Alexandre de Oliver Stone
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Description

Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

Informations

Publié par
Publié le 08 décembre 2011
Nombre de lectures 153
Langue Français

Extrait

fi che fi lm
SYNOPSIS
La vie d’Alexandre le Grand, narrée par Ptolémée : de son
enfance à sa mort, des cours d’Aristote aux conquêtes qui
firent sa légende, de l’intimité aux champs de bataille
Fils du roi Philippe II, il soumit la Grèce révoltée, fonda
Alexandrie, défit les Perses, s’empara de Babylone et
atteint l’Indus pour établir à 32 ans l’un des plus grands
empires ayant jamais existé.
FICHE TECHNIQUE
ALLEMAGNE/FRANCE/HOLLANDE/
GRANDE-BRETAGNE
- 2003 - 2h50
Réalisateur :
Oliver Stone
Scénario :
Oliver Stone
Christopher Kyle
Laeta Kalogridis
Montage :
Yann Hervé
Alex Marquez
Thomas J. Nordberg
Musique :
Vangelis
Photo :
Rodrigo Prieto
Interprètes :
Colin Farrell
(Alexandre)
Angelina Jolie
(Olympias)
Val Kilmer
(Philippe)
Jared Leto
(Héphaïstion)
Anthony Hopkins
(Ptolémée âgé)
Jonathan Rhys-Meyers
(Cassandre)
ALEXANDRE
Alexander
DE
O
LIVER
S
TONE
CRITIQUE
(…) Le charme finit pourtant par
surgir. C’est bien ce que recher-
che Oliver Stone : moins le com-
ment et le pourquoi des événe-
ments que le charisme d’un gamin
qui devint roi à 20 ans. Lorsqu’il
décide de régner sur le monde et
se lance dans les conquêtes sans
fin qui ruineront sa vie et bâti-
ront sa légende, le film parvient à
nous faire partager sa vision exal-
tée. Franchissant les montagnes
pour se retrouver encerclé par
d’autres sommets, s’aventurant
en Inde, où la jungle se referme
sur lui, Alexandre ne rend jamais
les armes. Sa soif de nouveaux
horizons est intarissable. Tel un
Rimbaud guerrier, la vie reste
perpétuellement ailleurs pour lui.
C’est une jeunesse hors du temps
que dépeint Oliver Stone dans la
seconde partie du film, en moder-
nisant son héros. Interprété par
Colin Farrell, qui n’a pas beau-
coup de magnétisme mais au
moins une gueule de bad boy
assez cool, Alexandre prend des
airs de rock star. Ses amours
libres, avec filles et garçons, sont
électriques, et ses combats tien-
nent de la performance. C’est
séduisant, et on peut rêver que
cela donne envie aux rebelles
d’aujourd’hui de se plonger dans
un livre d’histoire… Mais cette
originalité semble déjà menacée
par un nouvel
Alexandre le Grand
que va tourner Baz Luhrman, le
réalisateur de
Moulin Rouge
, avec
Leonardo DiCaprio dans le rôle-
titre et Nicole Kidman… Question
antiquité pop, ça devrait arracher.
A moins que l’échec commercial
du film d’Oliver Stone aux Etats-
Unis fasse prématurément retom-
ber ce vent de folie.
Frédéric Strauss
Télérama n°2869 - 8 janvier 2005
CE QU’EN DIT LA PRESSE
Positif
Jean-Loup Bourget
Une œuvre dont l’écriture ciné-
matographique (le montage, les
flashes mentaux, le mixage, les
ralentis, les filtres colorés) est
aussi riche et complexe que la
matière qu’elle traite. Stone s’est
montré digne d’Alexandre.
Chronic’art.com
Vincent Malausa
La fluidité du style, la beauté et la
sincérité de l’ensemble donnent à
Alexandre
l’incandescence colorée
d’une aile de papillon : légèreté
aérienne et virtuose, mais aussi
fragilité bouleversante, toujours
sur le fil du doute ou de l’incon-
fort. Grand film.
Zurban
Charlotte Lipinska
Sans numérisation outrancière,
la reconstitution est splendide
et les scènes de combat impres-
sionnantes (...). La musique est
lourdingue, la narration répéti-
tive (...) mais la mise en scène est
brillante. Et Colin Farrell parvient
à livrer toute l’ambiguïté d’un
exceptionnel conquérant dépassé
par ses nobles ambitions.
MCinéma.com
Anthony Clément
Après
JFK
,
Nixon
, et
Platoon
, le
cinéaste féru d’histoire réussit
