Allo Police n°538 - du 11 au 17 Mai 2020
24 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Allo Police n°538 - du 11 au 17 Mai 2020 , magazine presse

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
24 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Le savais-tu ? Tu peux t'abonner à ce journal en cliquant sur la petite cloche. Tu recevras alors une alerte par mail à chaque nouvelle parution !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 mai 2020
Langue Français
Poids de l'ouvrage 7 Mo

Extrait

EN TOUTE FRANCHISE
ParKonéSibirinan
Faisons notre test volontaire ! ans toute œuvre humaine, la quête de la perfection est perpétuelle. La rési-lience au Covid-19 en Côte d’Ivoire est à gine dDe la crise sanitaire aiguë que notre pays vit. Les cette image. Tout est parti de l’INJSgate et du report de la première date de confinement du grand Abidjan. Des hésitations à l’ori-Benguistes et les Abidjanais ont envahi les villages et villes de l’intérieur propageant le virus. Si ces der-niers temps, à l’intérieur, on ne signale aucun nou-veau cas d’infection au Coronavirus, à Abidjan, on est loin d’être sorti de l’auberge. Les communes de Co-cody et Marcory occupent la tête du classement à in-fection. Toutefois, les communes de Yopougon, Abobo et Koumassi sont à surveiller comme du lait sur le feu.
Il n’est jamais trop tard pour bien faire. En termes de riposte, passé les hésitations, le gouvernement a fait des choix courageux pour éviter l’hécatombe que l’OMS et l’ONU avaient prédite à l’Afrique. D’abord, en refusant un confinement total pour permettre aux vé-hicules de transport d’approvisionner les marchés et aux personnes de vaquer à des occupations restric-tives, et en instaurant le couvre-feu. Ce qui a évité aux populations de souffrir de famine. En plus des aides et autres formes d’appui aux populations vul-nérables, aux entreprises touchées de plein fouet par les affres du Covid-19.
Ensuite, en installant des centres d’accueil Covid-19 dans plusieurs communes d’Abidjan. L’objectif est d’appliquer la méthode coréenne en procédant à des tests massifs des populations afin de maitriser la ré-silience contre la maladie. Hélas, les rumeurs et la manipulation politique ont retardé le fonctionne-ment de ces centres. L’épisode de Yopougon Toits rouges, marqué par des actes de vandalisme, rappelle que le conflit entre la population et l’Etat dans cette crise est permanent. Les uns étant pressés de recou-vrer leur entière liberté que cette maladie leur a volée, et les autres marchant sur des œufs pour faire le bien de tous même contre leur volonté. Depuis quelques semaines, les centres d’accueil et de prélè-vement d’échantillons de Cocody, Koumassi et bientôt Yopougon sont opérationnels. Les échantillons pré-levés sont acheminés à l’Institut Pasteur pour des tests. Le lendemain, les résultats sont connus.
Alors, pourquoi faut-il se faire dépister ? Primo, pour permettre à l’Etat d’avoir une cartographie fiable du nombre d’infectés pour un suivi et une prise en charge efficaces. Deuxio, pour réduire les risques de conta-mination d’autres personnes. Le pic sera vite atteint et la résilience plus efficiente. Il se peut que des per-sonnes soient asymptomatiques, c’est-à-dire que la maladie couve dans leur corps sans laisser apparaître les symptômes. Ces personnes sont des sujets de pé-rennisation de la chaine de propagation. Seul un test de dépistage permet leur identification afin de briser leur chaine de contamination. Informés de leur séro-logie, ces patients pourraient ainsi prendre des dis-positions pour protéger les autres. Alors, n’ayons aucune crainte à nous faire dépister. Mieux vaut pré-venir que guérir.
Au début de la pandémie, certaines personnes ironi-saient en l’attribuant aux Blancs et aux Jaunes. A la date du 5 mai 2020, le bilan du Coronavirus en Côte d’Ivoire affiche, depuis le 11 mars, 1.464 personnes in-fectées dont 701 guéries et 18 décès sur 11.448 échan-tillons prélevés. C’est une maladie qui tue aussi les Ivoiriens. Pas dans les mêmes proportions qu’en France, en Italie ou aux Etats-Unis, mais elle tue quand même. Il est temps que chacun se fasse dépis-ter pour fermer ce cycle macabre. Oui, nous le pou-vons.
Une sélection de Marius Guela (Stg) ENTRÉE EN MATIÈRE
Un contrebandier interpellé avec 1000 boîtes de produits pharmaceutiques
TENGRELA. Un contrebandier a été interpellé avec 1000 boîtes de produits pharmaceutiques, essen-tiellement des comprimés d’Efferalgan efferves-cent 500 mg, le 5 mai dernier, à Tengrela. Les faits remontent à deux semaines, lorsque le chef de poste du bureau de douanes de Nigouni (frontière avec le Mali) reçoit, aux environs de 22h, un appel d’un informateur. Immédiatement, il dépêche des éléments à quelques encablures du poste fron-talier. Ces éléments interceptent, quelque temps après, le contrebandier sur une motocyclette, surmonté d’un porte-bagages conçu à cet effet, contenant deux colis de 500 boîtes chacun.
