et fait deux morts.
De la marchandise prohibée détruite
ADZOPE. La direction régionale du com-merce, de l’artisanat et de la promotion des PME de la Mé a procédé à la destruc-tion, à Adzopé, de 2,205 tonnes de mar-chandises prohibées et d’instruments de mesure détraqués, d’une valeur estimée à environ 2 millions F CFA, dans les dé-partements d’Adzopé, Alépé, Akoupé et Yakassé-Attobrou.
Un accident de la circulation fait 10 morts
AUTOROUTE DU NORD. 31 victimes dont 10 décès, c'est le triste bilan du tragique accident survenu le dimanche 29 mars dernier, sur l'autoroute du Nord, Pk 178, après l'échangeur de Lomo-sud. Il s'agit d'une collision entre un minicar dit ''Massa'' et un véhicule de type 4x4. Le com-muniqué diffusé sur la page facebook du Groupement des Sapeurs-Pompiers Militaires (GSPM) indique que le bilan définitif fait état de 31 victimes dont 10 décès (06 sur le champ et 04 au cours du transport). 21 blessés ont été transportés au Chr de Toumodi et à l'hôpital St Joseph Moscati de Yamoussoukro.
Le voleur de poulet prend 3 mois
BOUNA. Un chef de famille âgé de 48 ans, Ouattara Ibrahim, a été condamné mercredi par la section de tribunal de Bouna à trois mois de prison avec sursis pour le vol d’une poule. La victime, une institutrice, l’a surpris chez elle, mais le truand a menacé de lui faire mal si elle le dénonçait. L’enseignante a alerté le voi-sinage par des cris et Ouattara a lâché le poulet pour prendre ses jambes à son cou. La course-poursuite engagée par des jeunes a permis de mettre la main sur lui. Le tribunal lui a infligé une peine de trois mois avec sursis en guise d’avertissement.
Il se fait lyncher pour un cache-nez
DANANE. G.C, âgé de 19 ans s’est fait lyn-cher par deux jeunes vendeurs ambulants de cache-nez. Selon les faits, venu le 18 mars dernier acheter des cache-nez dans la grande surface de la ville pour ses pa-rents, C.C croise le chemin de vendeurs ambulants à qui ils auraient reproché l’augmentation injustifiée des prix des cache-nez. Ces derniers n’ayant pas ap-précié cette remontrance l’ont battu à sang avant d’être interpellés.
Le faux plombier épinglé
ABOBO. Ce jeune homme d’environ 27 ans aussi connu dans le quartier sous le pseudonyme d’Ablo, le docteur des tuyaux, a été lynché le 29 mars de dernier pour avoir tenté de voler une bouteille de gaz dans la maison où il avait été sollicité pour des travaux. Bastonné et pressé de questions par les jeunes, il a fini par avouer qu’il se faisait passer chaque fois pour un plombier pour voler.
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