Allo Police n°534 - Du 14 au 19 avril 2020

Allo Police

Description

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Sujets

• Hebdomadaire
• Presse

Informations

• Publié par: Allo Police
• Date de parution: 14 avril 2020
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 8 Mo

Extrait

EN TOUTE FRANCHISE

Par KonéSibirinan

Ces benguistes qui déçoivent !

a plupart sont des cerveaux qui ont choisi de travailler à Bengue (chez les blancs). Une fierté pour leur famille, un sa L crifices, ces benguistes (hommes et femmes) même si c’est une perte pour la na- tion. On les aimait parce qu’ils ont lutté dur pour être là ils sont. Au prix de mille et ont trouvé de l’emploi là où ce n’était pas une évidence. Pour leur combativité, on les adorait et chaque fois qu’ils revenaient au pays, grâce à la tchatche et la frime, c’est en masse que les jeunes filles tombaient amoureuses d’eux. Quant aux benguistes femmes, elles troublaient les foyers de leurs amies avant de retourner chez elles. En tout cas, avant, c’était la belle époque pendant les vacances. Comme on dit à Abidjan, leur kilo était cher. Les benguistes faisaient vraiment rêver.

Mais depuis que la pandémie du Covid-19 a pris le monde en otage, l’image des benguistes s’est fortement dégradée. Et pour cause, la maladie est arrivée chez nous par eux. Autrement dit, s’ils étaient restés là où ils sont, on n’aurait pas eu de cas chez nous, ou du moins l’ampleur de la contagion en serait un tant soit peu atténuée. On a encore en mémoire le désordre enregistré dans la mise en quarantaine à Injs où certains avaient refusé de se faire confiner afin d’être testés. La suite on la connait. Le cafouillage né de cette si- tuation a eu des répercussions fâcheuses sur la population. Certains benguistes porteurs sains à Coronavirus sont allés envahir les villes de l’in- térieur et même les villages. Ils ont certainement propagé la maladie là où elle n’était pas encore arrivée. Quelle mentalité ! Les autorités sanitaires sont même obligées de localiser certains dans certaines villes et les ramener à Abidjan pour les faire traiter. Pourquoi toute cette méchanceté qui s’apparente à de la sorcellerie ?

On n’avait pas encore fini de nous plaindre de cette attitude de certains de nos benguistes, que la rumeur concernant les vaccins en Afrique a commencé à enfler sur les réseaux sociaux. En audio, ou par vidéo, ces benguistes, cyberacti- vistes ont démontré tout le mal qu’on ne leur connaissait pas. Ils ont montré leur grande ca- pacité de nuisance depuis leur cachette en France ou aux Usa. Passés maitres dans l’art de fabriquer les fake news, certains ont poussé l’ignominie jusqu’à dire qu’un vaccin aurait été trouvé contre le Covid-19 pour tuer les Ivoiriens.

La conséquence a été la destruction des instal- lations pour le dépistage volontaire au Covid-19 au stade de la Bae à Yopougon. Comment peut- on avoir toutes ses facultés mentales et s’adon- ner à ce genre de jeu malsain ? Que gagnent ces pyromanes à créer des troubles dans leur pays d’origine ? C’est méchant et criminel comme acte. Et le gouvernement devrait traquer ces fauteurs de troubles dans les pays où ils se cachent.

On ne doit pas condamner quelqu’un pour son opinion, mais quand ça trouble l’ordre public, il faut sanctionner. Je crois qu’une coopération existe entre les pays pour extrader ces personnes afin qu’elles soient jugées pour que cela serve d’exemple aux autres oiseaux de mauvais augure. On attend autre chose de la diaspora, que ce genre de mensonges. Jusqu’à présent, on s’était dit que les benguistes sont pour la plupart un cran au-dessus de ceux qui sont restés au pays, parlant de l’évolution des mentalités. Il a fallu les réseaux sociaux pour revoir notre position. Des benguistes qui déçoivent, y’en a beaucoup et yen a marre ! Quelle grosse déception !

Un taxi prend feu en pleine Une sélection de Marius Guela (Stg) circulation ENTRÉE EN MATIÈRE GRAND-BASSAM. Un taxi a été totalement consumé en pleine cir- culation, le mardi dernier, dans la ville balnéaire de Grand-Bassam, faisant fuir les passagers et affolant le conducteur affolés. Selon les riverains, Il profite du couvre-feu ce n’est pas la première fois que cela se produit. Vu que cer- pour voler tains conducteurs utilisent du gaz butane comme TOUMODI. Jean Yves, élève en terminale, a carburant. été épinglé dans la nuit du 06 avril dernier. En effet, alors que les gens s’empressaient de regagner leur domicile en raison du cou- vre-feu, l’élève, lui, nourrissait des projets sombres. Il a été interpellé lorsqu’il es- sayait de voler une vendeuse de poisson braisé.

