Allo Police n°543 - du 15 au 21 juin 2020
24 pages
Français

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Allo Police n°543 - du 15 au 21 juin 2020 , magazine presse

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Date de parution 15 juin 2020
Langue Français
Poids de l'ouvrage 7 Mo

Extrait

EN TOUTE FRANCHISE
ParKonéSibirinan
On joue avec le feu ! D
e mémoire d’Ivoirien, jamais notre pays ne s’était retrouvé dans une posture aussi inconfortable. D’un côté, la pandé-mie à Coronavirus fait rage quand, de l’autre, les terroristes profitent de la si-tuation pour verser lâchement le sang de nos braves soldats à la frontière avec le Burkina Faso.
S’agissant de la riposte à la Covid-19, il faut dire que les populations ivoiriennes paient aujourd’hui pour leur négligence. Le vendredi 12 juin dernier, nous avons atteint les 4684 cas confirmés pour 45 décès. Même si les guéris sont au même moment de 2263, il faut dire que plus de 2376 ivoiriens font actuellement la maladie. Jamais la maladie n’avait atteint un pic aussi élevé. Quelques facteurs peuvent expliquer cette flambée des chiffres. Si les autorités ont décidé d’al-léger les mesures restrictives, elles avaient pensé que les Ivoiriens feraient preuve de maturité et de res-ponsabilité en continuant de les respecter. C’était une erreur que de faire confiance à la population.
En effet, comme des gamins, ils se sont mis à faire n’importe quoi. Les bars qui ne devraient pas être ou-verts, ont été transformés en maquis avec des clients en masse ne respectant aucun signe barrière. La dis-tanciation sociale est foulée aux pieds. On ne se lave même plus les mains. On utilise le cache-nez pour couvrir le menton. On emprunte les transports en commun sans laisser un siège entre les passagers.
Pendant ce temps, on continue de voyager à l’inté-rieur du pays et vice versa. Quand le gouvernement a décidé de la réouverture des classes, les mouvements de foule d’enseignants et d’élèves vers ces villes et villages, ont occasionné d’autres malades. Clandes-tinement, on voyage aussi en taxis moto au mépris de mesures barrières. On apprend que des ressortis-sants ivoiriens quittent des pays voisins pour rentrer sur la pointe des pieds en Côte d’Ivoire. Cela, sachant que les frontières sont fermées. Des lecteurs nous ont écrit pour dénoncer cet état des faits.
Dans les lieux de culte, églises et mosquées, difficile de respecter les consignes sanitaires.
Cet incivisme doublé de négligence et de laxisme de l’Etat ne pouvait que donner ces chiffres inquiétants ces derniers jours.
Pour moi, l’Etat ne devrait pas autoriser le rassem-blement de 200 personnes. Il devait d’abord aller à 100. Observer si les mesures sont respectées durant un mois pour ensuite augmenter ce nombre …
Dans les marchés, c’est la croix et la bannière. Nos mamans et soeurs ne respectent pas les mesures bar-rières ni la distanciation.
Comment avec cette promiscuité, peut-on arriver à stopper la propagation de la maladie ? Réveillons-nous sinon, on va donner raison à l’Oms et à l’Onu qui prédisaient des morts en cascade en Afrique.
L’autre point de l’actualité qui me révolte c’est les deux attaques terroristes en 48h. Avec à la clé 12 morts et plusieurs blessés dans les rangs de nos forces de l’ordre.
Quand on sait que le champ de bataille, c’est plus d’un million d’hectares de forêt, on peut comprendre que la tâche est bien délicate pour nos forces de défense et de sécurité.
Mais je n’en doute pas, notre pays a les hommes et la technologie qu’il faut pour aseptiser les terroristes de la zone.
Autrement dit, on a joué avec le feu, nous sommes en train de le payer cher.
Il est plus que l’heure de prendre conscience du de-voir qui nous appelle. Chaque ivoirien doit faire preuve de rigueur à commencer par le gouvernement. Il faut sévir fermement contre les récalcitrants. Ainsi, notre défense sera garantie contre les forces du mal et notre santé sera sauvegardée. A bon entendeur…
