Onze territoires pour une région (Bayeux)
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Description

Dans le bassin de Bayeux, très largement résidentiel, ont conservé le charme de la vieille pierre. Si les pavillons égrennent la campagne du Bessin, le parc collectif est majoritaire sur la ville de Bayeux et relativement présent sur le littoral. Le parc social y est aussi plus dense, même les derniers logements construits sont essentiellement des pavillons. Superficie : 762 km² - Population (1999) : 53 500 habitants - Densité : 70 habitants au km² - Département : Calvados - Nombre de communes : 102 - Nombre de logements : 26 110 - Nombre de résidences secondaires : 3 740.

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Langue Français

Extrait

Le bassin d’emploi de Bayeux2 Territoire

Le charme de la vieille pierre
’habitat du bassin de Bayeux est voisin caennais. L’habitat ancien, voire l’ensemble du bassin, 46 % des loge-L largement pavillonnaire : plus de très ancien, occupe donc une place ments ont été achevés avant 1949,
trois logements sur quatre sont des nettement plus importante, au point contre 38 % en Basse-Normandie et
maisons individuelles. A l’image des d’être majoritaire dans 77 % des com- 25 % dans le bassin de Caen.
autres villes-centre, seule la commune munes. C’est même le type d’habitat
C’est par ricochet un des territoires de
éponyme se distingue avec un collec- quasiment unique dans des commu- la région où la reconstruction dans
tif dominant. Sur les 6 900 logements nes rurales n’ayant pas connu de forte
l’immédiat après-guerre a été la plus
de la commune de Bayeux, on croissance démographique ces der- limitée. Seuls 140 logements ont
compte seulement 2800 pavillons nières décennies, comme Longueville,
été achevés en moyenne chaque
(soit 41 %). L’immobilier du bassin de Bernesq, Colombières. Une partie de année pendant les vingt années qui
Bayeux a été moins lourdement tou- l’attrait résidentiel, et/ou touristique
ont suivi la guerre. En revanche,
ché par les bombardements de la du territoire, repose d’ailleurs sur cette le rythme de construction s’est ensuite
Seconde Guerre mondiale que son ancienneté de l’habitat. Au final sur
progressivement accéléré pour attein-
dre 540 logements par an en
Répartition des logements selon la date d’achèvement moyenne entre 1975 et 1981.
La décennie quatre-vingt a été moins
faste, avec un rythme de construction
qui a chuté de 43 %. Cette décéléra-
tion s’est poursuivie entre 1990 et
1999, période au cours de laquelle un
peu plus de 210 logements ont été
construits en moyenne chaque année.
Entre 1990 et 1999, l’accroissement
du parc immobilier a été un peu
moins rapide que dans la région :
+6,9% contre + 9,5%. En mars
1999, le bassin comptait ainsi un peu
plus de 26 000 logements.Source : Insee, recensement de la population 1999
Plus de propriétaires à l’est du bassin
rès de 21 000 logements sont des Les communes rurales basées sur un verse, dans les gros bourgs prochesPrésidences principales, soit 80 % parc immobilier exclusivement pavil- du littoral, le parc est plus partagé
du parc immobilier du bassin. Cette lonnaire sont caractérisées par une entre locataires et propriétaires. Ces
proportion est supérieure à la proportion de propriétaires très forte, communes comptent en général
moyenne régionale, ce qui traduit un souvent supérieure à 80 %. A l’in- entre 25 % et 30 % de logements
immobilier largement résidentiel, et
moins orienté vers la résidence secon-
Les dix communes où le logement social est le plus présent
daire.
Part des ménagesNombre total Ménages vivantAu sein du bassin de Bayeux, 12 200 dans le parc social
de ménages dans le parc social (en %)ménages sont propriétaires de leur
Bayeux 6 304 2 214 35,1logement, soit 59 % des ménages du
Isigny-sur-Mer 1 216 414 34,0bassin, proportion légèrement supé-
Port-en-Bessin-Huppain 883 214 24,2rieure à la moyenne régionale. Outre
Le Molay-Littry 1 055 210 19,9le logement social qui est par nature
Grandcamp-Maisy 838 106 12,6
locatif, la part des propriétaires varie
Trévières 360 78 21,7
de 81 % dans l’individuel privé à 18 % Lison 179 56 31,3
dans le collectif privé. La proportion Saint-Vigor-le-Grand 681 50 7,3
de ménages propriétaires dans le col- Osmanville 186 45 24,2
lectif privé est d’ailleurs une des plus Asnelles 247 33 13,4
basses de la région. Source : Insee, recensement de la population 1999Le bassin d’emploi de Bayeux • Territoire 3