Le siège du Cnra cambriolé

SONGON. Le siège social du Centre national de recherche agronomique (Cnra) situé au km 17, route de Dabou, a été cambriolé dans la nuit de vendredi à samedi par des indi- vidus armés, a annoncé le commissaire principal Bleu Charlemagne, lors d’une conférence de presse journalière sur le co- ronavirus au cabinet du ministre de la sé- curité et de la protection civile. L’officier supérieur de police a annoncé que des en- quêtes sont ouvertes.

Le grand marché a brûlé

LAKOTA. Le grand marché de Lakota, ville si- tuée à environ 230 km d’Abidjan, au Centre- ouest de la Côte d’Ivoire, a pris feu dans la nuit du samedi 4 avril, entre 21h et 22h,

selon des témoins. Au dire des témoins, rien n’a été épargné par les flammes. Les popu- lations, ayant appris le drame, sont sorties nombreux en bravant le couvre-feu pour aller aux nouvelles. Elles auraient essayé de sauver certaines affaires en vain. La mort dans l’âme et le cœur meurtri, les commer- çants, qui y ont des boutiques et des biens, ont assisté impuissants au spectacle dés- olant.

Deux individus pris avec une forte quantité de drogue ABOBO. Pendant que certaines personnes

Un accident fait 2 morts et 1 blessé grave DIMBOKRO. Un camion-remorque a percuté violemment un taxi communal, causant la mort de deux femmes et blessant grièvement le chauffeur du taxi, jeudi vers 10 H. Le camion-remorque en provenance d’Agnibilékrou roulait vers Toumodi. Au niveau du rond-point Kanga, il klaxonne pour alerter le taxi communal voulant s’engager sur sa voie, mais celui-ci a fait la sourde oreille et a foncé tout de même. Le mastodonte trahi par son frein, l’a percuté deux fois, le faisant pivoter avant de s’écraser contre un arbre, a expliqué le témoin.

NON-RESPECT DE LA MESURE D'ISOLEMENT D'ABIDJAN :

Près de 300 individus interpellés

ATTINGUIE. Du jeudi 9 au samedi 11 avril 2020, 292 personnes, tentant coûte que coûte de sortir d'Abid- jan pour regagner des villes de l'intérieur du pays par des voies clandestines, au mépris des mesures barrières prises par le gouvernement, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 ont été interceptés par la Gendarmerie nationale, dans les encablures du poste à péage d'Attinguié. 14 taxis compteurs, 2 mi- nicars (Gbaka), 4 tricycles, 1 taxi brousse, 3 mototaxis et des véhicules civils ont également été saisis.

cherchent à sortir de cette crise sanitaire qui paralyse le quotidien du monde entier, d’autres ont choisi de se faire remarquer négativement. Le 5 avril, les forces de l’ordre ont mis la main sur des indélicats qui déte- naient de la drogue. Ces derniers répondront de leurs actes devant un tribunal.

Des employés licenciés et fauchés par un minicar

YOPOUGON. La direction de Eco Eburnie, structure spécialisée dans le nettoyage des rues et le ramassage d’ordures à Abid- jan, a dû se séparer de certains employés pour raison économique du fait de la crise sanitaire. Un groupe de ces employés licen- ciés, après avoir reçu leur lettre de licen- ciement, regagnait son domicile. Comme si le licenciement ne suffisait pas, certains ont été fauchés par un minicar. L’accident a causé 3 blessés graves, tous de sexe féminin.

Inondation au quartier Chicago

DAOUKRO. La forte pluie qui s'est abattue sur Daoukro, dans la nuit du 8 au 9 avril, a causé des inondations. Les 22 familles du quartier Chicago extension n’ont dû leur salut qu’à la promptitude de la police et des pompiers civils. Le préfet de région, préfet du département de Daoukro, Aka Julie, ac- compagné du président du Conseil régional, Traoré Adam Kolia, du député Akoto Oliver et du 2e adjoint au maire Konan Évariste, s'est rendu sur les lieux le jeudi 9 avril, pour constater les dégâts.

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