Les allergies ne sont pas liées à un « excès de propreté »
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Les allergies ne sont pas liées à un « excès de propreté » PR Newswire MADRID, November 30, 2012 MADRID, November 30, 2012 /PRNewswire/ -- Un nouveau rapport d'académiciens de premier plan appelle à une approche sensible et ciblée de l'hygiène afin de nous protéger des infections Dans un rapport scientifique présenté aujourd'hui lors de la Conférence Excellence in Paediatrics à Madrid, des [1]académiciens de l'International Scientific Forum on Home Hygiene (IFH) appellent à un changement radical de la façon dont nous envisageons l'hygiène et la propreté dans nos foyers. Ce rapport démantèle l'hypothèse sur l'hygiène défendue depuis longtemps selon laquelle le fait de garder nos enfants dans un environnement « trop propre » pourrait mener à une hausse des allergies et, bien qu'il admette le concept indiquant qu'il nous faut nous exposer à certains types de microbes pour réguler notre système immunitaire, il conteste l'idée que cela doit inclure les germes causant les maladies infectieuses - à savoir la notion qui veut que les enfants ayant moins d'infections en raison de foyers plus hygiéniques sont plus susceptibles de développer de l'asthme et d'autres allergies. http://photos.prnewswire.

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Les allergies ne sont pas liées à un « excès de propreté »
PR Newswire MADRID, November 30, 2012
MADRID,November 30, 2012/PRNewswire/ --
Un nouveau rapport d'académiciens de premier plan appelle à une approche sensible et ciblée de l'hygiène afin de nous protéger des infections
Dans un rapport scientifique présenté aujourd'hui lors de la Conférence Excellence in Paediatrics àMadrid, des [1] académiciens de l'International Scientific Forum on Home Hygiene (IFH) appellent à un changement radical de la façon dont nous envisageons l'hygiène et la propreté dans nos foyers. Ce rapport démantèle l'hypothèse sur l'hygiène défendue depuis longtemps selon laquelle le fait de garder nos enfants dans un environnement « trop propre » pourrait mener à une hausse des allergies et, bien qu'il admette le concept indiquant qu'il nous faut nous exposer à certains types de microbes pour réguler notre système immunitaire, il conteste l'idée que cela doit inclure les germes causant les maladies infectieuses - à savoir la notion qui veut que les enfants ayant moins d'infections en raison de foyers plus hygiéniques sont plus susceptibles de développer de l'asthme et d'autres allergies.
http://photos.prnewswire.com/prnh/20121130/579611 Intitulé «e hygiene, lifestyle and public healthThe hygiene hypothesis and its implications for hom » (L'hypothèse hygiénique et ses implications dans l'hygiène domestique, le mode de vie et la santé publique), le rapport de l'IFH a examiné les éléments de preuve découverts au cours des 20 dernières années, depuis la proposition initiale de l'« hypothèse hygiénique ». Son objectif était de déterminer si l'approche moderne de l'hygiène domestique et du quotidien avait vraiment une quelconque conséquence sur les allergies telles que le rhume des foins, les maladies inflammatoires chroniques (MIC), y compris le diabète de type 1, la sclérose en plaques et la maladie inflammatoire de l'intestin, l'occurrence de tous ces troubles ayant augmenté au cours des dernières années. Les chercheurs ont conclu qu'une variété de mesures introduites au cours des 200 dernières années, telles que les installations d'assainissement, l'apport d'eau et d'aliments plus propres et les antibiotiques, ont réduit ou altéré l'exposition non seulement aux germes nuisibles, mais aussi aux microbes qui régulent notre système immunitaire. En plus d'autres facteurs contributifs tels que la génétique, les régimes alimentaires modernes, la pollution et le stress, cela nous rend plus vulnérables aux allergies et aux maladies inflammatoires chroniques (MIC).
Les chercheurs nous invitent à reconnaître que même si l'exposition au « bon » type de microbes est essentiel, nous devons continuer à nous assurer de maintenir à distance le « mauvais » type de microbes - à savoir les agents pathogènes qui peuvent nous transmettre des maladies graves. En raison du fardeau constant que représentent les maladies infectieuses, le nombre accru de personnes vulnérables aux infections, le problème de la résistance aux antibiotiques et l'absence de vaccins efficaces contre de nombreuses maladies infectieuses, la prévention des infections reste une haute priorité dans le domaine de la santé. L'hygiène a donc un rôle de plus en plus important à jouer et le rapport de l'IFH reconnaît qu'elle doit se situer plus haut dans l'échelle des priorités des programmes de santé.
