AILLEURS, L HERBE EST-ELLE PLUS VERTE ?
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AILLEURS, L'HERBE EST-ELLE PLUS VERTE ?

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AILLEURS, L'HERBE EST-ELLE PLUS VERTE ? Que ce soit Kévin Mirallas à l'Olympiakos, Freddy Guarin à Porto ou Augusto Fernandez à Velez Sarsfield, ils possèdent la particularité de briller... loin de Saint-Etienne. Ces derniers temps, cela est devenu une mauvaise habitude. Il n'est pas rare de voir des joueurs stéphanois rebondir dès qu'ils quittaient le Forez. Le dernier en date est Guirane N'Daw. En perte de confiance totale, le Sénégalais profite de son prêt à Saragosse pour retrouver du temps de jeu et réussir un sauvetage miraculeux de son club d'accueil. Auteur de 14 buts cette saison, Kévin Mirallas est devenu champion de Grèce avec l'Olympiakos Le Pirée. Pendant que Freddy Guarin est également devenu champion du Portugal avec le FC Porto. Connu à Saint-Etienne pour son manque de régularité, le Colombien s'est enfin réveillé cette année pour devenir un joueur important de la formation portugaise qui brille en Europa League. Les noms de joueurs n'ayant pas réussi à Saint-Etienne ne manquent pas. La plupart n'ont pas hésité à voyager pour se relancer. C'est notamment le cas de Cédric Varrault (Panionios) ou Stathis Tavlaridis (Larissa) qui ont choisi la Grèce. Yohan Benalouane (Cesena) a opté pour l'Italie, tout comme Gonzalo Bergessio (Catane) et Ignacio Piatti (Lecce) qui n'ont pas marqué les esprits stéphanois de leurs passages, mais qui brillent aujourd'hui en Serie A.

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Publié le 07 mai 2011
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Langue Français

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AILLEURS, L'HERBE EST-ELLE PLUS VERTE ?

