Equations Differentielles Ordinaires avec Singularites Regulieres
13 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Equations Differentielles Ordinaires avec Singularites Regulieres

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
13 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Equations Differentielles Ordinaires avec Singularites Regulieres Contents 1 Theorie de L. Fuchs 1 1.1 Singularites regulieres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 1.2 Solutions multiformes et Monodromie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 1.3 Exemple: Fonction Hypergeometrique de Gauss . . . . . . . . . . . . . . 3 1.4 Systemes avec singularites regulieres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 1.5 Demonstration de Theoreme 1.1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 2 Connexions meromorphes 8 2.1 Une version locale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 2.2 Connexions holomorphes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 2.3 Connexions meromorphes regulieres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 1 Theorie de L. Fuchs Dans cette section, j'expliquerai une theorie classique de L.

  • pole d'ordre

  • pole sauf

  • recrire avec l'operateur d'euler

  • matrice monodromique

  • systeme fondamental de solutions


Informations

Publié par
Nombre de lectures 13
Langue Français

Extrait

´Equations Diff´erentielles Ordinaires
avec Singularit´es R´eguli`eres
Contents
1 Theorie de L. Fuchs 1
1.1 Singularit´es r´eguli`eres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.2 Solutions multiformes et Monodromie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3 Exemple: Fonction Hyperg´eom´etrique de Gauss . . . . . . . . . . . . . . 3
1.4 Syst`emes avec singularit´es r´eguli`eres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.5 D´emonstration de Th´eor`eme 1.1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2 Connexions meromorphes 8
2.1 Une version locale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.2 Connexions holomorphes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.3 m´eromorphes r´eguli`eres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1 Theorie de L. Fuchs
Dans cette section, j’expliquerai une th´eorie classique de L. Fuchs [F] suivant l’expos´e
de A. Heafliger [H]. Un exemple classique sera aussi donn´e.
1.1 Singularites regulieres
Ici, je d´efini singularit´es r´eguli`eres et fomule le th´eor`eme de L. Fuchs. Comme c’est une
th´eorie locale, j’utilise les notions suivantes:
×D :={z;|z|<"}; D :={z;0<|z|<"};" "
O :=l’anneau de germs des fonctions holomorphes pr`es de 0;
1 × ×eK :=O[ ]; O(D ) := l’anneau de fonctions holomorphes multiformes sur D ;" "z
× × 2ite e eO :=limO(D ); D :={t∈C;|e |<"}:" "
"→0
× ×e eEn particulier, D est le revˆetement universel deD , et on a les inclusionsO⊂K ⊂O." "
1eDe nition 1.1. Une fonction multiforme f ∈ O est `a croissance moderee pr`es de
0 si, pour tout secteur {z; ≤ argz ≤ ; 0 < |z| < "}, avec " suffisamment petit, il0 1
existe un entier k > 0 et un constant C > 0 tels que
1
|f(z)|<C· ∀ z∈S:
k|z|
eNotons le sous-anneau de O constitu´e des fonctions ´etant `a croissance mod´er´ee pr`es de
mode0 par O
mPar exemple, les fonctionsz (∈C) et (logz) (m∈N) sont `a croissance mod´er´ee.
D’ici, je admets pr`es de 0 pour simplicit´e s’il n’y aura pas de risque de confusion.
Le th´eor`eme remarquable montr´e par L. Fuchs [F] est
( )∑ n−kn dTheoreme 1.1. Soit P := a (z) un op´erateur diff´erentiel avec a (z)∈Kk kk=0 dz
eet a (z)6 0. Alors, les solutions multiformes u∈O de l’´equation diff´erentielle0
Pu = 0 (1)
ai
sont `a croissance mod´er´ee pr`es de 0 s.si l’ordre du pˆole de `a 0 est au plus i pour
a0
i = 1;2;··· ;n.