une nouvelle fois à réinventer et
transcender les codes d’un genre
bien particulier. Son principal
mérite : explorer avec acuité toute
la richesse et la profondeur du
personnage Alexandre.
Studio Magazine
Jean-Pierre Lavoignat
Plein de cette matière dont sont
faits les songes, c’est un film qui,
bien qu’inégal, nourrit l’imaginai-
re.
Première
Mathieu Carratier
Ratage flamboyant ? Grand film
bancal ? L’histoire nous le dira.
TéléCinéObs
François Forestier
Quand il se contente de raconter
l’odyssée du conquérant mort à
33 ans, le cinéaste est bon. Quand
il cède à son péché mignon (la
lourdeur), il est assommant, voire
ridicule.
Paris Match
Alain Spira
Oliver Stone nous offre ici
son film le plus ambitieux. (...)
Dommage, on aurait bien aimé
que ce film soit aussi grand
qu’Alexandre...
Score
Anthony Wong
Là où l’on attendait une œuvre
brutale, pleine de bruit et de
fureur, Stone a préféré développer
une approche plus originale, pour
ne pas dire risquée. (...) Ses fans
seront destabilisés, ses détrac-
teurs heureux, et le public tout
de même intéressé par le destin
unique de ce conquérant. De toute
façon, on se couchera moins bête.
Cahiers du Cinéma
Jean-Michel Frodon
Un assemblage désordonné, qui
ne suscite qu’indifférence envers
le personnage principal, décep-
tion quant aux enjeux de quel-
qu’ordre que ce soit dont son
histoire est l’occasion. Reste,
au cœur des grandes scènes de
batailles, certains emballements
non-figuratifs, portés par une
énergie purement formaliste, au
service de l’idée simpliste, mais
exacte et sincèrement éprouvée
par le vétéran Oliver Stone : la
guerre, ça fait mal.
Télé 7 Jours
Gérard Lenne
Un curieux péplum mi-psychanaly-
tique, mi-spectaculaire.
Ciné Live
Philippe Paumier
Desservi par la fadeur peroxy-
dée de Colin Farrell,
Alexandre
creuse des pistes passionnantes
qu’Oliver Stone exploite avec plus
ou moins d’intensité. Le vrai tré-
sor de guerre, c’est Angelina Jolie,
perverse foudroyante de beauté.
Rolling Stone
Sabine Gros La Faige
On en attendait beaucoup et le
résultat n’est pas vraiment à la
(dé)mesure du héros antique.
Même si
Alexandre
a beaucoup
plus de chair que
Troie
, il souffre
d’une structure éclatée, confuse
et manquant singulièrement de
rythme.
L’Humanité
Vincent Ostria
Oliver Stone se lance dans le
péplum avec cette vie d’Alexandre
le Grand où il troque ses audaces
d’antan pour un classicisme pous-
siéreux. (...) Combats mollassons
et insistance sur l’homosexualité
(supposée) d’Alexandre. Même là,
le cinéaste est timoré : les scè-
nes hétéro sont de francs corps à
corps ; les scènes homo se rédui-
sent à des regards fiévreux et à
un baiser volé. Hypocrite et pom-
pier.
Les Inrockuptibles
Patrice Blouin
Le degré zéro dans cette mode du
néo-péplum. (...) Il est plutôt déce-
vant de voir Oliver Stone qui, par
le passé, a su faire preuve d’une
certaine audace formelle, rendre
une copie aussi scolaire sur un
sujet a priori épique.
Le Monde
Thomas Sotinel
Les Macédoniens auraient donc
découvert l’eau oxygénée et ses
applications en matière de colora-
tion capillaire ; l’accent et le com-
portement de la reine Olympias,
(...) ne laissent aucun doute :
elle était issue d’une famille de
la mafia russe. Rien ne vaut un
péplum raté pour laisser flotter
des idées absurdes qui donne-
raient du sens (...) à un objet qui
en manque. C’est le grand mystère
d’
Alexandre
, longue (...) biogra-
phie filmée du conquérant, que de
rester un mystère parfaitement
opaque quant aux intentions de
son metteur en scène.
Le centre de Documentation du Cinéma[s] Le France
,
qui produit cette fi che, est ouvert au public
du lundi au jeudi de 9h à 12h et de 14h30 à 17h30
et le vendredi de 9h à 11h45
et accessible en ligne sur www.abc-lefrance.com
Contact
