Intentions de vote en PACA : C. Estrosi juste devant M. Maréchal-Le Pen
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Description

Sondage BVA réalisé pour La Provence, Var Matin et Nice Matin

Informations

Publié par
Publié le 11 décembre 2015
Nombre de lectures 3
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Elections régionales 2015
Intentions de vote en
Provence Alpes-Côte d’Azur
CONTACTS BVA
DEPARTEMENT OPINION
Adélaïde ZULFIKARPASIC
Directrice
Tél : 01 71 16 90 96
Mail : adelaide.zulfikarpasic@bva.fr
Agnès BALLE
Directrice des études politiques
Tél : 01 71 16 87 37
Mail : agnes.balle@bva.fr
LEVEE D’EMBARGO : VENDREDI 11 DECEMBRE A 03HErwan LESTROHAN
Directeur d’études
Tél : 01 71 16 90 93
Mail : erwan.lestrohan@bva.frLa méthodologieMéthodologie
Enquête réalisée par l’Institut de sondage BVA du 8 au 10
décembre 2015 par Internet.
Recueil
Echantillon de 828 personnes inscrites sur les listes électorales en
PACA, recrutées au sein d’un échantillon de 896 personnes
représentatif de la population régionale âgée de 18 ans et plus.
La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode desEchantillon
quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef
de famille et de l’interviewé, département de résidence et catégorie
d’agglomération.
Les intentions de vote qui figurent dans ce rapport reposent, pour chacune d’entre elles, sur la base des personnes inscrites sur les listes
électorales, certaines d’aller voter et ayant exprimé une intention de vote.
Les résultats d’intentions de vote ne constituent pas un élément de prévision du résultat électoral. Ils donnent une indication significative
de l’état du rapport de forces à quelques jours du scrutin.
3Note sur les marges d’erreur
Comme pour toute enquête quantitative, cette étude présente des résultats soumis aux marges d'erreur inhérentes aux lois statistiques.
Le tableau ci-dessous présente les valeurs des marges d’erreur suivant le résultat obtenu et la taille de l’échantillon considéré :
Intervalle de confiance à 95% selon le scoreTaille de
l’échantillon 5 ou 95% 10 ou 90% 20 ou 80% 30 ou 70% 40 ou 60% 50%
100 4,4 6,0 8,0 9,2 9,8 10,0
200 3,1 4,2 5,7 6,5 6,9 7,1
300 2,5 3,5 4,6 5,3 5,7 5,8
400 2,2 3,0 4,0 4,6 4,9 5,0
500 1,9 2,7 3,6 4,1 4,4 4,5
600 1,8 2,4 3,3 3,7 4,0 4,1
700 1,6 2,3 3,0 3,5 3,7 3,8
800 1,5 2,1 2,8 3,2 3,5 3,5
900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3
1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1
2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2
4 000 0,7 0,9 1,3 1,5 1,6 1,6
6 000 0,6 0,8 1,1 1,3 1,4 1,4
10 000 0,4 0,6 0,8 0,9 0,9 1,0
Exemple de lecture : Dans le cas d’un échantillon de 1 000 personnes, pour un pourcentage obtenu par enquête de 20%, la marge
d’erreur est égale à 2,5. Le pourcentage a donc 95% de chance d’être compris entre 17,5% et 22,5%.
4Principaux enseignementsPrincipaux enseignements (1/2)
En PACA, un scrutin qui s’annonce très serré
Léger avantage pour l’heure à Christian Estrosi
Bénéficiant de bons reports de voix des électeurs socialistes au premier tour, Christian Estrosi pourrait l’emporter d’une courte tête
D’après notre sondage réalisé du 8 au 10 décembre, Christian Estrosi arriverait en tête du second tour des élections régionales dimanche
prochain, remportant ainsi la région PACA. A trois jours du scrutin, il est en effet crédité de 51% des intentions de vote, contre 49% pour
Marion Maréchal-Le Pen.
Christian Estrosi semble donc en mesure de combler les 14 points de retard qui le séparaient de son adversaire au premier tour. Outre les voix de
ses propres électeurs, il devrait pouvoir compter sur 61% des voix des électeurs ayant voté pour la liste du socialiste Christophe Castaner au
premier tour, ce qui semble valider la stratégie de retrait prônée par Solferino.
Près de 3 personnes sur 10, parmi cet électorat, déclarent en revanche avoir l’intention de voter blanc ou nul. Les reports de voix des autres
formations de gauche s’annoncent moins bons, avec moins d’un électeur sur deux prévoyant d’apporter leur soutien à la liste soutenue par Les
Républicains, l’UDI et le MoDem. Compte-tenu de l’alliance de la droite et du centre intervenue dès le premier tour, Christian Estrosi ne dispose
pas d’autres réserves de voix.
Marion Maréchal-Le Pen, quant à elle, pourrait récupérer quelques voix chez les électeurs de Noël Chuisano (Debout la France) et de Jacques