Si ces conditions ´equivalentes sont satisfaites, l’EDO (1) est dite reguliere `a 0, ou
on dit que 0 est une singularite reguliere.
d
L’EDO (1) peut s’´ecrire avec l’aide de l’op´erateur d’Euler := z ( apr`es avoir
dz
n −1multipli´e par z a (z) ) dans la forme0
n∑
n n−i u+ b (z) u = 0:i
i=1
i−1Si on pose v := u, cette ´equation est ´equivalent au syst`emei
v =v i = 1;··· ;n−1;i i+1
v =−b (z)v −···b (z)v :n n 1 1 n
aiRemarqueonsquelaconditionder´egularit´edeFuchs, i.e., aitunpˆoled’ordreauplusi
a0
`a 0, est´equivalent `a la queb ;··· ;b soient holomorphes. Pour le voir, utiliser1 n
la formule
ndnz =(−1)···(−n+1):
ndz
1.2 Solutions multiformes et Monodromie
Ici, je commence par un syst`eme d’EDO de la forme
d
U(z) =A(z)U(z); (2)
dz
2n tou` A(z) ∈ End(K ) et U(z) = (u (z);··· ;u (z)). Choisissons " > 0 tel que les coef-1 n
ficients A(z) = (a (z)) soient fonctions m´eromorphes sur D n’yant pas de pˆoleij 1≤i;j≤n "
sauf 0.
× ×e eComme D est simplement connexe, les solutions de (2) sur D forment un espace vec-" "
1 ne e etoriel sur C de dimension n. Soit S(t) = (U (t);··· ;U (t)) n solutions lin´eairement
ind´ependantes.
2itPuisque les coefficients a (e ) ont la p´eriode 1, en rempla¸cant t par t+1, on obtientij
une autre base de l’espace de solutions, i.e., il existe une matrice C ∈GL (C) telle quen
e eS(t+1) =S(t)C:
La matrice C s’appelle la matrice monodromique du syst`eme et la transformation
lin´eaire correspondant dans l’espace des solutions est dit la monodromie.
eSoit Γ une matrice telle que C = exp(2iΓ). Car la matrice S(t)exp(−2iΓt) est de
1p´eriode 1, en rempl¸cant t par logz, on obtient une Σ(z) dont les coefficients
2i
×sont holomorphe sur D . Les colonnes de la matrice S(z) := Σ(z)exp(Γlogz) forment"
un systeme fondamental de solutions (multiformes) de (1). Voici un r´esum´e:
Proposition 1.2. Tout syst`eme fondamental de solutions (multiformes) de l’´equation
dU
=A(z)U
dz
est de la forme
S(z) = Σ(z)exp(Γlogz);
ou`Σ(z)estunematriceaveccoefficientsholomorphesendehorsde0, etΓestunematrice
avec coefficients constants telle que exp(2iΓ) =C soit la matrice monodromique.
Si on choisit une autre base de l’espace de solutions, la matrice monodromique C,
aussi bien que la matrice Γ, sera conjug´ee par la matrice de passage. Ainsi, on peut
choisir une base telle que Γ soit dans une forme r´eduite de Jordan avec k bloc de la∑n−1
forme Γ = I +N ( I ∈ GL (C) est la matrice d’indentit´e et N = e ). i n n n n n i;i+1i i i i=1
Alors, la matrice exp(Γlogz) est une matrice bloc diagonale de la forme
n −1i∑ 1 m miexp(Γ logz) =z N (logz) :i nim!
m=0
Donc, on a
Corollaire 1.3. Pour toute EDO Pu = 0 d’ordre n, il existe une solution de la forme
2i z h(z), ou` h(z) est holomorphe en dehors de 0, et ∈C est tel que e soit une valeur
propre de la monodromie.
1.3 Exemple: Fonction Hypergeometrique de Gauss
Ici, je pr´esente la fonction hyperg´eom´etrique de Gauss. Pour le d´etail, voir, e.g., [AAR].
L’´equation diff´erentielle hyperg´eom´etrique (HG) est donn´ee comme suit:
2d w dw
z(1−z) +{−(+ +1)z} −w = 0: (3)
2dz dz
3Il est souvent utile de la r´ecrire avec l’op´erateur d’Euler:
[ ]
1
(+)(+)− (+−1) :w = 0: (4)
z
L’´equation (3) admet singularit´es r´eguli`eres `a 0;1 et∞. Cherchons une solution formelle
de (3) autour de 0.

nPosons w =z c z et on suppose que c = 1. Commen 0n≥0

n(+)(+)w =z (n++)(n++)c z ;n
n≥0
∑1 n−1(+−1)w =z (n+)(n++−1)c z ;n
z
n≥0
−1compar´esant le coefficient de z , une condition n´ecessaire et suffisante pour que (4)
admette cette solution formelle est
(+−1) = 0 ⇐⇒ = 0;1−:
nSupposons que = 0. En compar´esant le coefficient de z , on a
(+n)( +n)
c = c :n+1 n
(1+n)( +n)
(Ici, on suppose que 62Z pour simplicit´e.) Donc, on obtient
( )∞∑ () (

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents