Observatoire de ka politique nationale : baromètre BVA-Orange d avril
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Observatoire de ka politique nationale : baromètre BVA-Orange d'avril

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Description

Observatoire de la politique nationale Avril 2014 BVA – Orange pour L’Express, la Presse Régionale et France Inter Fiche technique Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français recrutés par téléphone puis interrogés par Internet le 24 et 25 avril 2014. Recueil Echantillon de 987 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille et profession de Echantillon l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les évolution signalées dans ce rapport correspondent à des évolutions depuis mars 2014, date de la vague précédente. Evolutions 3 Note sur les marges d’erreur Comme pour toute enquête quantitative, cette étude présente des résultats soumis aux marges d'erreur inhérentes aux lois statistiques.

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Publié le 28 avril 2014
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Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Observatoire de la politique nationale Avril 2014
BVAL’Express, la Presse Régionale et France InterOrange pour
Fiche technique
Recueil
Echantillon
Evolutions3
Enquête réalisée auprèsd’un échantillonde Français recrutés par téléphone puis interrogés par Internetle 24 et 25 avril 2014.
Echantillon de987 personnes,représentatif de la population française âgée de18 ans et plus. La représentativité del’échantillon estassurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille et profession de l’interviewé aprèsstratification par région et catégorie d’agglomération.
Les évolution signalées dans ce rapport correspondent à des évolutions depuismars 2014, date de la vague précédente.
Note sur les marges d’erreur
Comme pour toute enquête quantitative, cette étude présente des résultats soumis aux marges d'erreur inhérentesaux lois statistiques. Le tableau ci-dessous présente les valeurs des marges d’erreur suivant le résultat obtenu et la taille de l’échantillon considéré :
Taille de l’échantillon 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1 000 2 000 4 000 6 000 10 000
5 ou 95% 4,4 3,1 2,5 2,2 1,9 1,8 1,6 1,5 1,4 1,4 1,0 0,7 0,6 0,4
Intervalle de confiance à 95% selon le score 10 ou 90%20 ou 80%30 ou 70%40 ou 60% 6,0 8,0 9,2 9,8 4,2 5,7 6,5 6,9 3,5 4,6 5,3 5,7 3,0 4,0 4,6 4,9 2,7 3,6 4,1 4,4 2,4 3,3 3,7 4,0 2,3 3,0 3,5 3,7 2,1 2,8 3,2 3,5 2,0 2,6 3,0 3,2 1,8 2,5 2,8 3,0 1,3 1,8 2,1 2,2 0,9 1,3 1,5 1,6 0,8 1,1 1,3 1,4 0,6 0,8 0,9 0,9
50% 10,0 7,1 5,8 5,0 4,5 4,1 3,8 3,5 3,3 3,1 2,2 1,6 1,4 1,0
Exemple de lecture: Dans le cas d’un échantillon de1 000 personnes, pour un pourcentage obtenu par enquête de20%, la marge d’erreur est égale à2,5. Le pourcentage a donc 95% de chance d’être compris entre 17,5% et 22,5%.