: Gilbert Castellino, Tél : 04 77 32 61 26
g.castellino@abc-lefrance.com
LE RÉALISATEUR
(…) Né de père américain et de
mère française, (…) Oliver Stone
s’engage dans l’armée américaine
et part pour le Vietnam. Il ren-
trera au pays auréolé de deux
prestigieuses décorations (l’Etoi-
le de Bronze et la Purple Heart),
mais passablement traumatisé par
l’horreur des combats. Son orien-
tation politique et artistique s’en
ressentira.
De retour, il reprend ses études
et, en 1971, décroche un diplô-
me de cinéma à l’université de
New York. Passionné par tous les
aspects du 7ème Art, Oliver Stone
n’aura de cesse de se diversifier,
voire de cumuler les fonctions :
réalisateur, producteur, scénaris-
te et même acteur... Scénariste de
tous ses films, il sera aussi cré-
dité pour les scripts de
Midnight
express
(Oscar du meilleur scé-
nario),
Conan le barbare
,
Scarface
,
L’Année du dragon
,
Huit millions
de façons de mourir
et
Evita
. En
tant que producteur, on le retrou-
vera aux génériques de
Blue Steel
,
Le Mystère von Bulow
ou encore
Larry Flynt
.
Sa carrière de réalisateur, elle,
ne décolle vraiment qu’en 1986
avec deux œuvres retentissan-
tes et polémiques :
Salvador
et
Platoon
. Le premier s’en prend à
l’interventionnisme américain en
Amérique du Sud, tandis que le
second restitue, de manière viscé-
rale, les combats au Vietnam. Pour
cette dernière œuvre, quasi auto-
biographique, il obtiendra même
l’Oscar du meilleur réalisateur.
De ce jour, sa réputation de
cinéaste contestataire ne cessera
d’enfler. On parlera souvent de
Stone comme le Samuel Fuller de
son époque. En 1987, avec
Wall
Street
, il s’en prend aux Yuppies,
aux courtiers, et anticipe la crise
boursière. En 1989,
Né un 4 juillet
évoque la difficile reconstruction
psychologique des vétérans du
Vietnam : nouvel Oscar du meilleur
réalisateur. Puis vient 1991 et le
scandale
JFK
. La vision que donne
Stone de l’assassinat de Kennedy
remet complètement en cause le
rapport officiel de la Commission
Warren et accuse la CIA de com-
plicité. Stone réclame l’ouverture
des archives gardées secrètes.
Trois ans plus tard, autre film,
nouvelle controverse :
Tueurs
nés
, portrait sanglant d’un cou-
ple de meurtriers, est accusé de
faire l’apologie de l’ultra-violence.
La presse se déchaîne, l’œuvre
devient culte. En comparaison,
Nixon
(1995), portrait peu relui-
sant du fameux président amé-
ricain, passe pour un assagisse-
ment.
Pour autant, cette liste ne doit
pas faire oublier des œuvres
moins scandaleuses, moins poli-
tiques.
Talk Radio
(1988) et
Les
Doors
(1990) témoignent ainsi
de l’amour de Stone pour le rock.
Entre ciel et terre
(1993) conclut
sa trilogie vietnamienne (avec
Platoon
et
Né un 4 juillet
).
U-
Turn
(1997) joue avec les codes
du thriller, tandis que
L’Enfer du
dimanche
(1999) plonge le spec-
tateur dans les arcanes et les arè-
nes du football américain. Et à
chaque film, le même style rythmé
et rentre-dedans.
Après deux documentaires sur
Fidel Castro (
Comandante
, 2002)
et la Palestine (
Persona non grata
,
2003), Oliver Stone se lance dans
la réalisation d’
Alexandre
, biogra-
phie épique d’Alexandre le Grand,
le légendaire général macédonien.
www.allocine.fr
FILMOGRAPHIE
Seizure
1974
American Caesar
Mad man of Martinique
1979
The Hand
1981
Salvador
1986
Platoon
Wall Street
1987
Talk Radio
1988
Né un 4 juillet
1989
Les Doors
1990
JFK
1991
Entre ciel et terre
1993
Tueurs nés
1994
Nixon
1995
U-turn, ici commence l’enfer
1997
L’Enfer du dimanche
1999
Comandante
2002
Alexandre
2003
Persona non grata
The Night watchman
2005
World Trade Center
2005
Documents disponibles au France
Revue de presse importante
Positif n°527
Cahiers du Cinéma n°597
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