" La Coupe du monde est condamnée à changer"
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Description

" La Coupe du monde est condamnée à changer" "On peut imaginer que l'épreuve se déroule un jour au Qatar." La formule actuelle de la Coupe du monde doit-elle être modifiée dans la mesure où certaines critiques ont vu le jour sur sa formule et sur la protection dont bénéficient les équipes réputées les plus fortes ? Oui, car c'est cela ou mourir ! En choisissant d'organiser une Coupe du monde en Nouvelle-Zélande, on a pris le risque d'un "bide" financier. Cela veut dire qu'il n'y aura plus de Coupe du monde dans ce pays dans les années qui viennent, ce qui oblige à trouver une solution dans la vieille Europe comme en Angleterre dans quatre ans ou bien sur des terres nouvelles comme au Japon en 2019 parce que c'est une nécessité économique. La Coupe du monde devra même ans un avenir proche, aller explorer des terres auxquelles elle ne pense pas aujourd'hui comme les Etats-Unis, le Canada et la Russie (qui est candidate en 2023, Ndlr). Il n'y a pas le choix, d'autant que les fédérations australienne et néo-zélandaise mettent déjà la pression sur la prochaine Coupe du monde car elles ne sont pas d'accord sur les retours financiers du modèle actuel. La Coupe du monde est donc condamnée au changement. Sur le plan sportif, certaines limites n'ont-elles pas été atteintes avec, comme toujours, une compétition qui ne démarre vraiment qu'en quarts de finale ? La preuve a été faite qu'il n'y a pas tant de nations émergentes que cela.

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Publié le 26 octobre 2011
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Langue Français

Extrait

" La Coupe du monde est condamnée à changer"

"On peut imaginer que l'épreuve se déroule un jour au Qatar."

La formule actuelle de la Coupe du monde doit-elle être modifiée dans la mesure où certaines critiques ont vu le jour sur sa formule et sur la protection dont bénéficient les équipes réputées les plus fortes ? Oui, car c'est cela ou mourir ! En choisissant d'organiser une Coupe du monde en Nouvelle-Zélande, on a pris le risque d'un "bide" financier. Cela veut dire qu'il n'y aura plus de Coupe du monde dans ce pays dans les années qui viennent, ce qui oblige à trouver une solution dans la vieille Europe comme en Angleterre dans quatre ans ou bien sur des terres nouvelles comme au Japon en 2019 parce que c'est une nécessité économique. La Coupe du monde devra même ans un avenir proche, aller explorer des terres auxquelles elle ne pense pas aujourd'hui comme les Etats-Unis, le Canada et la Russie (qui est candidate en 2023, Ndlr). Il n'y a pas le choix, d'autant que les fédérations australienne et néo-zélandaise mettent déjà la pression sur la prochaine Coupe du monde car elles ne sont pas d'accord sur les retours financiers du modèle actuel.

La Coupe du monde est donc condamnée au changement.

Sur le plan sportif, certaines limites n'ont-elles pas été atteintes avec, comme toujours, une compétition qui ne démarre vraiment qu'en quarts de finale ? La preuve a été faite qu'il n'y a pas tant de nations émergentes que cela. Quand on parle d'universalité de ce sport, on peut la chercher dans le choix de nouveaux pays, pas nécessairement de pays pratiquants et on peut alors imaginer que l'épreuve se déroule un jour au Qatar. Il faut aussi la chercher dans l'émergence de pays pratiquants. Mais dans l'état actuel des choses, on n'en voit pas beaucoup.

Que pensez-vous du sort réservé aux "petites" nations ? Mais quand il y a des petites nations comme la Namibie, on ne fait rien pour les protéger puisque la Namibie a été contrainte de jouer tous ses matches en 17 jours ! C'est pourquoi les pontes du rugby mondial réfléchissent à un format plus adapté. Le plan A serait de faire cinq poules de quatre d'où se qualifieraient les cinq premiers et les trois meilleurs deuxièmes. Le plan B consisterait à diminuer le nombre de participants, mais c'est courir le risque de réduire la zone d'influence de cette Coupe du monde, encore qu'économiquement, elle ne tient que par les pays européens au niveau des droits.

"Sinon, c'est le rugby à VII qui en profitera par le biais des Jeux Olympiques"

Un changement qui est donc inéluctable ? Ils sentent bien qu'il y a un problème et qu'il faut changer. De toute façon, il faudra y passer au risque de mourir, ou bien alors c'est le rugby à VII qui en profitera par le biais des Jeux Olympiques. On sent bien que nous sommes à un tournant et que plus rien ne sera comme avant. Il faut faire une révolution culturelle.

Mais la Coupe du monde a-t-elle encore sa place ? C'est la vraie question. Aujourd'hui, tout le monde semble la vouloir, sauf les clubs qui ne sont pas d'accord sur la date de la Coupe du monde car, pour des raisons économiques, ils veulent jouer en même temps et donc, ils la tuent.

Une solution pour l'avenir ?

Pierre Salviac énonce une solution pour assurer la pérennité de la Coupe du monde. "Il faudrait faire une Coupe du monde A avec les huit meilleures nations qui s'affrontent comme c'est le cas aujourd'hui à partir des quarts de finale. En même temps, est organisée une Coupe du monde B avec les huit autres nations que l'on appellera "émergentes". L'équipe qui finira première de cette épreuve prendra la place la fois d'après de l'équipe qui aura terminé à la dernière place du tournoi A". (une formule qui existe notamment dans le hockey sur glace, Ndlr). Et Pierre Salviac de poursuivre : "Pour préserver des recettes au guichet, il faudrait faire jouer les deux tournois en même temps, l'un en lever de rideau de l'autre. Ce qui permettra de rassembler dans un stade les supporteurs de quatre équipes à la fois et, en plus, cela ne provoquerait pas un surcoût puisque les moyens de production étant sur place, la télévision du tournoi A et du tournoi B ne coûterait pas davantage. Mais pour l'instant, cette piste qui ne mettra pas en cause l'universalité puisqu'on jouera finalement à 16 n'est pas évoquée. Il faudra en passer par là car sinon, il y a la menace de la venue du rugby à VII qui, en rentrant aux Jeux Olympiques, va tuer le XV".

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