Fiche #6 L'information climatologique au service de la qualité de ...

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• Publié par: umyvaqah
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Fiche #6 L’information climatologique au service de la qualité de l’environnement

www.wmo.int/wcc3

Les fiches contenues dans le dossier de presse sont destinées aux médias, elles ne constituent pas un compte rendu officiel.

Organisation météorologique mondiale (OMM), en association avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et plusieurs autres partenaires internationaux

Les écosystèmes sont extrêmement sensibles aux variations des conditions climatiques. Le plus infime changement peut mettre en péril une espèce. Dans les airs, sur la terre ferme, dans les océans ou sur les glaciers, tous les animaux et végétaux – ainsi que leurs habitats – sont menacés par le réchauffement de la planète et les modifications climatiques qui les accompagnent. L’information climatologique, y compris la prévision saisonnière À pluridécennale, permet de déterminer quelles régions et espèces sont les plus fragiles et d’élaborer des stratégies de conservation.

Les scientifiques ont noté depuis quelques années une hausse du nombre de végétaux et d’animaux qui risquent de disparaître à cause de l’évolution des climats régionaux. Par exemple, l’assèchement des zones humides dans le parc national de Yellowstone, aux États-Unis d’Amérique, a provoqué une diminution considérable des populations de grenouilles, de crapauds et de salamandres, amphibiens dont la survie dépend des conditions propres à ces milieux. En Norvège au contraire, le lemming a besoin d’hivers secs pour survivre jusqu’au printemps et les chercheurs ont découvert que le sud du pays était plus humide en raison des changements climatiques. Ces fluctuations régionales, qui devraient s’intensifier dans les prochaines décennies, appauvrissent la diversité biologique partout dans le monde, au même titre que les émissions de particules et de gaz polluants qui sont associés à l’évolution du climat.

Les océans sont les plus perturbés par l’élévation des tempé- ratures et les fortes concentrations de dioxyde de carbone. Le

Troisième Conférence mondiale sur le climat Genève, Suisse, 31 août - 4 septembre 2009

réchauffement des eaux favorise une prolifération dangereuse des algues. Les coraux blanchissent parce qu’ils éloignent les algues naturelles sous l’effet du stress. L’ensemble du monde marin réagit à l’augmentation des concentrations de dioxyde de carbone. Les océans forment un puits «naturel» de dioxyde de carbone, absorbant continuellement le gaz présent dans l’atmosphère. L’accumulation de dioxyde de carbone dans les océans a conduit à l’acidification des eaux, par la combinaison du gaz carbonique avec des ions carbonate. Le phénomène menace de nombreuses espèces, car il réduit la quantité de carbonate de calcium présent dans l’eau, substance dont ont besoin les coquillages pour développer leur squelette. La diversité de la vie marine n’est pas la seule compromise, la pêche l’est aussi à l’échelle de la planète.

Les événements météorologiques extrêmes, telles les tem- pêtes et les crues, menacent les écosystèmes côtiers en accélérant l’érosion et en détériorant les zones humides. Ils ont aussi des répercussions à l’intérieur des terres, dans les forêts par exemple. La sécheresse et d’autres phénomènes climatiques dégradent les sols et transforment de nombreux écosystèmes. Ils favorisent l’expansion des terres arides et des déserts, augmentent la fréquence des tempêtes de sable et de poussière. La hausse des températures, en altitude notamment, provoque la migration d’une multitude d’espèces végétales vers le pôle.

De nombreux pays tentent d’améliorer la gestion des forêts en utilisant l’information climatologique pour choisir les modes d’exploitation, déterminer la meilleure combinaison

www.un.org/climatechange