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Principaux enseignements : une popularité au plus bas pour François Hollande (21% de bonnes opinions, -7pts)
Cette vague del’Observatoirede la politique nationale pourl’Express,Orange et la Presse régionale a été réalisée àl’issued’unmois mouvementé sur le plan politique, entre la large défaite des listes de gauche aux élections municipales,l’annonced’unministériel et de la remaniement nomination à Matignon de Manuel Valls. A 21% de bonnes opinions, François Hollande perd 7 points de popularité et bat encore un recordd’impopularitéSeulement 21% des Français ont une bonne opinion de François Hollande en tant que président de la République contre 78% qui en ont une mauvaise. Ce score est le plus bas jamais mesuré par BVA dans ce baromètre sur le chef del’Etat crééen 1981 (le précèdent recordd’impopularité, déjà détenu par François Hollande, était de 26%). Ce résultat situe François Hollande nettement en deçà des scores les plus bas mesurés pour François Mitterrand (32%, mars 1992), Jacques Chirac (31%, nov. 1995 et mai 2006) et Nicolas Sarkozy (30%, oct. 2010 et fev. 2011). Si le chef del’Etatpâtit fortement de la déroute électorale des élections municipales et du vote-sanction de l'exécutif qui y a été observé, il ne bénéficie pas par ailleurs d’unrebond, qui aurait pu être suscité par le remaniement ministériel et la nomination de Manuel Valls à Matignon. Sur plan politique, alors que les bonnes opinions se maintiennent à un niveau très bas auprès des sympathisants du MoDem (-3pts à 20%) etqu’ellesrestent quasi-inexistantes auprès des sympathisants de la droite (3%, score inchangé),c’estau sein des sympathisants de la gauche que les opinions se sont le plus fortement dégradées. Seuls 48% des sympathisants de la gauche déclarent en effet avoir une bonne opinion de François Hollande (-18pts) tout comme 31% des sympathisants du Parti de gauche (39%, -8pts) et 33% de ceuxd’Europe-Ecologie-les-Verts qui actent sévèrement la sortie de leur mouvement du gouvernement (-18pts), les bonnes opinions àl’égard duchef del’Etat chutentégalement chez ceux du Parti socialiste (-17pts à 61% de bonnes opinions).
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Principaux enseignements : entrée réussie de Manuel Valls à Matignon, des attentes persistantes de justice etd’efficacité
Dans le même temps, Manuel Valls dispose de soutiens forts dansl’opinionpour son entrée à Matignon. Si François Hollande dispose doncd’un crédittrès réduit au sein de la population française, Manuel Valls recueille des opinions nettement plus favorables. 52% des interviewés ont en effet une bonne opinion de Manuel Valls en tant que Premier ministre, contre 47% en ayant une mauvaise opinion. Ce score de 52% de bonnes opinions dénote une entrée à Matignon bien accueillie parl’opinion. En effet, seuls deux changements de Premiers ministres en cours de mandat présidentiels’étaientde « bonnes opinions » majoritaires depuis accompagnésqu’existebaromètre BVA ce créé en 1981, et encore, il est à souligner que ces changementss’inscrivaientdans une situationd’alternanceet de cohabitation : les nominations d’Edouarden 1993 (58% de bonnes opinions) et de Lionel Jospin en 1997 (52%). Tous les autres Premiers ministres nommés en cours de Balladur mandat étaient donc entrés à Matignon avec des parts de bonnes opinions inférieures : ce fut le cas de Laurent Fabius en 1984 (40%),d’EdithCresson en 1991 (43%), de Pierre Bérégovoy en 1992 (42%) et de Dominique de Villepin en 2005 (35%). Avec 62% de bonnes opinions auprès des sympathisants de la gauche (et 79% auprès des proches du PS), 40% auprès de ceux de la droite (contre 4% pour Jean-Marc Ayrault en mars 2014), Manuel Valls semble bien à même, pour le moment,d’incarner unrenouveau pour le couple exécutif et les prochains mois montreront si ce renouveau est susceptible de constituer un levier pour la popularité de François Hollande. Des attentes de justice etd’efficacitéqui restent insatisfaites Alors que la nomination à Matignon de Manuel Valls paraît à même de faire renouer le couple exécutif avec la popularité, les attentes des Français en matièred’actionpolitique restent fortes. Seuls 23%d’entreeux jugent que la politique menée par François Hollande et le gouvernement est juste (-4pts) et 11% considèrentqu’elleest efficace (-5pts). Une satisfaction àl’égardde la qualité del’actionpolitique qui se dégrade encore et montre qu’au-delàd’unbon accueil dansl’opinion,la nomination de Manuel Valls devras’accompagnerconcrètes.de réussites Alain Juppé, des élections municipales qui assoient sa position de référence dansl’opinionfrançaise Avec 56% des Français (+3pts) souhaitantqu’il aitd’avantaged’influencela vie politique française, Alain Juppé voit sa position centrale se dans renforcer dans le classement des « cotesd’influenceet bénéficie fortement de sa réélection à la marie de Bordeaux. Il distance nettement » François Bayrou (39%, +3pts) et François Baroin (39%, score inchangé) récemment élus également, alors que Nicolas Sarkozy (37%, score inchangé) et Jean-Louis Borloo qui a récemment annoncé son retrait de la vie politique (37%, -3pts), complètent ce top 5, uniquement composé de personnalités del’opposition. Avec 77% de coted’influenceauprès des sympathisants de la droite (+6pts), Alain Juppé devance même maintenant significativement Nicolas Sarkozy (70%, -2pts), une première depuis septembre 2013. Toujours auprès des sympathisants de la droite, Jean-François Copé (-1pt à 30%) ne semble pas voir porté à son crédit le succès des listes UMP aux élections municipales.
