Alain Figaret tombe la chemise !

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• Publié par: franchise-business
• Publié le: 16 janvier 2013
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• Langue: Français

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Alain Figaret tombe la chemise !

Depuis 1968, Alain Figaret façonne des chemises haut de gamme. «Nous proposons davantage de simplicité que les Anglais, qui apprécient les rayures très fortes, tandis que nous explorons plutôt les tons dans un camaïeu et les couleurs plus légères», explique Ludovic Leboeuf, président d'Alain Figaret. D'après ce docteur ès chemises, ancien DG de Gap France et transfuge de Kenzo, Lanvin et Céline, si la martingale en matière de chemises revient aux Italiens, le secret de la french touch résiderait dans l'élégance. Justement, les codes de l'élégance, la marque les cultive depuis 1968, date à laquelle Alain Figaret monte à Biarritz sa petite entreprise de costumes, chemises et cravates. En 1976, il ouvre une boutique parisienne rue de la Paix pour y vendre... exclusivement des chemises. Quarante ans plus tard, Alain Figaret, dont 75% du capital a été racheté par EPI (société Européenne de Participations Industrielles) en 2006 (25% appartenant à la famille Figaret), compte plus d'une trentaine de points de vente dans le monde. Et le QG parisien, place de la Madeleine, a des allures de bibliothèque cosy sur trois étages, où les chemises sont présentées dans d'élégants casiers.

Au sous-sol, un espace entier est consacré au sur-mesure, pour des chemises exclusives vendues entre 140 et 360 €. Parmi les 180 tissus, tous les cotons sélectionnés sont en double retors avec un titrage élevé pour un tissage serré et un toucher unique. La quête de tissus de grande qualité constitue l'ADN de la marque, qui a notamment introduit le Sea Island, une fibre longue et soyeuse. Un vrai savoir-faire qui permet à la marque de réaliser 35 millions d'euros de chiffre d'affaires, dont 80% rien que sur les chemises pour homme, le reste provenant des ventes de prêt-à-porter homme et des chemises femme apparues en 2010.

Ludovic Leboeuf, président d'Alain Figaret