Allo Police n°537 - Du 04 au 10 Mai 2020

Allo Police

Description

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Informations

• Publié par: Allo Police
• Date de parution: 04 mai 2020
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 7 Mo

Extrait

EN TOUTE FRANCHISE

Par KonéSibirinan

Attention à l’addiction aux réseaux sociaux ! n ne le dira jamais assez. L’évènement des ré- seaux sociaux a révolutionné la vie et nos acti- vités de tous les jours. Et ça, il ne faut jamais Justem O ent, c’est de cela que je vais parler avec vous. l’occulter. On dit merci aux fondateurs de ces ré- seaux sociaux. Mais cela ne doit pas nous faire oublier les aspects néfastes de cette numérisation de notre vie.

Mettons les pieds dans le plat toute suite. Si vous ne le savez pas encore, l’utilisation abusive des réseaux sociaux, tels que Facebook, Instagram ou twitter, Pinterest, Tumblr, Vine, Snap- chat…crée une accoutumance assez forte, comparable à la drogue. Quand ils arrivent à ne pas les utiliser, ne serait-ce que quelques minutes, ils deviennent nerveux et stressés.

Selon une étude menée à l’Université de Pittsburgh (Usa), les accrocs aux médias sociaux sont plus à risques de développer des troubles alimentaires. Ils deviennent anorexiques ou obèses. La raison est que ces personnes suivent des tendances et passent leur temps à relever des défis lancés sur les réseaux sociaux. Elles ne font confiance qu’à une famille virtuelle où chacun fait la promotion de concepts ou produits non connus et sans l’avis de spécialistes.

Sur les réseaux sociaux, tout le monde est devenu journaliste et spécialiste de ce qu’il présente. On écoute tout le monde, on expérimente tout sans discernement aucun. On avale les facke- news à longueur de journée. Et ça forge négativement la men- talité des internautes. Cette même étude révèle aussi que les personnes qui utilisent sans relâche les réseaux sociaux sont beaucoup stressées. Cela, à cause des informations angois- santes qui circulent en continu. Et les plus touchées sont les femmes.

Ces accros également frustrés et en proie à la convoitise. A preuve, ils comparent leur vie à celle de ceux qui ont réussi et qui circulent sur les réseaux sociaux. Sans aide psychologique, ces jeunes utilisateurs deviennent dépressifs, parce que frustrés de leur vie et deviennent jaloux et colériques. Cette situation peut pousser certains à se suicider ou à tuer pour devenir riches.

Une autre étude américaine menée par des chercheurs des Uni- versités de Californie et Chicago révèle quel’addiction aux ré- seaux sociaux est plus forte que les envies de sexe, d’alcool ou de tabac. L’enquête menée auprès d’internautes accros laisse sans voix. La majorité préfère ne pas faire l’amour pendant trois mois que de ne pas utiliser leur smartphone pour se connecter aux réseaux sociaux pendant une semaine. Alors quand vous êtes dans cette catégorie d’utilisateurs et que vous vivez en couple, adieu l’amour !

Autre chose, la plupart des drogués de Facebook et autres, ont des troubles du sommeil. Quand ils n’ont pas sommeil, ils croient le trouver en naviguant sur les réseaux sociaux. Erreur ! Cela, au contraire augmente leur addiction et retarde la mise en place d’un environnement calme et propice à l’endormisse- ment. La lumière des écrans envoie des signaux d’éveil au corps, le sujet passe des heures avant de pouvoir dormir. Conséquence, il dort peu avant de se rendre au travail où il passe sa journée à somnoler. A force de mal dormir, le système immunitaire s’affaiblit parce que le taux de cortisol, hormone qui aide l’organisme à lutter contre les infections, devient fai- ble. Les humeurs changent comme si la mentalité avait été ma- nipulée.

Alors si vous êtes dans ce cas, il vous faut une digitale désin- toxication. Il faut prendre un congé et éviter d’aller sur les ré- seaux sociaux durant une semaine. Ce vide doit être comblé par des jeux communautaires et sportifs. Autrement dit, pratiquer le sport. Organiser des sorties avec votre famille, partager des repas pour une fois sans utiliser les réseaux sociaux. Car s’il est vrai que les utilisateurs se font des amis à travers le monde, il ne faut pas oublier que cette « famille » est virtuelle et que la vraie famille est celle avec laquelle on vit.

