A Agen, on n oublie pas les anciens...
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Description

A Agen, on n'oublie pas les anciens... Ils se nomment Dubroca, Crenca, Gelez pour ne citer qu'eux. Et ils roulent toujours pour le bien du club du Lot-et-Garonne, après en avoir porté si dignement les couleurs en tant que joueurs. Une volonté qui a été fortement dictée par le président Tingaud : "Faire confiance aux anciens est assez nouveau, reconnaît pourtant ce dernier. J'ai mis cela en place à mon arrivée. Je m'étais rendu compte que les grands anciens étaient jusque-là absents dans les organes du club. Benetton n'était pas resté, Crenca était parti à Toulon. Quand Gelez a arrêté, quand Crenca a quitté Toulon, je leur ai dit : "vous avez une place au sein de la famille. Vous connaissez le club mieux que personne. Vous avez la connaissance du haut niveau, vous devez prendre place dans l'encadrement du club". C'est magnifique de voir un Jeannot Crenca ou un Gelez mener de fort belle manière l'équipe Espoirs, pour demeurer plus tard à la tête du futur centre de formation qu'on aura au club. C'est beau de voir Crenca être en charge de l'atelier avants avec Christian Lanta. Et demain Cyril Chavet qui va s'occuper de tout ce qui va toucher aux relations extérieures du club, permettant notamment le travail vidéo pour les coachs. On ne peut pas garder tout le monde, mais ceux qui ont des qualités et de l'envie on les garde. Le succès d'Agen, ce n'est pas celui d'une personne en particulier, c'est le fruit d'un collectif".

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Publié le 22 novembre 2011
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Langue Français

Extrait

A Agen, on n'oublie pas les anciens...

Ils se nomment Dubroca, Crenca, Gelez pour ne citer qu'eux. Et ils roulent toujours pour le bien du club du Lot-et-Garonne, après en avoir porté si dignement les couleurs en tant que joueurs. Une volonté qui a été fortement dictée par le président Tingaud : "Faire confiance aux anciens est assez nouveau, reconnaît pourtant ce dernier. J'ai mis cela en place à mon arrivée. Je m'étais rendu compte que les grands anciens étaient jusque-là absents dans les organes du club. Benetton n'était pas resté, Crenca était parti à Toulon. Quand Gelez a arrêté, quand Crenca a quitté Toulon, je leur ai dit : "vous avez une place au sein de la famille. Vous connaissez le club mieux que personne. Vous avez la connaissance du haut niveau, vous devez prendre place dans l'encadrement du club". C'est magnifique de voir un Jeannot Crenca ou un Gelez mener de fort belle manière l'équipe Espoirs, pour demeurer plus tard à la tête du futur centre de formation qu'on aura au club. C'est beau de voir Crenca être en charge de l'atelier avants avec Christian Lanta. Et demain Cyril Chavet qui va s'occuper de tout ce qui va toucher aux relations extérieures du club, permettant notamment le travail vidéo pour les coachs. On ne peut pas garder tout le monde, mais ceux qui ont des qualités et de l'envie on les garde. Le succès d'Agen, ce n'est pas celui d'une personne en particulier, c'est le fruit d'un collectif". Jean-Jacques Crenca explique pourquoi il a accepté de revenir : "Je suis revenu au club car c'est chez moi, souligne l'ancien international français. J'ai commencé ma formation d'entraîneur à Toulon et pour pouvoir la continuer, je devais être dans un club. Christian Lanta et Christophe Deyland m'ont accueilli au SUA. Je suis encore là et j'y suis très bien. C'est merveilleux de revenir dans un club où j'ai fait toute ma carrière. Je ne veux pas prêcher pour ma paroisse, mais à Toulouse, Clermont, on fait aussi confiance aux anciens. Encore faut-il faire passer les bons messages aux plus jeunes".

Crenca : "Je suis revenu au club car Agen c'est chez moi"

Et ici on le fait plutôt bien car la formation agenaise est une marque de fabrique de la maison : "En étant beaucoup moins riches que certains clubs, on a ce devoirlà, confirme Crenca. Cela ne peut être un travail unique. La formation est importante. Mais elle ne suffit pas pour bâtir une équipe. Il faut alors y adjoindre des rajouts où des éléments que la formation ne sort pas". La mise en place d'un futur centre de formation ne laisse pas l'ancien pilier indifférent : "Il va être refait à partir d'août prochain. A nous de le faire fonctionner du mieux possible. C'est à travers la sortie de joueurs qui pourront postuler avec l'équipe une que l'on verra si cela a bien fonctionné ou non. Ce ne sont que des locaux. Le reste étant d'y mettre les bons ingrédients, comme de bons formateurs et de bons joueurs. Si c'est pour avoir un petit Marcoussis et que ce centre ne fonctionne qu'à 40%, c'est inutile. Les murs ne font pas tout". L'équipe Espoirs d'Agen est actuellement dirigée par François Gelez et Jeannot Crenca. Un fait nullement anecdotique donc surtout quand on note les résultats enregistrés : "Il y a deux ans, on était finaliste. La saison passée, on ne se qualifie pas de justesse au goal average particulier derrière Perpignan. On était tout de même cinquième sur le plan national. Cette année, on démarre bien. Ce n'est que le début, mais restons prudents. On travaille conjointement avec le centre de formation. Pour l'instant, cela se passe pas mal. A ce niveau, ce qui fait la différence, c'est évidemment la qualité du joueur, mais ensuite le travail qu'il va fournir en fonction de ce qu'on y donne à "moudre". Son investissement dans la musculation, le rugby, dans la préparation physique sont autant d'ingrédients à incorporer pour réussir. On veut que le joueur soit bien au niveau rugby mais en dehors du terrain aussi." Des jeunes bien dans leurs chaussures comme l'ensemble de l'équipe première actuellement.

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