Socialistes trois points encore...

Laurent Gantner

Description

Avant de passer à l'épreuve du vote dans la Primaire les candidats socialistes auront encaissés toutes les critiques… De "socialistes plus à droite" à "socialistes trop mou" - pour signifier sensiblement la même chose hormis la provenance des mouvances qui tentent de jouer de leur influence - il aura essuyé tous les plâtres le Parti Socialiste mais parvient à démouler la solution au fur et à mesure de son analyse quantitative et qualitative des modèles sarkozystes. Parvenant à se hisser au delà du simple jeu de ses propres ambiguïtés personnelles nourrit de la rivalité des égos entre les personnes, il commence en ses présidentiables à parler le même langage de la cohésion et de l'union. Si les questions autour du nucléaire, du contrôle bancaire ou de loi Hadopi divisèrent dans les détails les six candidats ; il n'en est pas de même pour les questions liées à l'éducation, la formation, les minima sociaux et la nécessité urgente de réfréner la précarité, toutes ces questions qui ne sont pas forcément moins importantes mais sur ces sujets il semblerait qu'il soit plus facile d'obtenir une entente commune.

Informations

• Publié par: laurentgantner
• Publié le: 08 octobre 2011
• Nombre de lectures: 150
• Langue: Français

Extrait

Socialistes trois points encore...

Avant de passer à l'épreuve du vote dans la

Primaire les candidats socialistes auront

encaissés

toutes

les

critiques…

De

"socialistes plus à droite"

à

"socialistes trop

mou"

- pour signifier sensiblement la même

chose hormis la provenance des mouvances

qui tentent de jouer de leur influence - il aura

essuyé tous les plâtres le Parti Socialiste mais

parvient à démouler la solution au fur et à

mesure

de

son

analyse

quantitative

et

qualitative

des

modèles

sarkozystes.

Parvenant à se hisser au delà du simple jeu de

ses propres ambiguïtés personnelles nourrit

de la rivalité des égos entre les personnes, il

commence en ses présidentiables à parler le

même langage de la cohésion et de l'union. Si

les questions autour du nucléaire, du contrôle

bancaire ou de loi Hadopi divisèrent dans les

détails les six candidats ; il n'en est pas de

même pour les questions liées à l'éducation,

la formation, les minima sociaux et la

nécessité urgente de réfréner la précarité,

toutes

ces

questions

qui

ne

sont

pas

forcément moins importantes mais sur ces

sujets il semblerait qu'il soit plus facile

d'obtenir une entente commune.

Tout est bon ensuite pour engager une

dernière déstabilisation médiatique et semer

la confusion dans le choix des électeurs allant

même jusqu'à faire titrer au

Figaro

* que

"Le

Pen se sent proche de Montebourg"

! Est-ce

pour faire parler Marine ou nous éclairer sur

son incompétence puisqu'au contraire de son

étonnement qui lui fait considérer qu'elle n'a

rien

entendu

au

sujet

de

la

question

sécuritaire il faut quand même lui signaler

d'ailleurs au contraire qu'il y est justement

fortement question de sécurité dans les

programmes des candidats socialistes mais

pas en s'arrêtant au niveau répressif où

s'arrêtent d'habitude les réflexions extrêmes

sur cette question chez les lepénistes... Il a

été montré qu'en faisant des efforts au niveau

de

l'éducation,

de

la

formation,

de

l'encadrement

dans

le

périscolaire

des

résultats

encourageants

peuvent

être

obtenus... Bien entendu cela ne concerne pas

le FN pour qui l'éducation doit correspondre

à un réflexe automatique militarisé en

d'extrêmes corrections où rien ne bronche…

Plus

people

ou

glamour

encore cette annonce

furtive qui nous signalerait que Carla Bruni

Sarkozy risquerait de mettre au monde ce

week-end ! Ce serait le comble… Imaginez

le joli petit socialiste que voilà !

À faire feu de tout bois des cheveux tirés en

quatre le mot de la fin est laissé à Dominique

Reynié persuadé que quel que soit le candidat

des socialistes il ne pourra pas faire autre

chose qu'une

"politique de centre-droit"

dans

son papier du

FigaroWebTalk

** comme si il

figeait là dans de faux espoirs les réformes

dont le Capital ne veut pas. Il faudra l'y

obliger par des principes de prélèvements

obligatoires et oser dépasser cette ligne

prétendument infranchissable que détiendrait

un centre droit - droit centre encore plus

fantomatique

qui

pourtant

se

laisserait

presque aller tantôt à partager avec le groupe

socialiste le pouvoir dans des annoncent

verbales

sans

significations

importantes

puisqu'à l'Assemblée ils n'ont jamais voté

contre l'Ump. Comme ils se sont toujours

abstenus il est fort à parier qu'ils éprouveront

de grandes difficultés pour obtenir des

accords certains sur ce terrain préférant jouer

un rôle de tampon électoraliste destiné plus à

freiner les socialistes qu'à les aider à avancer.

Ce n'est certainement pas la volonté qu'ils

affichent mais au bilan de leur présence

centriste sur les bancs de l'Assemblée prouve

hélas le contraire. Un centre qui privilégierait

presque

son

extrême…

de

part

son

abstention.

*

http://www.lefigaro.fr/flash-

actu/2011/10/07/97001-

20111007FILWWW00647-le-pen-se-sent-

proche-de-montebourg.php

**

http://www.lefigaro.fr/politique/2011/10/07/01002-

20111007ARTFIG00654-la-primaire-revele-la-

faiblesse-ideologique-du-ps.php