Le corps sans vie d’une fillette retrouvé dans un puits
KANI. Le corps sans vie d’une fillette de quatre ans, qui avait disparu, a été retrouvé dans un puits à Kani, le 2 mai dernier. Selon les informa-tions recueillies, la petite avait disparu de la mai-son familiale depuis deux jours. Sans nouvelles, sa famille a entrepris des recherches qui ont abouti à la découverte macabre. La brigade de gendarmerie, avertie, s’est déportée sur les lieux pour le constat d’usage, et a ouvert une enquête.
Deux individus écopent de 12 mois pour non lavage des mains
TIASSALE. Le 3 mai dernier, deux individus ont écopé d’une peine de 12 mois de prison dont un ferme, pour des faits de violences, voies de faits et destruction de bien d’utilité publique, suite à un refus de lavage des mains. Les accusés étaient poursuivis par le ministère public qui leur repro-chait d’avoir détruit, à Ahouakro, sous-préfecture de Pacobo, la pompe centrale de l’hydraulique villageoise améliorée à coups de haches.
Les corps de deux enfants dans un puits
SEGUELA. Deux enfants d’une même famille sont décédés par noyade, après être tombés dans un
ZUENOULA. U n grave acci-dent survenu sur l’axe Zuénoula-Sucrivoire a fait plusieurs blessés à la suite d’une sortie de route d’un véhicule de transport de personnes, dans la journée du 6 mai dernier. L’accident a eu lieu à cause du détachement d’une roue du camion qui roulait à quelques enca-blures du pont reliant le village de Pohizra au chef-lieu de préfecture. Le camion de transport, communément appelé Badjan, a fini sa course dans la brousse les quatre roues en l’air. Les blessés légers sortis du camion ont été pris en charge à l’hôpital général de Zuénoula.
Un accident de la circulation fait plusieurs victimes
puits situé à proximité de leur habitation, à Sé-guéla, le 6 mai dernier. Selon Doumbia, l’aîné des victimes, cette tragédie a eu lieu pendant que les parents étaient allés vendre au marché. De retour, la mère de famille ayant remarqué l’absence de ses enfants, se met à leur recherche. Elle fait le tour des sites où ils ont l’habitude de jouer. Le lendemain matin, lors des recherches, les corps sans vie des enfants sont repêchés dans un puits abandonné.
Un individu meurt électrocuté
ALEPE. Un individu âgé de 19 ans est décédé par électrocution, le 3 mai dernier, dans un garage de motocyclettes à Bongo, localité située à 32 km d’Alépé. Selon plusieurs sources concordantes, ce jour-là, Jaurès avait décidé de se rendre à Bongo pour des courses. En route, il se rend compte que l’engin présente des difficultés mécaniques. Une fois à Bongo, il se rend dans uns un garage mais en l’absence du mécanicien, l’infortuné s’installe sur une chaise métallique pour attendre son re-tour. Dans cette attente, il s’empare d’un câble métallique qui traînait au sol et l’introduit dans une prise. Malheureusement, une puissante dé-charge électrique le foudroie.
Pour joindre
Trois individus interpellés pour vol
COCODY. Trois individus ont été interpellés, à Co-cody-Angré, pour vol en réunion pendant le cou-vre-feu dans la nuit du 4 au 5 mai, aux environs de 4h, par des agents du 22ème arrondissement de police. Les hommes du commissariat ont été informés par un appel anonyme de la présence de trois individus en possession d’une télévision bravant le couvre-feu à Angré Fandasso, non loin de la pharmacie des Allées. Un équipage s’est rendu immédiatement sur les lieux où, après une battue, a appréhendé les trois individus avec la télévision.
Un paysan retrouvé pendu
ZUENOULA. Un paysan sexagénaire, originaire du village de Drikouaifla 2, village de la commune de Zuénoula, a été retrouvé mort pendu dans un champ d’anacardier, situé à 10 kilomètres dudit village. Le corps a été retrouvé, le 7 mai dernier, et la police de Zuénoula, alertée aux environs de 8h, s’est rendue dans le village en compagnie d’un médecin légiste pour constatation des faits. D’après des proches de la victime, il s’est donné la mort par pendaison.
c o m p o s e z l e7 4 8 9 8 4 92 1 4 7 5 6 / 0 2 0
ALLO POLICE ! EST UNE PUBLICATION DE GO MEDIA,Sarl au capital de 5.000.000 de F. CFADirecteur de Publication et gérant :Zohoré Lassane •Rédacteur en Chef :Koné Sibirinan (49 57 58 18) Secrétaire de rédaction :Olivier Valère (49 81 60 55)• Responsable commerciale :Gohourou Alain Pièrre (07 37 60 26)Siège social :Koumassi Remblais non loin de ISTCO Colombe lot 1619 ilot : 109.Tél :21 56 47 20 / 21 36 03 54 •Fax :21 56 51 69 •Adresse :10 B.P. 399 Abidjan 10 Dépôt Légal : 8905 du 14 juillet 2009 • Impression :SNPECI •Distribution :Edipresse : 20 37 18 60 / 20 37 17 67 •Recépissé n° 20/Ddu 09 juillet 2009 du Procureur de la République.Toute copie, même partielle de cette publication est formellement interdite sous peine de poursuite judiciaire.
8.810 EXEMPLAIRES
2 •ALLO POLICE ! N°538du 11 au 17 mai 2020
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents