Peut-on concevoir un milieu aussi propice aux malentendus et au déchaînement des passions que celui de la critique musicale ? Sa nature, son fondement et ses limites demeurent des sources inépuisables de débats. C’est encore plus vrai en ce qui concerne les virtuoses et, plus près de nous, dans le cas de Glenn Gould. Que de tensions et de malentendus suscités par le caractère inédit de l’interprétation de Gould ! Que de frustrations et de satisfactions provoquées par son expérience musicale ! Le cas Glenn Gould fournit assurément un matériau pertinent pour comprendre les différentes stratégies déployées par la critique musicale en présence de l’art inouï d’un virtuose. La critique musicale, maintes fois décriée pour ses erreurs d’appréciation et de jugement, est pourtant nécessaire. Mais comment la lire et comment reconnaître celle qui vaut la peine d’être lue ? Ghyslaine Guertin a enseigné la philosophie avant de se consacrer à la recherche à la Faculté de musique de l’Université de Montréal. Ses champs de recherche concernent l’esthétique et la philosophie de la musique, et plus particulièrement celle de Michel-Paul-Guy de Chabanon au siècle des Lumières.
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Extrait
La critique et ses malentendus Le cas Glenn Gould
Gh ysl a in e Gu ert in
Les Presses de l’Université de Montréal
l a critique music ale e t ses malentendus
Gyslaine Guerin
la critique musicale et ses malentendus Le cas Glenn Gould
Les Presses de l’Université de Montréal
Caalogage avan publicaion de Biblioèque e Arcives naionales du Québec e Biblioèque e Arcives Canada
Guerin, Gyslaine La criique e ses malenendus : le cas Glenn Gould Comprend des réf. bibliogr. ---- . Criique musicale. . Créaion (Ars). . Criiques musicaux. . Gould, Glenn, -. I. Tire. . .’ --
Les Presses de l’Universié de Monréal reconnaissen l’aide financière du gouvernemen du Canada par l’enremise du Fonds du livre du Canada pour leurs aciviés d’édiion. Les Presses de l’Universié de Monréal remercien de leur souien financier le Conseil des ars du Canada e la Sociéé de développemen des enreprises culurelles du Québec (SODEC).
À mes rois ommes :André-J., Maieu e Guillaume
Remerciements
Loin d’êre un long fleuve ranquille, la rédacion d’un essai es sou-ven agiée par des doues, des inceriudes, e des mises en quesion duran son parcours. Jean Molino e Jean-Jacques Naiez m’on émi-nemmen éclairée dans la démarce à suivre pour arriver à bon por. Je iens à les remercier en soulignan la conribuion excepionnelle de Jean-Jacques Naiez pour sa lecure simulane e frucueuse des dif-férenes versions de l’essai. Je ne saurais non plus oublier l’inérê des discussions avec l’ami Jean Fisee sur la pragmaique du signe linguis-ique e les modaliés de la sémiosis. Je souligne aussi une aure source d’inspiraion, e cee fois en eséique, provenan de Jean-Marie Scaeffer avec ses éories sur l’appréciaion, le goû e les jugemens de valeur. Je sais gré à ma collègue Monique Desroces, professeureà la Faculé, d’avoir inégré le camp de l’eséique à l’enomusico-logie e ma paricipaion acive à son laboraoire (LRMM) sur les musiques du monde. Toue ma reconnaissance à Geoffrey Payzan, pilosope, musicien e eséicien de la musique, qui m’a fourni le corpus des criiques en vue de mon analyse, e à Danielle Lacance pour en avoir réalisé la raducion. Je remercie, d’une par, les collègues musicologues, organises e professeurs à la Faculé de musique Jean-Willy Kunz e Sylvain Caron, de même que Georges Guillard à Paris, de m’avoir communiqué leurs connaissances de l’insrumen e leurs propres poins de vue sur l’in-erpréaion de Glenn Gould ; d’aure par, les discussions raacées à
ma paricipaion au séminaire Appréciaion de la musique – Musiques du monde, de Frédéric Léoard, cargé de cours à l’OICRM (Observa-oire inerdisciplinaire de créaion e de recerce en musique), e cerceur associé au MCAM (Laboraoire de musicologie comparée e anropologie de la musique), on conribué à alimener ma percep-ion de la criique musicale. Quan à mes démarces dans les arcives de Glenn Gould, elles on éé rendues possibles grâce au souien des membres de la Fondaion Glenn Gould e en pariculier Me Sepen Posen, Jon P. L., Robers, Malcolm Leser, e aux inervenions de Faye Perkins. Tou au long de mon parcours, j’ai pu comper sur l’aide de Valerie Veriy e à cerains momens, sur l’accompagnemen de Dominique Sales. Les conseils de Florence Gereau (direcrice de recerce à l’Insiu de recerce du parimoine musical en France) m’on éé précieux dans le raiemen de la parie isorique de l’essai. Enfin la publicaion du présen ouvrage a éé rendue possible grâce à la subvenion du FQRSC (Fonds de recerce du Québec, Sociéé e culure) qui m’a éé aribuée en an que cerceure de collège (Édouard-Monpei) e professeure associée à la Faculé de musique de l’Universié de Monréal. Toue ma graiude à Lise Maisonneuve (direcrice adjoine à la direcion générale, Service du développemen insiuionnel e de la recerce au Collège Édouard-Monpei) e à Valérie Damouree (aacée de recerce) pour leurs inervenions efficaces dans l’adminisraion de la subvenion. Je remercie égalemen Micel Ducesneau, professeur iulaire à la Faculé de musique e direceur de l’OICRM, pour son appui à mes différens projes ainsi que Ariane Couure docorane e coordinarice de l’Observaoire. Je me dois de souligner les collaboraions de Jessica Roda (LRMM) e de Jeanne Douce (OICRM) pour la présenaion des ableaux de l’ana-lyse ; celles de Marie-Pierre Leduc (OICRM) lors de la ransmission des données du apuscri aux édieurs. Enfin oue ma graiude à Anoine Del Busso (direceur général des Presses de l’Universié de Monréal), à Benoî Melançon (direceur scienifique), à Nadine Tremblay (direc-rice de l’édiion) qui on accueilli mon proje de publicaion e à Naaca Monnier (cargée de proje) ; celle-ci pour la rigueur de sa lecure e sa grande disponibilié dans le suivi des éapes préparaoires à la publicaion de l’essai.