Baccalauréat C juin 1975 Paris
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Description

Niveau: Secondaire, Lycée
Durée : 4 heures [ Baccalauréat C juin 1975 Paris \ EXERCICE 1 1. Soit F la fonction numérique définie sur R par F (x)= ∫1+x2 1 Log t dt . (le symbole Log désignant le logarithme népérien). Calculer la dérivée F ?(x) de F au point x, en considérant F comme la fonc- tion composée de la fonction g : x 7?? 1+ x2 et de la fonction h : X 7?? ∫X 1 Log t dt (X > 0). 2. Calculer, en intégrant par parties, l'intégrale ∫X 1 Log t dt . Exprimer alors F (x) sans utiliser le signe d'intégration, et retrouver l'expres- sion de F ?(x). EXERCICE 2 Dans le plan affine P rapporté à un repère ( O, ??ı , ??? ) , on donne les points A et B définis par ???OA =??ı , ???OB =??? . Tout point M du plan P a deux coordonnées, notées x et y , dans le repère ( O, ??ı , ??? ) . 1. Comment choisir le point M pour que les points A, B, M , affectés respective- ment des coefficients x, y, xy , admettent un barycentre ? Dessiner l'ensemble H des points M qui ne conviennent pas.

  • joueur a?

  • supposée indépendante du rang

  • probabilité de ruine du joueur a?

  • application numérique

  • espace de probabilité relatif


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Publié le 01 juin 1975
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Langue Français