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Principaux enseignements : une séquence politique qui bénéficie à l’oppositionet notamment àl’UMP
Forte baissed’intérêtpour les ministres démis de leurs fonctionsEn termes de progressions, Laurent Wauquiez voit sa coted’influences’établirà 34% (+5pts, et +7pts à 52% auprès des sympathisants de la droite) soit un écho relativement favorable de ses récentes prises de positions àl’égarddel’Europe,alors que Benoît Hamon (+3pts à 29%) bénéficie pour sa part de sa désignation à la têted’unministère de premier plan. Les personnalités politiques dont la coted’influencerecule lors de cette enquête sont principalement des personnalités de la majorité.C’estle cas des ministres démis que sont Pierre Moscovici (-3pts à 21%), Vincent Peillon (-2pts à 18%) et Cécile Duflot (-3pts à 16%) mais aussi de Marisol Touraine (-3pts à 20%) etd’HarlemDésir, nouveau membre du gouvernement à la coted’influencetrès limitée : 4 points de moins à 6% auprès des Français et 10 points de moins à 15% auprès des sympathisants de la gauche après sa nomination controversée au gouvernement, contre 29% pour son successeur à Solférino, Jean-Christophe Cambadélis, auprès de cette même population des sympathisants de la gauche (14% auprès des Français). La bataille âpre del’élection àla mairie de Paris ne semble avoir généré de bénéfices pour aucune des deux candidates principales, Nathalie Kosciusko-Morizet perdant 2 points de coted’influenceà 30% (-5pts auprès des sympathisants de la droite à 50%) et Anne Hidalgo perdant 4 points à 26% (-10pts auprès des sympathisants de la gauche à 52%). Une séquence politique majoritairement défavorable au parti socialiste et une primauté confirmée des partis de droite ou de centre-droit Alors que les bonnes opinions progressent àl’égarddel’UMP(39%, +2pts) del’UDI(+5pts à 51%) et du MoDem (+5pts à 48%), celles relatives au Parti socialiste régressent de 3pts à 29% suite aux contre-performances de ses listes aux élections municipales. Par ailleurs, 29% des Français ont une bonne opiniond’Europe-Ecologie-les Verts (score inchangé) et 24% du Parti de gauche (+2pts).Vainqueurs de 14 municipalités au soir du 30 mars, ces victoires ne bénéficient pas au Front national dont la popularité est stable (23% de bonnes opinions). De récents succès électoraux qui confortentl’idéeselon laquelle, au pouvoir,l’UMPferait mieux que le gouvernement actuel Sil’UMPau pouvoir, 40% des Français estiment que ce parti ferait plutôt mieux que le gouvernement actuel. Ce taux progresse étaitd’1pt depuis décembre 2013. Il est surtout à souligner que la part de Français jugeant quel’UMPferait « plutôt moins bien »n’estplus que de 19% (contre 27% en décembre 2013). Le Front national ne bénéficie en revanche pas non plus de ses victoires municipales sur le plan de sa crédibilité nationale; seuls 22% des Français jugeant que ce parti au pouvoir ferait mieux que le gouvernement actuel, un score qui régresse de 2 points en comparaison à décembre 2013.
