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Publié par | le-foot-hebdo |
Publié le | 13 avril 2011 |
Nombre de lectures | 13 |
Langue | Français |
Extrait
Un peu moins bien depuis quelques semaines, les Dogues ont toujours réussi à gagner pour maintenir un écart conséquent avec leurs poursuivants. Mais alors que l'on rentre dans la dernière ligne droite, les hommes de Rudi Garcia ont craqué à Monaco. Battus contre l'équipe qui valait le moins souvent gagné sur sa pelouse (3 victoires) après Arles Avignon (seulement 1 succès), les Dogues ont surtout affiché une faiblesse mentale inquiétante. Expulsion "stupide" de Gervinho (coupable d'un geste d'humeur contre Adriano après un coup de ce dernier dans le jeu), maladresse technique en défense (passe de Rami mal assurée à son gardien), colère, manque d'engagement ... rien ne s'est passé comme prévu pour les hommes de rudi Garcia. Et sans la sortie laborieuse de l'OM contre Toulouse, les lillois sentiraient le souffle des marseillais dans leur dos. "On n'a pas été conquérant, on doit réagir dans le jeu, par le jeu", commente Rudi Garcia avant la réception de Bordeaux, qui de son côté ne sait même plus ce que le mot "jeu" veut dire.
En cas de nouvelle contre-performance le week-end prochain face aux Girondins, les Lillois pourraient bien imploser. habitués à bien jouer, marquer beaucoup de buts et gagner, les Dogues ont du mal à gérer les coups durs. A l'image de la sortie médiatique d'Adil Rami. Après la rencontre, le défenseur international avait fustigé ses coéquipiers dont certains selon lui n'avait pas tout donné. Une attitude qui a provoqué une vive altercation avec son entraineur dans le vestiaire lillois. A froid, le futur joueur de Valence a tenu à revenir sur ses propos. "À la fin du match, sous le coup de l'énervement, j'ai prononcé des mots qui ont dépassé ma pensée. C'est vrai, on est des compétiteurs et on n'aime pas perdre. Même si l'erreur vient de moi, je n'accepte pas la défaite. Je suis un garçon comme ça, qui réagit à chaud parfois (...) Néanmoins, on conserve nos ambitions" conclut Rami qui rêve de quitter le Nord avec un titre de champion en France. Un titre dont personne ne veut parler officiellement dans le vestiaire, mais qui commence à peser lourd.