Que ce soit Kévin Mirallas à l'Olympiakos, Freddy Guarin à Porto ou Augusto Fernandez à Velez Sarsfield, ils possèdent la particularité de briller... loin de Saint-Etienne. Ces derniers temps, cela est devenu une mauvaise habitude. Il n'est pas rare de voir des joueurs stéphanois rebondir dès qu'ils quittaient le Forez. Le dernier en date est Guirane N'Daw. En perte de confiance totale, le Sénégalais profite de son prêt à Saragosse pour retrouver du temps de jeu et réussir un sauvetage miraculeux de son club d'accueil. Auteur de 14 buts cette saison, Kévin Mirallas est devenu champion de Grèce avec l'Olympiakos Le Pirée. Pendant que Freddy Guarin est également devenu champion du Portugal avec le FC Porto. Connu à Saint-Etienne pour son manque de régularité, le Colombien s'est enfin réveillé cette année pour devenir un joueur important de la formation portugaise qui brille en Europa League. Les noms de joueurs n'ayant pas réussi à Saint-Etienne ne manquent pas. La plupart n'ont pas hésité à voyager pour se relancer. C'est notamment le cas de Cédric Varrault (Panionios) ou Stathis Tavlaridis (Larissa) qui ont choisi la Grèce. Yohan Benalouane (Cesena) a opté pour l'Italie, tout comme Gonzalo Bergessio (Catane) et Ignacio Piatti (Lecce) qui n'ont pas marqué les esprits stéphanois de leurs passages, mais qui brillent aujourd'hui en Serie A. Reparti en Argentine, Augusto Fernandez est actuellement leader de son championnat avec son club de Velez Sarsfield. En Ligue 1, Siaka Tiéné, David Sauget et Paulo Machado font respectivement les beaux jours du PSG, de Sochaux et de Toulouse. Yohan Hautcoeur et Fousseni Diawara pourraient les rejoindre prochainement avec Le Mans et Ajaccio. Dans un club comme Saint-Etienne, il ne fait aucun doute qu'il est toujours difficile de s'y imposer. Mais quand les résultats ne sont pas au rendezvous encore plus. Avec six entraîneurs en autant d'années, la stabilité n'a pas été le maître mot du côté de l'ASSE ces dernières saisons. Peu évident pour les joueurs, surtout étrangers, d'offrir de réelles satisfactions et un rendement régulier. Et dans un club comme Saint-Etienne, la patience devient alors un luxe que les recrues ne possèdent pas. Du côté des entraîneurs, Saint-Etienne a sûrement laissé filer deux des meilleurs techniciens de la Ligue 1 actuelle. Le premier d'entre est Rudi Garcia. A la lutte pour le titre, l'actuel coach du LOSC ne possédait pas tous les atouts pour pouvoir poursuivre son travail chez les Verts. Arrivé en compagnie de Jean-Guy Wallemme en remplacement de John Toshack lors de l'hiver 2001, il a surtout subi les effets de la triste affaire extrasportive des faux-passeports. Prêt à repartir en Ligue 2 avec Saint-Etienne, Garcia est mis de côté avec l'arrivée d'Alain Michel. L'autre entraîneur regretté par les supporteurs stéphanois est Frédéric Antonetti. Arrivé en 2001 dans un club au bord du National, le Corse réussit l'exploit de ramener les Verts en Ligue 1. Pourtant, il quitte son poste à la surprise générale en 2004. La faute à l'instabilité qui règne au Conseil d'Administration du club qui avait refusé de reconduire dans ses fonctions de directeur sportif, Christian Villanova, un fidèle allié d'Antonetti. Un choix qui entraînera le départ également du président de l'époque, Thomas Schmider. Il y a quelques années, l'actuel entraîneur de Rennes n'avait pas manqué de pointer du doigt les dysfonctionnements du club stéphanois. "Je suis tout de même assez fier de mon premier diagnostic. Je sais pourquoi je suis parti de ce club. Il y avait trois actionnaires à l'époque et j'avais choisi de travailler avec Thomas Schmider qui était pour moi le seul avec qui il était possible de réussir. Le constat que je fais aujourd'hui est qu'il y a une instabilité chronique et beaucoup de mouvements de joueurs ou d'entraîneurs dans ce club." Un constat d'autant plus amer qu'Antonetti a vécu difficilement son départ du club. "Comme Frédéric Antonetti, j'ai été très déçu de devoir quitter Saint-Etienne, racontait son adjoint Jean-Marie de Zerbi. Ce départ avait quelque chose d'illogique, compte tenu de la qualité du travail accompli et de la remontée en première division. Je préfère ne pas en dire plus sur les circonstances de notre départ du club, car je ne peux pas polémiquer. [...] La situation a été difficile à vivre pour Frédéric Antonetti car il était profondément attaché à ce club. Pour moi, ça été dur aussi." Aujourd'hui, c'est du côté de Rennes que Frédéric Antonetti et son adjoint réussissent des merveilles après avoir officié plusieurs saisons à Nice. La réussite actuelle de l'entraîneur corse ne passe pas inaperçu à Saint-Etienne. Protagoniste principal du départ d'Antonetti, Bernard Caïazzo y est allé de sa confidence récemment. "Je m'entendais très bien avec Antonetti, mais il voulait confier les clés du club à Christian Villanova. Ce qu'on a refusé. Si c'était à refaire, j'aurais pris le risque car Antonetti est un homme de parole, pas du tout un homme d'argent. Elie Baup qui l'a ensuite remplacé avait déjà gagné un titre, mais ce ne sont pas forcément ceux qui ont gagné qui sont les plus honnêtes. Antonetti est compétent et honnête. Il est peut-être colérique, mais cinq minutes plus tard, c'est fini. Il exprime ce qu'il ressent, c'est tellement rare dans ce milieu si hypocrite." Avec Frédéric Antonetti, Saint-Etienne n'aurait sûrement pas mis autant d'années à retrouver son honneur. Mais il est impossible de réécrire le passé. Aujourd'hui, Saint-Etienne a renoué avec sa légende, mais l'ASSE peut également se satisfaire de voir briller ses anciens protégés dans le monde entier. N'est-ce pas là la plus belle des publicités ?

CAÏAZZO REGRETTE LE CHOIX DE BAUP AU DÉTRIMENT D'ANTONETTI

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