« Les allergies et maladies inflammatoires chroniques constituent de sérieux problèmes de santé et dire de manière simpliste que leur cause est un "excès de propreté" est malavisé, car c'est détourner notre attention des véritables causes, probablement bien plus complexes, et de la recherche de solutions au problème », a déclaré le Dr. Rosalind Stanwell Smith, maître de conférence honoraire à la London School of Hygiene and Tropical Medicine, au Royaume-Uni, et co-auteure du rapport. À force de s'inquiéter d'être « trop propres », les gens pourraient finir par s'exposer inutilement eux-mêmes et leurs enfants à des agents pathogènes pouvant les rendre malades, ce qui serait clairement dangereux.
La Professeure Sally Bloomfield, présidente de l'IFH, professeure honoraire à la London School of Hygiene and Tropical Medicine, au Royaume-Uni, et co-auteure du rapport, a ajouté : « La solution consiste à arrêter de parler d'être "trop propres" et à ne plus confondre hygiène et propreté. Nous devons aider les gens à faire la distinction entre laisser les enfants en contact avec leur environnement et les laisser se salir tout en les protégeant, dans la mesure du possible, contre les microbes potentiellement dangereux. Par exemple, nous devons encourager les enfants à jouer et interagir les uns avec les autres et avec leur environnement, tout en appliquant rigoureusement des actions essentielles telles que se laver les mains après avoir été aux toilettes, avant de manger, après avoir visité une ferme, etc.
Le Professeur Rook du Centre de microbiologie clinique à l'University College London, au Royaume-Uni, également co-auteur du rapport, suggère que cette nouvelle recherche correspond mieux à l'idée que les microbes auxquels nous devons être exposés ne sont pas des maladies infectieuses, parce que celles-ci ont évolué relativement récemment. Il suggère que les organismes dont nous avons besoin sont ceux auxquels nous étions exposés pendant l'âge de pierre, lorsque nos systèmes immunitaires évoluaient - les microbes environnementaux, microbes qui composaient notre flore corporelle normale à l'époque, ainsi que les helminthes (vers). Il nomme hypothèse des « vieux amis » cette version améliorée de l'hypothèse hygiénique. « Il devient évident que nous devons trouver des moyens de réintroduire l'exposition à ces "vieux am is" dans notre lutte contre le nombre croissant d'allergies et les autres maladies inflammatoires chroniques qui infestent la société moderne. Mais cela nécessitera du temps et d'autres recherches. Si l'hypothèse des "vieux amis" est correcte, il est peu probable qu'une simple baisse des standards d'hygiène et de propreté s'avèrera utile, parce qu'il est fort possible que nos foyers urbains modernes ne contiennent plus bon nombre de ces types de microbes ou autres expositions favorables. »
Cela constitue la base d'une approche plus rationnelle de l'hygiène domestique, développée par l'IFH et connue sous le nom d'« hygiène ciblée ». Le principe d'hygiène ciblée consiste à veiller à ce que les gens comprennent par où les microbes nuisibles sont principalement transmis dans nos foyers et au quotidien, et à utiliser des mesures d'hygiènes comme se laver les mains aux moments appropriés afin d'empêcher la propagation des germes. En nous concentrant sur nos habitudes d'hygiène et celles de nos enfants de cette manière, nous minimisons les risques d'infection, tout en dérangeant les autres microbes, naturellement présents ailleurs dans notre environnement, dans une moindre mesure. L'IFH reconnaît que pour apporter un changement significatif et efficace, les organismes de santé nationaux et internationaux, les agences environnementales et les responsables politiques doivent travailler ensemble et partager la responsabilité afin de changer les visions, la compréhension et les comportements à tous les niveaux de la société.
Notes à l'intention des rédacteurs
Un fichier PDF contenant le rapport complet est téléchargeable à l'adressehttp://www.ifh-homehygiene.org
L'IFH a également produit un court récapitulatif des découvertes et conclusions du rapport. Celui-ci est disponible au format papier et est également téléchargeable à l'adressehttp://www.ifh-homehygiene.org
1. L'International Scientific Forum on Home Hygiene (IFH) est une organisation non gouvernementale sans but lucratif qui œuvre au développement et à la promotion des pratiques d'hygiène domestique en se basant sur des principes scientifiques incontestables. Pour plus de détails sur l'IFH, veuillez consulter le sitehttp://www.ifh-homehygiene.org
Pour toute question d'ordre médiatique ou pour planifier un entretien, veuillez contacter la Professeure Sally Bloomfield (sallyfbloomfield@aol.com) ou Tonic Life Communications (nikki.malnick@toniclc.com, +44-(0)20-7798-9900 etlaura.walters@toniclc.com, +44-(0)78-9695-4865).
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