collectifs, et parfois un parc social plus Proportion des ménages propriétaires
dense. La part des propriétaires est
ainsi inférieure à 55 % à Port-en-
Bessin-Huppain, et à 50 % à Isigny-
sur-Mer et Arromanches-les-Bains. La
ville-centre de Bayeux présente un
visage encore plus locatif avec seule-
ment un tiers de ménages propriétai-
res de leur logement.
RyesPrès de 8000 ménages payent un Isigny-sur-Mer
Trévières
loyer dans le bassin de Bayeux. Le parc
locatif privé est riche de 4400 loge-
ments, dont la moitié sont des maisons
individuelles. Ces pavillons loués sont
Bayeux
disséminés sur l’ensemble du bassin,
même si Bayeux en concentre le plus
grand nombre (410), suivi par Port-en-
Bessin, Saint-Martin-des-Besaces et
Isigny-sur-Mer (plus d’une centaine Balleroy
dans chacune des communes). Outre
des maisons, le parc locatif privé
s’appuie sur plus de 1700 apparte-
ments. Ils sont surtout concentrés à
Bayeux (1 200), et à un degré moindre
dans les bourgs du littoral.
Le parc social complète cette offre pri-
Source : Insee, recensement de la population 1999vée en fournissant un logement à
3 500 ménages, soit plus de 17 % des
ménages du Bessin. Cette proportion logements sociaux sont des maisons
double dans la ville-centre, et aussi à individuelles, et cette proportion croît LE TOP 11 TERRITOIRES
Isigny-sur-Mer. Elle reste forte à Port- au fil des ans. Depuis les années qua- Evolution du nombre de logements
(1990-1999)en-Bessin (24 %), et au Molay-Littry tre-vingt, les nouveaux HLM sont en
(20 %). effet très largement des pavillons. + 6,9 %
Ces quatre communes regroupent Cette orientation vers l’individuel se
581% du parc HLM du bassin. Les retrouve dans les communes rurales,
logements sociaux ont été surtout et fait nouveau, dans la ville-centre.
Part de l’habitat pavillonnaire
construits entre 1968 et 1981, avec un Plus de la moitié des HLM construites (1999)
rythme annuel proche de 160 loge- depuis vingt ans dans la commune de
76 %ments par an. Depuis, la décélération Bayeux, sont des pavillons, mais le
est très forte, et au cours de la décen- bâti plus ancien étant quasiment tota- 7
nie 90, seule une cinquantaine lement basé sur le collectif, les appar-
d’HLM ont été achevées chaque tements dominent encore largement Densité de résidences secondaires
(1999)année. En 1999, plus de 40 % des l’offre sociale de la ville (80 %). En
revanche, le parc 24,9 au kmRépartition des logements social des autres com-
selon le statut d’occupation munes est largement 6
pavillonnaire (71 %).
Part des ménagesDans ces communes,
vivant dans le parc socialseules les construc-
(1999)
tions des années
17,1 %1975-1981 étaient ma-
joritairement basées 5
sur le logement col-
lectif. Classement du territoire parmi
les onze territoires bas-normands
Source : InseeSource : Insee, recensement de la population 1999Le bassin d’emploi de Bayeux • Territoire4
Calme plat sur les villégiatures
u sein du bassin de Bayeux, 14 % Les résidences secondairesA des logements sont affectés à la
résidence de loisir. Cette proportion
est légèrement inférieure à la moyen-
ne régionale.
Cette part assez modeste de résiden-
RyesIsigny-sur-Merces secondaires traduit l’orientation
Trévières
«habitation principale» du bassin qui
accueille des familles d’actifs et de Bayeux
retraités. La densité est à peine de
2cinq résidences secondaires par km
en moyenne sur le bassin (contre six
en Basse-Normandie). Même, sur la
bande côtière, la densité des loge-
ments secondaires ne dépasse la
Balleroy2barre des 100 au km que dans deux
communes (Arromanches-les-Bains et
Asnelles) comme dans les communes
© IGN - Insee Basse-Normandie 2003
bordant Omaha-Beach, plus d’un
Source : Insee, recensement de la population 1999
logement sur deux est secondaire.
Par contre, ces deux pôles touristiques du Bessin ont Répartition des logements selon leur type
évolué différemment au cours de la décennie quatre-
vingt-dix. Le nombre de résidences de loisirs a
progressé à Arromanches et à Asnellles (en parallèle
d’une forte croissance des résidences principales), tandis
qu’il baissait le long d’Omaha-Beach probablement
parce qu’une partie d’entre elles se sont transformées
en résidences principales.
Dans le bassin, ces mouvements se sont compensés, de
sorte qu’entre 1990 et 1999, le nombre de résidences
secondaires a stagné, alors

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