Adri Badenhorst : " Notre force, c est le collectif"
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Adri Badenhorst : " Notre force, c'est le collectif"

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Description

Adri Badenhorst : " Notre force, c'est le collectif" Pourquoi aviez-vous décidé de rejoindre Agen en 2006 ? A ce moment-là, j'évoluais en Super 12. Je pensais vivre une expérience à l'étranger. Je préférais la France à l'Angleterre. Un ami qui évoluait au RCT m'a dit le plus grand bien du Top 14. Dans le même temps, Agen était davantage en quête d'un deuxième ligne que d'un troisième. Le président Tingaud oeuvrait à Massy à l'époque. Il faut aussi savoir que l'entraîneur à Massy était sud-africain et avait joué avec moi en 2001. Cela a favorisé les choses car il a proposé mon profil au président Tingaud. Comment analysez-vous l'évolution du SUA depuis votre arrivée ? L'année où je suis arrivé, le club est descendu. On était au fond du trou. Lors de cette première saison en Pro D2, le club était vraiment en difficulté. Il y avait pas mal de soucis. Puis Christian (Lanta) et Christophe (Deylaud) sont revenus, alors qu'ils étaient partis quand je suis arrivé au club. Je ne connaissais donc pas ces deux coachs. Ce cru 2008 était jeune avec pas mal de joueurs expérimentés qui étaient partis. On a tout de même proposé du jeu en accédant aux demi-finales de Pro D2. On savait de toute façon que cela serait difficile en cas de montée du fait de notre inexpérience et d'un manque de largeur de banc. En 2009-2010, le groupe a été renforcé avec la venue de joueurs expérimentés. On a encore progressé dans le domaine collectif. Notre rugby s'est mis progressivement en place.

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Publié le 22 novembre 2011
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Langue Français

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Adri Badenhorst : " Notre force, c'est le collectif"

Pourquoi aviez-vous décidé de rejoindre Agen en 2006 ? A ce moment-là, j'évoluais en Super 12. Je pensais vivre une expérience à l'étranger. Je préférais la France à l'Angleterre. Un ami qui évoluait au RCT m'a dit le plus grand bien du Top 14. Dans le même temps, Agen était davantage en quête d'un deuxième ligne que d'un troisième. Le président Tingaud oeuvrait à Massy à l'époque. Il faut aussi savoir que l'entraîneur à Massy était sud-africain et avait joué avec moi en 2001. Cela a favorisé les choses car il a proposé mon profil au président Tingaud.

Comment analysez-vous l'évolution du SUA depuis votre arrivée ? L'année où je suis arrivé, le club est descendu. On était au fond du trou. Lors de cette première saison en Pro D2, le club était vraiment en difficulté. Il y avait pas mal de soucis. Puis Christian (Lanta) et Christophe (Deylaud) sont revenus, alors qu'ils étaient partis quand je suis arrivé au club. Je ne connaissais donc pas ces deux coachs. Ce cru 2008 était jeune avec pas mal de joueurs expérimentés qui étaient partis. On a tout de même proposé du jeu en accédant aux demi-finales de Pro D2. On savait de toute façon que cela serait difficile en cas de montée du fait de notre inexpérience et d'un manque de largeur de banc. En 2009-2010, le groupe a été renforcé avec la venue de joueurs expérimentés. On a encore progressé dans le domaine collectif. Notre rugby s'est mis progressivement en place. On a finalement réussi à monter. La saison dernière en Top 14, cela a été très dur. On a connu des difficultés d'adaptation. Heureusement, on a trouvé un bon rythme sur la fin du championnat. C'est ce qui nous fait avancer encore.

"Sur un match, on peut battre n'importe qui"

Comment voyez-vous l'avenir de ce club ? Comme je l'ai dit, j'ai connu la période où le club s'est trouvé au fond du sceau. Depuis, le SUA a beaucoup progressé sur ses bases, dans ses structures, dans ses résultats. Cette saison, on voit vraiment que le club a gagné en expérience. On a un an de plus derrière nous en Top 14. En gardant la même mentalité, le club peut encore franchir des caps. Cette année, c'est plus facile aussi car on a conservé 90% de l'ossature. Cela permet d'avoir de meilleurs automatismes. Ce qui est également encourageant, c'est que pas mal de jeunes talentueux frappent aussi à la porte. Ils progressent aussi. On a vraiment un bon groupe.

En tant que capitaine, quel est votre discours auprès de vos partenaires ? Je ne suis pas quelqu'un qui parle beaucoup. Notre force réside dans notre collectif. Que ce soit sur ou en dehors du terrain, le SUA mise sur beaucoup de leaders. Pour ma part, je dis toujours deux ou trois mots, mais le discours reste quasiment à l'identique. Il n'y a pas un joueur qui est plus important qu'un autre. Nous n'avons pas de stars contrairement à d'autres clubs. Mais à 100%, on peut battre n'importe quelle équipe sur un match.

Qu'est-ce qui fait la différence entre le SUA de cette saison et celui de la saison passée ? On a pris rapidement confiance cette saison. L'année dernière à la même époque, on subissait beaucoup plus offensivement. On a accompli d'immenses progrès sur le plan défensif. La saison dernière, il nous est souvent arrivé de prendre 20 points en 20 minutes, et on explosait. Cette année, on est plus efficace, le groupe est plus fort. On répond présent au combat par beaucoup d'agressivité. On produit également beaucoup plus de choses ballon en main. A partir de là, on parvient mieux à mettre l'équipe adverse sous pression. Dans le même temps, chaque joueur a progressé et a gagné en expérience. Le collectif en récolte les fruits. On a apprivoisé le rythme du Top 14.

Aimeriez-vous finir votre carrière au SUA ?

Absolument. Ce serait le scénario parfait. Cela va faire ma sixième année que je suis ici après avoir quitté l'Afrique du Sud. Je me sens bien dans ce club et dans cette ville.

Et après ? J'ai toujours dit à ma famille qu'on rentrerait en Afrique du Sud une fois ma carrière achevée. Certes, on est très bien ici, mais il faudra rentrer un jour au pays car on a beaucoup de liens là-bas. Je ne suis pas pressé non plus.

Quelle est votre situation contractuelle avec le club ? J'ai signé pour trois ans et mon contrat expire en juin prochain. On va voir ce qui va se passer.

Vous êtes donc dans l'attente d'une nouvelle prolongation... Oui. Mais nous ne sommes qu'en novembre. Je ne veux pas me prendre la tête avec cela actuellement.

Que symbolise ce club d'Agen dans votre carrière ? J'ai vécu beaucoup de choses avec le SUA. Elles ont été globalement positives ces trois ou quatre dernières années. Agen est très cher dans mon coeur que ce soit au niveau rugbystique ou au quotidien.

Adri Badenhorst Né le 18 juillet 1978 à Prieska (Afrique du Sud) 1m96 - 110 kg - 3ème ligne Clubs successifs : Stormers (2001-2006, Afrique du Sud), Agen (depuis 2006)

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