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Principaux enseignements : Alain Juppé se rapproche de Nicolas Sarkozy dans les préférences des sympathisants UMP pour 2017
Al’horizon 2017,Nicolas Sarkozy reste le candidat préféré des sympathisants de la droite pourl’UMPdans le sillage de sa réussite mais, électorale, Alain Juppé réduit nettement son écart Interrogés sur le candidatqu’ilspréfèrent voir représenterl’UMPàl’électionprésidentielle de 2017, les Français ont placé Alain Juppé en première position. 35% des Français ont cité le marie de Bordeaux, un score qui progresse 3 points et le place devant Nicolas Sarkozy (dont les citations reculent à 23%, -4pts), François Fillon (12%, +1pt), Bruno Le Maire (8%, =), Nathalie Kosciusko-Morizet (7%,+1pt), Xavier Bertrand (3%, +1pt) et Jean-François Copé (2%,=). Si Nicolas Sarkozy ne se situequ’en deuxièmeposition dans les préférences des Français pour représenterl’UMP en2017, il reste le préféré du corpus électoral potentield’uneprimaire à droite pour 2017 (les sympathisants de la droite et surtout del’UMP)….mais son avance sur Alain Juppé se détériore. En effet, 51% des sympathisants del’UMPune candidature de Nicolas Sarkozy en 2017 contre 31% en faveur préféreraientd’unecandidatured’AlainJuppé soit un écart important (20 pts) mais qui se réduit fortement : en marsl’écartétait de 43 points, 65% des sympathisants del’UMPsouhaitaient que Nicolas Sarkozy représentel’UMPcontre 22% pour Alain Juppé. Au global ces résultats montrent différents impacts de la défaite des listes de gauche aux élections municipales et de leurs conséquences politiques, remaniement ministériel en premier lieu. La chute de popularité (-7pts à 21% de bonnes opinions) de François Hollande valide le vote sanction dirigé contrel’exécutif enregistré aux deux tours desélections municipales et montrequ’ilne bénéficie pas du remaniement ministériel et du changement de Premier ministre. Si, avec 52% de bonnes opinions en tant que Premier ministre, Manuel Valls entre à Matignon fortement soutenu dansl’opinionet incarne une possibilité de regain de popularité pour le couple exécutif, ce bon accueil ne réduit pas les attentes des Français en matière de justice et d’efficacitépolitique. Les personnalités del’oppositions’affirmentcomme les plus appréciées des Français avec un satisfecit assez net pour Alain Juppé, voire François Bayrou et François Baroin alors que les ministres démis de leurs fonctions àl’issue duremaniement ministériel voit leurs cotes d’influencebaisser. La séquence politique des municipales 2014 semble avoir été favorable àl’UMPdontl’imageprogresse. Al’inverse,le Front national, qui a pourtant connu un certain succès aux élections, ne voit pas son image progresser ni sa crédibilité nationale se renforcer.  Alorsqu’ilNicolas Sarkozy auprès des sympathisants de la droite en matière de cote devanced’influence, AlainJuppé reste le second choix des sympathisants del’UMPpour représenter leur parti en 2017. Mais, le maire de Bordeaux bénéficied’unevraie dynamique après sa réélection et il réduit très nettementl’écartavecl’ex-Président dans la course àl’investiturepourl’électionprésidentielle de 2017. Erwan Lestrohan, directeurs d’études, BVA Opinion
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La popularité de l’exécutif
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PopularitéduPrésidentde laRépublique
oQuelle opinion avez-vous de François Hollande en tant que Président de la République ? ST Mauvaise : 78% ST Bonne : 21% +7 pts -7 pts Très bonne (NSP) 1% Plutôt 1% bonne 20%
Très mauvaise 44%
Plutôt mauvaise 34%
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Evolution de lapopularité duPrésidentde laRépubliqueoQuelle opinion avez-vous de François Hollande en tant que Président de la République ? 78% 73% 72% 68% 66% 66% 71% 64% 64% 69% 68% 61% 61% 66% 59% 55% 55% 55% 56% 53% Bonne opinion
38% 37%
46% 43% 44% 44% 44%
35% 40% 33% 32% 31% 29% 35% 34% 28% 31% 27% 21% 26%
Mauvaise opinion
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Historique de lapopularitéduPrésidentde laRépublique
Réélection Mitterrand Mitterrand
Réélection Hollande ChiracSarkozy Chirac
Bonnes opinions
Mauvaises opinions
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