Bompard (Ligue du Sud), plus prompts à soutenir la candidate frontiste que le candidat LR.
Dans le détail, il est intéressant de noter que Christian Estrosi l’emporterait chez les femmes (55%), les 65 ans et plus (65%), les CSP+ (60%) et les
salariés du secteur public (54%). Il serait également en tête dans les Hautes-Alpes, les Alpes-Maritimes et dans les Bouches-du-Rhône. Marion
Maréchal-Le Pen, quant à elle, serait majoritaire chez les hommes (54%), les moins de 65 ans et notamment les 50-64 ans (60%), les salariés du
secteur privé (57%). Elle fait également la course en tête dans les Alpes-de-Haute-Provence, le Var et le Vaucluse. Enfin, elle réussit à séduire 52%
des électeurs ayant voté pour Nicolas Sarkozy au second tour de 2012.
La mobilisation, clé du scrutin
Un élément sera vraiment décisif dimanche prochain et conditionnera l’issue d’un scrutin qui s’annonce serré : il s’agit de la participation,
qu’il s’agisse de celle des abstentionnistes de la droite républicaine et du centre du premier tour ou, surtout, de celle des électeurs de gauche du
premier tour. Une mobilisation de leur part renforcerait sans doute la dynamique de Front Républicain en faveur de Christian Estrosi. Tandis
qu’une participation plus faible qu’annoncée, notamment des électeurs des listes de gauche au premier tour, pourrait jouer en faveur de Marion
Maréchal-Le Pen, dont l’électorat est moins enclin à l’abstention. A ce titre, les sondages parus en début de semaine et donnant un avantage
assez net à Christian Estrosi pourraient paradoxalement jouer contre lui : des sympathisants de la gauche pourraient finalement opter pour
l’abstention, confiants quant à la défaite du FN, pour ne pas avoir à voter pour Christian Estrosi et donc contre leurs convictions.
6Principaux enseignements (2/2)
La vraie question, pour les électeurs de la gauche en particulier, est en effet celle de la participation. Aujourd’hui, 65% des électeurs d’une
liste de gauche au 1er tour de l’élection déclarent qu’ils iront voter pour faire barrage au Front national. 16% seulement déclarent qu’ils
n’iront pas voter. La réalité de ces chiffres dans 3 jours sera déterminante.
En revanche, pour les électeurs certains d’aller voter dimanche prochain, le choix est clairement arrêté : 90% des électeurs déclarant une
intention de vote pour Christian Estrosi et 91% des électeurs ayant l’intention de voter pour Marion Maréchal-Le Pen se déclarent sûrs de leur
choix.
La question n’est donc pas tant de savoir ce que l’on va voter que de savoir si l’on va voter dimanche.
Un intérêt très fort pour ce second tour
83% des habitants de la région PACA se déclarent intéressés par le second tour des élections régionales, soit 15 points de plus que lors de
notre précédente mesure fin novembre. Ce fort intérêt se retrouve chez les sympathisants de la gauche (84%) comme de la droite (90%) et pourrait
constituer un levier de la participation.
Si Christian Estrosi apparaît très légèrement en tête des intentions de vote, Marion Maréchal Le Pen pourrait bénéficier d’une meilleure
image
Christian Estrosi apparaît plus clivant que sa rivale frontiste : 35% des habitants de la région PACA seulement déclarent en avoir une bonne opinion
(dont 6% seulement une « très bonne opinion ») contre 51% qui en ont une mauvaise opinion. Son solde d’image (soit la différence entre les bonnes
et mauvaises opinions) est donc de -16. Comparativement, 41% des habitants de la région PACA ont une bonne opinion de Marion Maréchal-Le Pen
(dont 18% une « très bonne opinion ») contre 50% qui en ont une mauvaise image. A -9, son solde d’image est donc meilleur que celui de
Christian Estrosi.
Dans le détail, l’image comparée des deux candidats tourne également à l’avantage de Marion Maréchal-Le Pen. Elle est jugée plus dynamique
(45% contre 21% seulement pour Estrosi), plus innovante (37% contre 15%), plus sympathique (34% contre 24%), plus à l’écoute des habitants (34%
contre 23%), davantage capable d’améliorer la situation de la région (33% contre 27%), mais aussi plus honnête (28% contre 15%) et plus proche des
gens (25% contre 21%). Christian Estrosi apparaît mieux noté qu’elle sur un seul critère : la compétence (33% pour lui contre 25% pour elle).
Au vu de ces résultats, l ’ i s s ue du scrutin dimanche prochain semble encore plus incertaine. On sent bien que le vote en faveur de Christian
Estrosi, contrairement à celui en faveur de

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