Quid de l'entraîneur qui a fait monter le club ?

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Quid de l'entraîneur qui a fait monter le club ? On peut être un entraîneur qui obtient de bons résultats et se faire virer.

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Publié par	le-journal-du-rugby
Publié le	26 juillet 2011
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Langue	Français

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Quid de l'entraîneur qui a fait monter le club ?

On peut être un entraîneur qui obtient de bons résultats et se faire virer. C'est ce qui est arrivé à Jean Anthurville, l'entraîneur qui a fait monter Béziers en Pro D2. Successeur de Christian Portes à la présidence, Cédric Bistué a, en effet, nommé Philippe Benetton manager et Andrew Merthens, entraîneur des lignes arrières au détriment du tandem Anturville-Chollet. Le hic, c'est que Jean Anturville possède encore une année de contrat. Ayant fait savoir qu'il ne voulait pas entraîner sous la coupe de Philippe Benetton, Jean Anturville va certainement quitter le club : "Je lui ai, bien sûr, proposé de travailler avec Philippe Benetton, explique Cédric Bistué avant d'ajouter : "Mais il n'a pas voulu. Il veut être seul maître du sportif. Je comprends très bien sa position. Nous sommes donc en pleine négociation, sachant que je veux trouver un arrangement à l'amiable avec lui. Je ne veux pas que nous en arrivions à nous lancer dans des procédures. Par rapport à son parcours cette saison, Jean ne mérite pas que cela se passe mal." Christophe Chollet, l'adjoint de Jean Anturville, va lui aussi quitter le club : "Je ne serai pas là la saison prochaine. Il n'est pas question que je sois numéro deux pour suppléer Mehrtens s'il n'est pas là. Si je suis encore au club, ce sera au niveau de la formation." La reprise qui a lieu le 25 juillet risque donc d'être animée mais d'ici là, le président va tenter de trouver un accord avec son ancien entraîneur afin de calmer les choses et de laisser travailler sereinement le nouveau staff. C'est à ce prix que Béziers s'en sortira, à moins que la DNAGC ne s'en charge et choisisse de reléguer le club à cause des luttes de pouvoir entre l'ancien et le nouveau président. Ce qui obligerait le club à repartir une nouvelle fois de zéro. Et cette fois-ci, il ne s'en relèverait peut-être pas.