Extrait

Durée : 4 heures
[Baccalauréat C juin 1975 Paris\
EX E R C IC E1 1.SoitFla fonction numérique définie surRpar Z2 1+x F(x)=Logtdt. 1 (le symbole Log désignant le logarithme népérien). Calculer la dérivéeF(x) deFau pointx, en considérantFcomme la fonc 2 tion composée de la fonctiong:x71+xet de la fonctionh:X7Z X Logtdt(X>0). 1 Z X 2.LogCalculer, en intégrant par parties, l’intégraletdt. 1 Exprimer alorsF(x) sans utiliser le signe d’intégration, et retrouver l’expres sion deF(x).
EX E R C IC E2 ³ ´ Dans le plan affine P rapporté à un repèreO,ı,, on donne les points A et B définis par OA=ı, OB=. ³ ´ Tout pointMdu plan P a deux coordonnées, notéesxetyO,, dans le repèreı,.
1.Comment choisir le pointMpour que les points A, B,M, affectés respective ment des coefficientsx,y,x y, admettent un barycentre ? Dessiner l’ensembleHdes pointsMqui ne conviennent pas. 2.Trouver et dessiner l’ensembleKdes pointsMpour lesquels le point O est le barycentre des points A, B,Maffectés respectivement des coefficientsx,y,x y.
PR O B L È M E
Partie A On donne un entier naturela, supérieur ou égal à 1. 1.Trouver l’ensembleJdes solutions du système suivant d’inéquations, où l’in connue est le nombre réelx: x>0 3a a x+2x1 <0 3a 1x a (on pourra d’abord poserx=X). 2.Calcul numérique (on pourra utiliser une table de logarithmes) : 49 Trouver la plus petite valeur de l’entierapour laquelle le nombreappar 51 tient àJ.
Partie B
Terminale C
A. P. M. E. P.
On considère l’ensembleS, de toutes les suites réellesu, applications deNdansR, n7un. ′ ′La sommeu+ude deuu. x suitesuetudeSest la suiten7un+n Le produitγud’une suiteupar un réelγest la suiten7γun. La suite 0 est la suiten70 (réel nul). L’ensembleS, muni de cette addition et de cette multiplication par un réel, est un espace vectoriel surR.
1.Soitpun nombre réel donné, appartenant à l’intervalle ]0 ; 1[. On désigne parEl’ensemble des suitesudeSqui satisfont à la relation de récurrence :
(1)nN,p un+2un+1+(1p)un=0. a.Montrer qu’une telle suite est définie par la donnée de ses deux premiers termesu0etu1et par la relation (1). b.Montrer queEest un sousespace vectoriel deS. c.Soitvetwles deux suites de E définies parv0=1,v1=0 et parw0= 0,w1=1. – Montrerque {v,w} est un système libre. – Montrerque, siuest une suite quelconque deE,uest égale à la suiteu0v+u1w. – Quepeuton dire alors de {v,w} ? Quelle est la dimension deE? 1 2. a.Vérifier que sip=les suites deEsont des suites arithmétiques. 2 1 n On supposep6=. Montrer que la suiten7t(tréel non nul) appar 2 2 tient àEsi et seulement sitest tel quep tt+1p=0. Vérifier que l’on obtient ainsi deux suites formant une base deE. Écrire alors une expression générale du termeund’une suiteuquelconque de E, en désignant parλetµles coordonnées deudans cette base. b.Soitαun entier donné, supérieur ou égal à 1. On désigne maintenant par uune suite deEtelle queu0=1 etuα=0. 1 – Onprendp=, exprimer alorsunen fonction deαet den. 2 1 1p – Onsupposep6=et on posex=; exprimerunen fonction 2p dex,αetn. Partie C Un jeu oppose deux joueurs A et A , auxquels on attribue respectivement, au début du jeu, un « avoir » deajetons et un « avoir » de 2ajetons (a entier donné, supérieur ou égal à 1). La rencontre comporte des parties successives et indépendantes, numérotées 1, 2, 3, . . . La probabilité pour que le joueur A gagne une partie est supposée indépendante du rang de cette partie, et égale àp(0<p<1). Après chaque partie le joueur perdant donne un jeton au gagnant. Le jeu s’arrête lorsqu’un joueur est « ruiné », c’estàdire ne dispose plus de jetons, et le joueur « ruiné » perd le match.
1. a.kdésignant un entier naturel, on considère la variable aléatoire Xkégale à l’avoir du joueur A après la partie de rangk(sik6=0) et avant la partie de rangk+1 (si celleci a lieu). On a ainsi X0=aet 06Xk63a. Quelles sont les valeurs « possibles » de X1? de X2? de X2k? de X2k+1?
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Terminale C
A. P. M. E. P.
b.Si Xk=0 le joueur A est ruiné; si Xk=3 a le joueur Aest ruiné; dans chacun de ces cas le match ne se poursuit pas au delà de lakième partie. 1 Si Xkest différent de 0 et de 3aque la probabilité de ruinel’on admet ultérieure du joueur A ne dépend pas dekmais seulement de la valeurn de Xk? On désigne parrnla probabilité de ruine de A, connaissantn. On a ainsi r0=1 etr3a=0.
En considérant les deux valeurs que peut prendre Xk+1sachant que Xk= 2n n, montrerquern=(1p)rn1+p rn+1et constater que la suiten7r vérifie la relation de récurrence (1) du B. Exprimer alors, à l’aide de B. 2. b., le termernen fonction denet dea µ ¶ 1 1p1 (lorsquep=) ou en fonction den,aet dex=lorsquep6=. 2p2 ′ ′ c.On désigne parrla probabilité de ruine du joueur A , connaissant son m avoirm. Montrer qu’on obtientren remplaçant, dans l’expression dern,npar m µ ¶ 1 metppar 1pc’estàdirexÉcrire cette expressionpar .xder m x µ ¶ 1 1 pourp=et pourp6=. 2 2 Vérifier la relationra+r=1 (2). 2a ′ ′ 2.En notant queraetrsont les probabilités de ruine de A et de Aau début 2a du match, on voit que le jeu est favorable au joueur A sira<r, c’estàdire, 2a d’après la relation (2) précédente, si 2ra<1. 1 Que vautralorsquep=? 2 1 On prendp6=. Exprimer la différenceDa=2ra1 en fonction dexet dea. 2 Pour quelles valeurs dexatonDa<0 ? (cf. le A 1.). 1 pétant fixé, supérieur à, comment choisirapour que le jeu soit favorable 2 au joueur A ?
Application numérique:p=0, 51 ;utiliser le A 2. pour donner la plus petite valeur convenable de l’entiera.
1. Lecandidat ne cherchera pas à définir l’espace de probabil ité relatif à ce jeu, et se bornera à faire le raisonnement qui lui est suggéré. 2. Lecandidat pourra admettre ce résultat
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