Une sélection de Marius Guela (Stg)

ENTRÉE EN MATIÈRE

COVID-19 Un hôtel fermé et le personnel mis en quarantaine DALOA. Un hôtel qui a hébergé un client infecté au Covid-19 à Daloa a été fermé et son personnel (un gardien, un récep- tionniste et un agent d’entretien) mis en quarantaine, le 1er mai dernier. « Il y a eu un client d’un hôtel qui voyageait et a séjourné chez nous ici. Le lendemain, il a continué son voyage alors qu’il s’était fait dépister à Abidjan. Il n’a pas at- tendu les résultats et a entrepris le voyage. Après avoir passé la nuit à Daloa, il a poursuivi son voyage jusqu’à Zouan-Hou- nien. C’est à son arrivée dans cette localité qu’il a reçu un appel d’Abidjan qui lui signifiait son résultat » , a expliqué le préfet de la région du Haut Sassandra, préfet du département de Daloa.

Six mois de prison pour un chauffeur braconnier

BOUNA. Un chauffeur a été condamné par la section de tribunal de Bouna à six mois de prison avec sursis le 29 avril pour ac- tivité de braconnage dans le parc national de la Comoé. Il a avoué ne pas être braconnier, mais plutôt porteur de gibier. Il a dit avoir été abandonné en plein parc par le chasseur avec lequel il est entré dans cette aire protégée. Les commandos forestiers de l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), qui l’ont interpellé, l’avaient surpris transportant sur ses épaules une gazelle abattue. Il n’a été trouvé aucun fusil en sa pos- session. Le tribunal l’a condamné avec sursis en guise d’aver- tissement.

Une intoxication à l’alcool fait un mort

NIAKARA. Quatre jeunes ont été pris de douleurs abdominales suivies de vomissements, dans la nuit du 29 au 30 avril dernier après qu’ils ont, quelques heures plus tôt, consommé de l’al- cool à Niédiékaha, localité du département de Niakara. Selon un témoin, les quatre jeunes avaient consommé diverses sortes d’alcool distillé dans un débit de boissons. Pris de vio- lents maux de ventre suivis de vomissements, ils ont été conduits au Centre de santé rural de Niédiékaha. Malheureu- sement, un a perdu la vie. Les trois autres dont l’âge oscille entre 25 et 35 ans, dans un état fébrile avec des vomissements incessants, ont été évacués à l’hôpital général de Niakara pour des soins intensifs.

Un élève accusé d’assassinat

BOCANDA. Un élève en classe de seconde au collège La nou- velle alliance de Dimbokro, s’étant converti dans les activités d’orpaillage après la fermeture des écoles, est accusé d’avoir

Du cannabis d’une valeur de 27 millions saisi dans un car DALOA.Un homme à bord d’un véhi- cule de transport en commun a été appréhendé, le 29 avril dernier au corridor-sud de Daloa avec 90 kilo- grammes de cannabis estimés à 27 millions de francs CFA, dissimulés dans deux valises noires et décou- verts lors de la fouille du car. Le pro- priétaire des valises, N. M. a dit être en partance pour Duekoué en vue de récupérer un médicament pour soi- gner son épouse malade à Abidjan. Il avait tenté de fuir, mais grâce à la vi- gilance des forces de l’ordre, il a été maitrisé et conduit à la brigade an- tidrogue de Daloa pour être entendu. Là-bas, il a expliqué que le colis lui a été remis par une dame rencontrée dans un maquis de Bouaflé.

assassiné à l’arme blanche, une dame de 74 ans, ménagère, domiciliée à Agbanan-yakro, localité située dans la sous-pré- fecture de Béganssou à 36 km de Bocanda (région du N’zi). Ar- rêté par la gendarmerie, il a été déféré au tribunal de Dimbokro pour répondre de ses actes.

Plusieurs kilogrammes de produits prohibés incinérés

ABOISSO. Le 29 avril dernier, le bureau de douanes de Noé a incinéré 14 256 kg de produits prohibés en présence des au- torités préfectorales et judiciaires d’Aboisso. Ces produits ont été saisis pendant le premier trimestre de l’année 2020. Ces colis sont constitués de produits pharmaceutiques de qualité inférieure et falsifiés, de produits cosmétiques éclaircissants, de la boisson frelatée, de pétards et feu d’artifice, de tabac artisanal, d’insecticides, de sachets d’emballage plastique non biodégradables et de manuels scolaires contrefaits.

Fin de parcours pour deux redoutables malfrats

ABOISSO. La brigade anti-criminalité (BAC) a mis fin au par- cours de deux redoutables malfrats qui troublaient le sommeil des populations d’Agnibilékrou. C’était le 30 avril dernier. Les deux hors-la-loi faisaient l'objet d'une enquête judiciaire pour le meurtre d'un planteur à Adaou, village situé dans le dépar- tement d’Aboisso. C'est à l'issue de cette enquête que la BAC de la préfecture d’Agnibilékrou a lancé un assaut contre les bandits qui s'étaient retranchés au quartier lycée de la ville dans une maison de fortune. Après des échanges de coups de feu, l'un des bandits a été abattu sur le champ. Son complice, grièvement blessé, a été mis aux arrêts et transféré dans un centre de santé pour des soins.

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