Les Cent-Jours et l Acte final du congrès. Malheureusement, au ...
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Les Cent-Jours et l'Acte final du congrès. Malheureusement, au ...

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Extrait

Les Cent-Jours et l’Acte final du congrès.
Malheureusement, au début de mars, un incident nouveau se produit, qui remet tout en
question : au moment où les affaires se réglaient sans difficulté, Napoléon débarquait au Golfe Juan,
et la nouvelle de son débarquement arrive à Vienne dans la nuit du 6 au 7 mars. Vous remarquerez la
lenteur de transmission des nouvelles : c’est le 1
er
mars que Napoléon a débarqué et c’est dans la
nuit du 6 au 7 seulement que Vienne en reçoit l’avertissement.
La réaction des puissances au débarquement de Napoléon.
La réaction des Puissances contre Napoléon fut immédiate ; Alexandre, en particulier,
fut furieux . A l’origine, d’ailleurs, on n’imagine pas encore que Napoléon puisse obtenir quelque
succès dans une tentative aussi folle, ni, surtout, que la France puisse s’associer à sa tentative. Les
Puissances prennent, le 13 mars 1815, une déclaration : « Les Puissances déclarent que Napoléon
s’est placé hors des relations civiles et sociales et que, comme ennemi et perturbateur du repos du
monde, il s’est livré à la vindicte publique ». Cette déclaration coupe court à toutes les tentatives
que Napoléon fait et fera pour rassurer les Alliés et pour tâcher d’obtenir que la coalition ne se
reforme pas contre lui. Naturellement, Talleyrand s’associe à cette déclaration et, de son côté, Louis
XVIII demandait secours à l’Angleterre. Castlereagh répondit que c’était à la France elle-même
d’organiser d’abord sa défense. Talleyrand essayait d’obtenir de Consalvi, l’excommunication de
Napoléon, mais il échoua sur ce point. Ainsi, la réaction de la France, c’est d’essayer de s’appuyer
aussitôt sur l’Europe contre la tentative de Napoléon.
Puis, devant le succès que le « vol de l’aigle » obtient en France, les Alliés vont plus
loin. Le bloc s’est aussitôt reconstitué et toutes les tentatives de Napoléon pour le diviser furent
inutiles. Napoléon fit connaître au Tsar le texte du traité du 3 janvier, que l’on avait trouvé dans les
archives, à Paris ; le Tsar n’y fit pas attention. Les Puissances alliées refirent entre elles leur traité,
par une convention du 25 mars, qui renouvelait le traité de Chaumont : chacune d’elles s’engageait
à mettre sur pied 150 000 hommes et à ne pas signer de paix séparée avant que Napoléon soit
formellement abattu. Une convention militaire déterminait les forces de la coalition, qui devait
durer
« tant que Bonaparte ne serait pas mis absolument hors de possibilité d’exciter les troubles,
de renouveler ses tentatives pour s’emparer du pouvoir en France et de troubler la sûreté de
l’Europe
». L’objet de ces accords, c’est le maintien de la paix établie par le Traité de Paris, mais on
ne va pas plus loin. On veut obtenir des garanties efficaces, cette fois, contre un retour possible de
Napoléon, mais on est mécontent du gouvernement des Bourbons, dont la mauvaise politique a
poussé l’opinion publique à se ranger du côté de Napoléon, si bien que, malgré les insistances de
Talleyrand, les Puissances refusent de s’engager en faveur des Bourbons. Même en Angleterre où
un mouvement d’opinion se produit, le gouvernement anglais a en quelque sorte la main forcée et,
en envoyant sa ratification au traité du 25 mars, le gouvernement anglais est amené, tout en
procédant à l’échange des ratifications du traité du 25 mars à ajouter : «
Quelque désireux que le
Prince-Régent doive être de voir Sa Majesté Très Chrétienne rétablie sur le trône, quelque disposé
qu’il soit à contribuer, conjointement avec ses Alliés, à obtenir un résultat favorable, il se croit
néanmoins obligé de faire la présente déclaration, au moment de l’échange des ratifications, tant
par égard pour ce qui est dû aux intérêts de Sa Majesté Très Chrétienne en France que pour
demeurer fidèle aux principes d’après lesquels le gouvernement britannique a invariablement fixé
sa conduite, à savoir que le traité ne doit pas être entendu comme obligeant Sa Majesté britannique
à poursuivre la guerre dans la vue d’imposer à la France aucun gouvernement particulier
».
L'Autriche fit la même réserve que l’Angleterre et Talleyrand ne put obtenir aucun engagement en
faveur de Louis XVIII.
Approfondissement des négociations pour une paix générale.
Le Congrès se poursuivit pendant que les troupes alliées se préparaient à la lutte contre
Napoléon. La première conséquence des Cent-Jours fut de liquider Murat : celui-ci a essayé de
profiter du trouble jeté par le débarquement de Napoléon pour soulever l’Italie et pour l’unifier. Il
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