POURQUOI LA GOUVERNANCE ? Jean-Pierre GAUDIN
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POURQUOI LA GOUVERNANCE ? Jean-Pierre GAUDIN

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1
POURQUOI LA GOUVERNANCE ?
Jean-Pierre GAUDIN
Presses de Sciences Po - 2002 (La bibliothèque du citoyen)
Notes prises par Liliane AMOUDRUZ
Introduction.
p. 9 Le mot “gouvernance” est devenu un mot-valise, employé à tous propos par les pouvoirs économiques et sociaux,
sans oublier les médias.
p.10
Gouvernement et gouvernance ? Qu’est-ce qui les apparente, qu’est-ce qui les distingue ?
p.11 Au XXe s. le mot “gouvernance” connaît de nouveaux usages dans deux domaines - l’économie d’entreprise, depuis
qu’elle est confrontée à la pratique des flux tendus et des sous-traitances généralisées ;
- l’analyse de la décision publique :dans des Etats fédéraux ou à décentralisation très poussée,dans lesquels les compétences
et les initiatives sont fragmentées.Aujourd’hui, la diffusion à l’échelle internationale de la référence à la gouvernance révèle des
interdépendances croissantes entre le monde des chercheurs ou des experts, et celui des responsables
de l’action politique.
Chap. 1 L’éloge de la gouvernance.
Premières intuitions.
p.14 Question après la chute du mur de Berlin : quel sera l’ordre international de demain ? Les affiliations traditionnelles
protégeaient et donnaient une sensation d’ordre.
De vastes régions économiques se restructurent, des organisations internationales s’affirment, les organisations non
gouvernementales (ONG) deviennent plus puissantes.
Transformations politiques En France, la décentralisation s’ajoute aux modifications de l’ordre international. Est-ce une
rupture dans la culture politique française ? Pas si sûr. La centralisation n’est en effet jamais venue à bout de nombres
d’initiatives locales et de politiques municipales (aides sociales, actions éducatives, activités culturelles).
p.15
Mais l’Etat n’est plus un pouvoir souverain qui surplombe toute la société et l’action publique :
il y a eu transfert de compétences, de postes administratifs et de budgets publics vers le local. p.16 Il y a eu aussi des
changements institutionnels à l’échelle de l’Union européenne, c’est-à-dire un étage politique de plus.
Transformations économiques : une bonne part de la machine productive et financière s’est recomposée en profondeur
depuis vingt ans.
p.17 La logique financière domine toujours plus la production.
p.18 Depuis une vingtaine d’années
les frontières institutionnelles entre sphères publiques et privées
s’effritent
:la plupart des politiques sont devenues matières à des opérations de partenariat entre communes,départements,
régions (développement local, emploi, formation professionnelle, conversions industrielles, développement touristique …)
Public et privé se démultiplient et s’imbriquent, mais selon quelles règles du jeu ?
Un vrai dépérissement de l’Etat ?
p.19/p.20 Relations internationales, régulations économiques, rapports aux pouvoirs locaux : l’Etat n’est plus au centre de
l’action publique. Qu’est-ce qui se joue véritablement ? Les formes ont-elles plus changé que la démarche ? Est-ce la fin de
l’Etat social et interventionniste, remplacé par un autre principe d’action collective ?
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