Une sélection de Leila MandéUn incendie évité de justesse à la préfecture de Bouna ENTRÉE EN MATIÈREBOUNA. Le 5 juin dernier, le coffret électrique du bâtiment abritant cette adpris feu. Les flammes qui se propageaient vers leministration a plafond ont été éteintes grâce à la vigilance des occupants. C’est autour de 11 h qu’une détonation a alerté les travailleurs de la préfecture qui ont très vite cir-Quatre personnes tuées conscrit les flammes avant l’arrivée des pompiers. dans un accident de la circulation 24 passagers en provenance du Burkina interceptés BOUNA. Dans la journée du 5 juin dernier, un véhicule de transport en commun appelé communément ”Massa”, en provenance du Burkina Faso avec à son bord 24 passagers, a été intercepté par une patrouille de police dans les environs de Bouna. Le véhicule est entré frauduleusement en Côte d’Ivoire et était en partance pour les zones côtières du pays et ce, en violation des dispositions sécuritaires prises par les autorités dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, notamment la fermeture des frontières. Le chauffeur du véhicule explique avoir traversé la frontière avec l’aide de jeunes de Doropo, moyennant une somme d’argent. Le véhicule a été saisi et ses occupants soumis à des contrôles de Covid-19. Après NIAKARA-KATIOLA. Un accident de la cir- quoi, ils ont été tous placés en garde à vue au commissariat de police de Bouna culation impliquant un minicar de trans- en attendant les instructions des autorités étatiques pour leur éventuel refoule-port en commun et un camion remorque, ment. survenu le 5 juin dernier sur l’axe routier Niakara-Katiola (61 kilomètres), a coûté La route fait 1 mort la vie à quatre personnes, et fait 13 bles-sés. Selon nos sources, les quatre per-sonnes tuées sont toutes de sexe féminin. Ils ont été évacués au Centre hospitalier régional (Chr) de Katiola. La vitesse ex-cessive serait à l’origine de cet accident mortel.
Une tornade fait de nombreux dégâts
BOUNA. Une tornade survenue dans la nuit du 5 juin dernier à Bouna a fait de nom-breux dégâts dans la ville. Des arbres ont été déracinés, des toitures de hangars et magasins ont volé en éclats, l’effondre-ment de la clôture de l’escadron de gen-darmerie de Bouna et des cas d’inondation. En février 2018, une tornade de ce genre avait ôté la toiture des éta-blissements scolaires dont le lycée mo-derne. Des clôtures de plusieurs domiciles du quartier résidentiel se sont effondrées, des câbles électriques ont été arrachés aux poteaux électriques.
BOUNA. Le 05 juin dernier, un véhicule transportant des commerçantes a fait un accident qui a causé la mort d’une des passagères et fait de nombreuses bles-sées évacuées à l’hôpital général de Bouna. Le véhicule bondé de femmes s’est renversé tout seul, du fait de la dégradation de la voie par les eaux de pluie. Ces femmes étaient en partance pour Syalledouo et le drame est survenu à 14 km de Bouna, après le village de Lankara.
Un minicar chute dans un ravin et fait un mort
NIAKARA. Un minicar de transport avec à son bord trois personnes et des fruits a fini sa course dans un ravin, en milieu d’après-midi, du 5 juin dernier à quelque cinq kilomètres de la ville de
15 tonnes de noix de cajou saisies
BONDOUKOU. La compagnie de gendarmerie de Bondou-kou a saisi, dans la nuit du 03 juin dernier plus de 15 T de noix de cajou à Têmogopé (Nord-est), localité située à trois kilomètres de la frontière avec le Ghana. Cette sai-sie a pu se réaliser grâce à la patrouille constante des éléments de l’escadron, de la Compagnie et de la bri-gade de sécurité rurale de la gendarmerie le long des frontières, dans le cadre de la lutte contre la fuite de l’anacarde vers les pays limitrophes. Les occupants du camion transportant illicitement la noix de cajou ont pris la fuite avant l’arrivée des forces de l’ordre.
Niakara, faisant un mort et deux blessés. Le minicar qui roulait “à vive allure”, a perdu un pneu et s’est retrouvé dans un ravin, selon des témoins. Le conducteur est mort sur-le-champ. Les deux autres passagers ont été conduits en urgence à l’hôpital général de Niakara.
ALLO POLICE ! EST UNE PUBLICATION DE GO MEDIA,Sarl au capital de 5.000.000 de F. CFADirecteur de Publication et gérant :Zohoré Lassane •Rédacteur en Chef :Koné Sibirinan (49 57 58 18) Secrétaire de rédaction :Olivier Valère (49 81 60 55)• Responsable commerciale :Gohourou Alain Pièrre (07 37 60 26)Siège social :Koumassi Remblais non loin de ISTCO Colombe lot 1619 ilot : 109.Tél :21 56 47 20 / 21 36 03 54 •Fax :21 56 51 69 •Adresse :10 B.P. 399 Abidjan 10 Dépôt Légal : 8905 du 14 juillet 2009 • Impression :SNPECI •Distribution :Edipresse : 20 37 18 60 / 20 37 17 67 •Recépissé n° 20/Ddu 09 juillet 2009 du Procureur de la République.Toute copie, même partielle de cette publication est formellement interdite sous peine de poursuite judiciaire.
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