L'OCCASION DE SE REFAIRE UNE SANTÉ !

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• Publié par: le-foot-marseille
• Publié le: 22 septembre 2011
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• Langue: Français

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L'OCCASION DE SE REFAIRE UNE SANTÉ !

Une bonne occasion de se refaire une santé. En regardant le calendrier de cette fin septembre, mis à part le rendez-vous européen face à Dortmund le 28, les trois journées de championnat semblaient taillées à la mesure d'une équipe en quête de confiance et à la recherche d'une série de résultats positifs. Lanterne rouge de Ligue 1 après la défaite à Lyon, les Olympiens ne pouvaient pas descendre plus bas et se retrouvaient au pied du mur avant de recevoir le promu Evian Thonon. "Avoir trois points après six journées, c'est largement insuffisant, déclarait Deschamps après cette troisième défaite de la saison. Il faut regrouper nos forces, avoir du caractère et de la personnalité. Il y a des périodes dans une saison ou dans une carrière où c'est difficile." Et l'OM en traverse une comme jamais sous l'ère Deschamps. Avant d'aborder ces trois rendez-vous qu'en d'autres temps on aurait jugé largement abordables, l'OM se retrouve au pied du mur avec la certitude "d'avoir grillé tous nos jokers" comme le reconnaissait Bruno Cheyrou avant de faire une pause de huit jours en raison d'une contracture à un adducteur. Et dans ce contexte de crise, l'accélération du calendrier n'était pas forcément une mauvaise chose pour l'effectif en plein doute : "Oui, cela va peut-être nous empêcher de trop gamberger, nous dit un Cheyrou dépité par la position de son équipe. En enchaînant rapidement, on a l'occasion de ne pas trop s'enfoncer et de revenir rapidement dans le coup. Mais encore faut-il retrouver cette réussite qui nous fuit depuis le début de la saison. Evian, Valenciennes et Brest, c'est moins ronflant que Arsenal, Dortmund ou Lyon, mais dans notre situation, rien n'est simple. La situation est inquiétante mais rien n'est encore définitif. On peut encore se refaire... Commençons par gagner une fois en championnat déjà et après on verra si ça peut constituer un déclic pour le groupe. De toute façon, je ne doute pas que nous ne parvenions pas à retrouver une dynamique positive." Dans le concert de déclarations plus ou moins alarmistes, face à un Diawara qui concède sur OMTV que "ça va être difficile", un Amalfitano qui avoue, au micro de Canal+, "être à côté de la plaque", Didier Deschamps se retrouve confronté à la première vraie crise depuis qu'il a pris l'OM en mains. Car si la qualité du jeu a souvent fait débat, la permanence des résultats a toujours sauvé l'essentiel, c'est-à-dire une position toujours en rapport avec les ambitions du club. Cette saison, c'est loin d'être le cas, et il ne sera pas inintéressant d'observer l'attitude du nouveau président, Vincent Labrune, celle du directeur sportif, José Anigo, qui a un peu tapé en touche après la défaite à Lyon lorsqu'un journaliste d'OMTV lui demandait ce qu'il manquait à l'OM pour s'imposer : "Le staff et les entraîneurs doivent tirer des analyses. Ils sont plus à même que moi pour répondre à ça..." Avant de boucler la série de sept matches en 21 jours qui le séparait de la prochaine trêve internationale, Marseille retenait son souffle et sentait poindre à l'horizon ce parfum de crise que la baraka légendaire de Didier Deschamps ne suffit désormais plus à éloigner.

CHEYROU : "BREST, VALENCIENNES OU DORTMUND ET ARSENAL... DANS NOTRE SITUATION, RIEN N'EST SIMPLE !"