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"Le développement en perspective historique: le regard institutionnaliste"    Fernando López Castellano  Universidad de Granada  Facultad de Ciencias Económicas y Empresariales  Departamento de Economía Aplicada  Campus Universitario de La Cartuja. E-18071(Granada)  Teléfono: +34 958248345  Fax: +34 958244046  e-mail: flopezc@ugr.es   Resume:  La pensée « institutionnaliste » essaie de dégager les inconnues du veloppement en mettant l’accent sur le lien solide entre croissance et cadre institutionnel. À partir des travaux pionniers de North, des théories du développement économique surgissent, étayées par des “récits” sur la naissance et l’évolution du monde occidental, dans le dessein de proj eter l’expérience européenne sur d’autres domaines et de chercher à savoir pourquoi le “paradoxe” de la formation de l’État européen  n’a pas eu lieu dans les états du Tiers Monde.  Cette communication se propose de prendre partie au débat intéressant généré par l’interprétation néoinstitutionnaliste du développement, devenue la nouvelle orthodoxie en matière de développement économique. Dans ce but, nous rendrons compte des apports les plus récents sur la prospérité et la croissance économiques et nous réfléchirons au rôle historique de la violence dans le développement des sociétés modernes. D’autre part, nous exposerons les principales critiques à l’encontre de l’explication institutionnaliste de la colonisation : celles contenues dans les études postcoloniales, qui mettent en question la validité des schémas d’analyse politiqu e sous-jacents aux interprétations du conflit en Afrique postcoloniale, et celles des théoriciens latino-américains, reliées au refus de l’occidentalisation.   Mots cléfs : développement, pensée institutionnaliste , État moderne, occidentalisation   Abstract: Development in historic perspective: An institutionalist look  Institutionalist thought tries to clear up the doubt about development and emphasizes the solid relationship between growth and institutions. With the basis on the works of North and Thomas (1990) have appeared some theories supported on the “narratives” about the birth and evo lution of occidental world, to make a projection of the European experience to other places and to discover why the paradox of European States formation was not possible in Third World States. The aim of this work is taking part in the debate about the neoinstitutionalist interpretation of development, turned into the new orthodoxy about economic development. To reach this aim, will be exposed the most recent reflections about the historic paper of violence on the modern societies
development and the main criticisms to neoinstitutionalist explanation about colonization contained in the postcolonial studies that question the validity of Africanist interpretations about the conflict in postcolonial Africa and Latin-American theories about the rejection of occidentalization.  Key words: development, institutionalist thought, Modern state, occidentalization          1.- Introduction  La pensée « institutionnaliste », en plein essor les dernières décennies, se propose de dégager les inconnues du développement en soulignant le lien solide entre croissance et cadre institutionnel. À partir des travaux pionniers de North, des théories du développement économique surgissent, étayées par des « récits » sur la naissance et l’évolution du monde occidental, dans le dessein de projeter l’expérienc e européenne sur d’autres domaines et d’étudier les raisons pour lesquelles  le « paradoxe » de la formation de l’État européen, évoqué par Tilly, n e s’est pas produit  dans les états du Tiers Monde.  L’« économie politique du développement », liée au néoinstitutionnalisme de « Choix radical », met l’accent sur les aspects politiques du développement. À cette fin, elle explique l’apparition de l’État -nation moderne à travers l’analyse du rôle de la violence comme source de prospérité (bien-être) et de qualité institutionnelle, en fonction de sa provision publique ou privée. Sur l’idée que tous les projets de construction étatique exigent de « dompter la violence » existant à l’intérieur des frontières et de transformer les « bandits itinérants » en « bandits stationnaires », et à partir d’un parallélisme entre le monde sous -développé et la société insécure de Hobbes, où le contrôle de la violence est privé, on explique les raisons pour lesquelles les pays contemporains du Tiers Monde n’ont pu répéter les modèles de développement des états modernes.  L’approche institutionnelle s’est étendue à l’étude de la colonisation selon deux axes que Coastworth (2008) nomme « économie politique de la conquête » et « économie politique de l’échec économique ». Le premier pose que les modalités de la colonisation ont déterminé des institutions politiques, économiques et sociales différentes qui expliqueraient les écarts dans les taux de croissance. Le second, à son tour, soutient que l’abondance de population indigène et de mé taux précieux expliquent l’apparition d’un fort degré d’inégalité économique et politique qui aurait constitué un obstacle décisif pour le développement économique.  Cette communication se propose de prendre part à l’intéressante discussion engendrée par la « nouvelle orthodoxie » en matière de développement économique. Dans ce but, nous rendrons compte des apports les plus récents à propos de la prospérité et la croissance économique et nous réfléchirons au rôle historique de la violence dans le développem ent des sociétés modernes. D’autre part, nous exposerons les principales critiques à l’encontre de l’explication institutionnaliste de la colonisation : celles contenues dans les études postcoloniales, qui mettent en question la validité des schémas d’ana lyse politique sous-jacents aux interprétations du conflit en Afrique
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